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creativity takes courage [ft. Orazio]
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Posté le Mar 21 Avr - 3:51
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C’est ton deuxième voyage hors de Polaris depuis que tu t’y es installée, le premier à Caer Hrid. Les choses vont bien. T’es heureuse. T’es plus heureuse que tu ne l’as été ces dernières années. Après tout, t’es en sécurité, tu as retrouvé ton père, tu as rencontré de nouvelles personnes et tu as tout un continent à explorer, des nouveaux horizons à observer pour raviver la flamme qui brûle en toi, celle de l’artiste n’ayant pas pu s’exprimer depuis trop longtemps. Difficile de trouver le temps de dessiner ou de peindre ou tout simplement de créer lorsque ta vie est continuellement en danger. Mais ce n’est plus le cas maintenant. Maintenant, t’es tranquille. Maintenant, tu peux entrer dans une galerie d’art, admirer l’expression de d’autres artistes sous différentes formes. Chacun d’entre eux avait une façon propre de s’exprimer et toi, tu attendais avec impatience le jour où tu pourrais faire connaître au monde la façon dont tu voyais la vie, au travers ces œuvres que tu leur présenterais.

Armée de ton enthousiasme naturel, tu te retrouves à observer ce qui se trouve affiché dans la galerie, appréciant ainsi les clichés que tu peux apercevoir tout comme les tableaux accrochés qui te faisaient de l’oeil. Tu avais hâte de pouvoir t’acheter du matériel, de quoi pouvoir recommencer à peindre. Tu avais repris un peu le dessin, dans un carnet qui reposait sur ta table de chevet, mais ce n’était pas la même chose. Tu ne ressentais pas la même chose lorsque tu te retrouvais face à un tableau que lorsque tu griffonnais sur une feuille de papier. Il te tardait donc de reprendre, maintenant que tu pouvais, que tu en avais le temps et que personne ne cherchait (encore) à attenter à ta vie.

Ton attention fut brièvement attirée ailleurs, sur un carnet reposant près des expositions. Curiosité oblige, tu te retrouvais l’instant suivant à parcourir les pages, observant ainsi les traits de crayon ayant tracé des dessins semblant s’inspirer d’oeuvres déjà existante. Comme pour t’assurer de ne pas être prise en flagrant délit (alors que ce n’était pas de ta faute, le carnet traînait, tu pensais (non) que ça faisait partie de l’exposition), tu relèves la tête, ton regard se posant sur une silhouette d’un homme avant de revenir aux dessins. Ce fut assez pour ouvrir une discussion ou, tout du moins, pour que tu te retrouves à lui partager involontairement tes pensées. - Oh, c’est nul. Franchement, quitte à copier, autant chercher à copier un truc intéressant. C’est pas parce que c’est vieux que c’est bien, le style classique, c’est révolu... Tu te perds dans tes pensées, te montrant critique vis-à-vis d’un style que tu trouvais tout particulièrement ennuyeux. - Tout le monde peut copier en plus. Manquer d’autant d’originalité ? C’est triste. Tu hausses les épaules, toujours inconsciente de ce qui se déroulait à ton insu, de ces commentaires pas spécialement agréable que tu partageais à une pauvre personne n’ayant rien demandé, le tout directement dans sa tête.  
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Posté le Mar 21 Avr - 18:18
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Il pourrait rester des heures assis entre les photos éplorées.
C’est qu’elles ont belle allure sur les murs fraichement peints de blanc qui resplendissent, presque virginaux, sous les lumières de la galerie.
Assis à son bureau près de l’entrée, il laisse sa main dériver sur le papier épais de son carnet. Cette dernière semble guidée par l’impulsion du souvenir, traçant avec absence quelques traits familiers de tableaux qu’il avait admiré tant de fois que leur image semblait gravée derrière ses paupières :
Quelques profils de garçon tenant des corbeilles chargées de fruits, rendu noircies et vagues par le bout de sa graphite.
Et pourtant quelle ironie, la copie semble presque de bonne facture. Semble seulement. Il y a toujours quelque part dans une courbe ou dans l’image floue de la réminiscence, une profonde impression de faux. C’en était presque rageant, mais il n’a pas le coeur aujourd’hui de se sentir contrarié par ses propres esquisses.
Sa tête est plus occupée de préoccupation prosaïques, peut être les nouvelles oeuvres qui aillaient habiller ses murs.
soupirant un instant, il attrape ce maudit carnet et le laisse tomber sur une chaise près des photos, si grandes et si belles, pendant que lui s’avance vers le fond de la galerie dans l’espoir de se faire un café.

Les yeux rivés sur le bruit sourd du moulin à café et sur le liquide noir qui se déverse dans sa tasse, il entend à peine le bruit de la porte. Un regard par dessus son épaule -car il faut toujours vérifier ce qu’on a dans son dos, il était de ceux qui y attendent des couteaux- lui indique une silhouette déjà hapée par les oeuvres actuellement exposées.

Alors, avec un haussement de sourcil, il retourne à la contemplation de son café, comme si après tout c’était cette tasse la chose à l’honneur dans cette galerie.
Pourtant, quelques mots viennent se glisser a son oreille sans mime faire vibrer son tympan, dans une clarté si étrange qu’il aurait jurer entre parler quelqu’un à quelques centimètres de lui.
Haussant un sourcil, qui pourrait paraître irrité s’il était sujet à se genre de sentiments, Orazio se retourne à nouveau, évidement la voix ne pouvait appartenir qu’à la nouvelle venue.

Etrangement, sans voir ses lèvres bouger, il entend simplement cette voix, presque comme s’il était le seul à l’imaginer résonant entre les parois de son crâne. Tandis que l’autre parcourt allègrement et sans gène les pages de son carnet, agrémentant chaque oeillade d’un commentaire acerbe.

Et devant l’attaque d’une insolence et d’une honnête inégalée, il ne peut empêcher sa lèvre de s’étirer en un sourire. Son café dans les mains, il se laisse doucement glisser dans les ombres multiples étirées par les nombreuses lampes de la galerie. Il était si aisé pour lui de s’y déplacer tant le sol semblait quadrillé d’obscurité. Mêlant les formes des murs et des objets à celle des visiteurs, offrant à ces derniers un corps chimérique cousu à leur pieds. Des corps fait de multiples bras et de leur propre silhouette, mainte fois entrelacée.

Et glissant dans l’ombre de la jeune femme, il apparait en silence  juste dans son dos rabattant d’un geste rapide et d'un claquement sec la couverture cartonnée sur ces doigts malotrus osant parcourir son carnet. Oh, rien de bien méchant, voilà qui ne devait pas faire grand mal.

« C’est bien malpoli de fouiller les affaires des gens comme cela. » dit-il en souriant, ce genre de sourire qui s’étire, comme si des fils étaient cousus à ses joues, sans qu’il n’atteigne ses yeux. « Et de venir leur jouer des tours. Oh, je comprends que ce soit amusant après tout. »  Orazio ne savait pas vraiment dans quelle mesure elle était capable de faire résonner sa voix ainsi, mais il était persuadé que cela ne pouvait être qu’elle. Il tient encore un instant sa main sur la couverture du carnet là où la main de la jeune femme est encore emprisonnée entre les pages, puis la relâche l’instant d’après.

« C’est mesquin de moquer les nostalgiques comme vous le faites, mais vous avez de la chance je ne suis pas vaniteux.  » Lui non plus ne portait pas dans son coeur ses propres dessins et ses copies. Il les savait être des pastiches bas et laids. D’ailleurs elles ne lui avaient servi qu’à faire des choses laides pour des gens plus laids encore. Il esquisse un geste vague de la main en regardant le reflet de son oeil dans la tasse qu’il tient. « Mais passons, je vous en prie continuez donc votre exposé sur la peinture classique. »


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Posté le Mar 21 Avr - 18:43
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Impolie tu es d’osée ainsi jeter un coup d’oeil à un carnet abandonné. N’as-tu pas appris, depuis le temps, qu’il s’agit-là de la chose la plus précieuse, la plus personnelle même, d’un artiste ? Oui, tu le sais. T’as peut-être juste oublié, depuis le temps. Cela faisait combien de temps que tu n’as pas laissé ton coeur s’exprimer sur les pages blanches d’un carnet comme celui-ci ? Ce n’est pas de ta faute, c’est ton enthousiasme pour l’art et ta curiosité pour les nouvelles choses qui t’ont animé. Ce n’était pas méchant, tu n’avais pas pour objectif de gêner qui que ce soit, tu voulais juste voir, admirer, de ce regard clair qui glissait sur les traits se dessinant sous tes yeux. Bon, pas tant admirer, pas alors que tu critiques dans ton esprit, que tu laisses ces pensées s’échapper jusqu’à la tête d’un autre. Seule autre personne dans cette grande pièce. Tu ne portes même pas attention au fait que tu ne le vois plus, que, le temps de quelques instants, t’es seule avec le carnet. Parce que tu ne vois pas ce qui t’entoure, jamais bien soucieuse de ton environnement. Et pourtant, sûrement devrais-tu faire attention, ça t’éviterait de mauvaises surprises.

Des mauvaises surprises comme une main qui surgit de nulle part, venant refermer le carnet sur tes doigts élancés. Tu sursautes, bondis presque, manquant de frapper son menton de ta tête en lâchant un cri, tant de vive voix que dans sa tête, n’ayant pas coupé la conversation mentale qui s’était installée à ton insu. - Ouai bah eh, c’est malpoli d’arriver dans le dos sans s’avertir, pfuh. Très mature, Jade. Très, très mature. Tu fronces les sourcils, tournant la tête à la recherche de son regard, osant prétendre être capable de faire preuve d’un peu de sérieux. - Et j’ai rien fait ? Pour le coup, tu sembles sincèrement confuse. Tu ne maîtrises pas encore bien ton don, l’oubliant la moitié du temps. Après tout, cela ne fait pas bien longtemps que tu le possèdes. - Bah oui, de quoi est-ce qu’il parle ? Résonnant dans son esprit.

- De quoi me moquer ? Je me suis pas moquée ? Est-ce que j’ai rigolé ? Oh, j’ai peut-être rigolé, ah merde… Un soupir s’échappe de tes lèvres avant que tu ne t’éloignes un peu pour pouvoir pivoter et ainsi lui faire face. - Ou alors il s’imagine juste des… AH ! Une exclamation silencieuse avant que tu n’en viennes à te taire dans ton esprit. Tu comprends ce qu’il veut dire lorsqu’il évoque ton exposé improvisé sur les peintures classiques. Tu éclates donc d’un rire franc, semblant nullement embêtée, avant d’esquisser un sourire. - Oh, pardon pour ça. C’est eh, je ne contrôle pas tout à fait… Tu gesticules en parlant, trançant comme un chemin entre ta tête et la sienne. - T’étais pas supposé entendre ça. Il te vouvoie et toi, tu t’embarasses pas de ça. Tu as cette fâcheuse habitude de voir tout le monde comme des bons potes. Ou des bons potes en devenir.

- Mais sinon, je disais juste que… C’est joli, hein, tout le monde aime un peu de réalisme, des proportions bien tracées et tout, c’est juste que… Ça manque de personnalité ? Tu parles tant de ce qui se trouvait dans le carnet que des peintures classiques en règle générale. Tu te montres aussi honnête dans ta façon de parler, lui exposant ainsi sans filtre aucun le fond de ta pensée sur le sujet. - Tout le monde peut, avec un peu de pratique, peindre un modèle. Mais ce n’est pas tout le monde qui peut donner vie à son oeuvre. Ton ton se veut plus enthousiasme, presque espiègle. Ça te manque vraiment, de peindre. Ça te manque, ces explosions de couleurs, cette vie que tu insufflais à tes oeuvres. Ça te manquait, de les voir danser sous tes yeux ébahis tandis que tu faisais saigner ton coeur sur tes toiles.
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Posté le Mar 21 Avr - 19:55
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Il se surprend à froncer les sourcils, son oeil gauche agité d’un tic nerveux comme au début d’une migraine alors qu’il entend le cri puis la voix soliloquer dans son crâne comme un oiseau babillard qui n’en fini pas de chanter.

« Faites un peu attention, c’est très désagréable. »  dit-il plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu. Il passe une main contre se tape et prends une gorgée de café « Enfin, ce n’est pas grave, ce sont des choses qui arrivent. »

Elle est face à lui maintenant, dans toute la splendeur de son âge, et dans tout le feu derrière ses yeux. Ce feu inconscient qui brule et prend tout et parle trop fort, celui qu’on retrouve chez les gens de son âge assurément (lui ne se souvenait pas avoir croisé un tel feu dans ses yeux à l’orée de ses vingts ans). Il décèle peut être, dans la posture et les bras qui s’agitent, cette vie dont elle semble connaitre toutes les facettes naïvement. C’est que c’est l’âge des grands idéaux et du monde qu’on aimerait saigner coups de dents.

« De la vie ? Oui c’est une chose compliquée, Il est vrai.  Je concède, les copieurs en sont bien incapables. » Et le mot copieur contre ses lèvre prend un accent plus amère qu’il ne l’aurait aimé. Pourtant il a toujours le ton calme, il n’est pas de ceux qui haussent la voix. « Mais n’est ce pas là qu’on reconnait le génie vous ne pensez pas ? Quelque soit la forme, de la plus abstraite à la plus réaliste, c’est la fascination et l’émotion qu’elle procure qui compte. Et si les copieurs sont fascinés c’est que quelque part il y a une âme qui les attire. »

Lui n’avait jamais eu de génie, si ce n’est pour les copies, les reproduction, les imitations. Il avait passé tellement de temps a refléter les autres qu’il s’était perdu en eux.
C’est peut être triste. Mais c’est ainsi. Il était un voleur jusqu’au plus profond de son âme, jusqu’au bout de ses doigts comme une malédiction :
Chacun de ses traits n’était qu’un emprunt à un autre,
Une bile sur une toile recrachant les ombrages et les traits qu’il avait appris par coeur, en suivant amoureusement les toiles de maitre du bout de ses doigts vierges.
Ce n’est pas d’âme, ce n’est pas de chair : C’est d’un miroir qu’il semblait être fait.

« Ne sens tu jamais la peine et l’humiliation du Lucifer de Cabanel ? Ou la haine et la violence profonde de Judith décapitant Holopherne dans un tableau de Gentileschi ? » Et le vouvoiement tombe comme cela, entre quelques pensées à des peintures qu’il ne reverrait jamais.
Il avait été fasciné par Artemisa Gentileschi, amoureux peut être de son feu brulant.
De sa vie tragique et de sa position si dure.
De cette toile particulièrement, tant elle l’avait ému dans un sanglot funèbre, tant il avait senti ce couteau dans sa propre gorge.
Orazio n’était pas un être d’émotion ou d’empathie, et ces notions lui semblaient parfois étrangères. Oh, c’est qu’il avait un coeur bien sur, comme tout être, mais le sien bats à un rythme plat en écho seulement au pouls des autres. En écho aux tableaux.

« Et puis il a autre chose, la copie est la meilleure école. Après tout, il n’est pas rare qu’on se construise en copiant les autres, que l’expérience soit bonne ou mauvaise. En suivant parfois aveuglement les pas de nos parents. »  


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Posté le Mer 22 Avr - 16:30
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Tu parles beaucoup. Peut-être trop. Trop souvent. Pas toujours dans les meilleurs moments. Tu n’aimes pas le silence. Tu chantes lorsque tu dessines et mets de la musique lorsque tu peins. Tu te laisses bercer par une mélodie lorsque tu laisses ton pinceau tracer son chemin sur une toile. Ta vie est comme un grand théâtre. Ou plutôt, une comédie musicale. Il y a toujours quelqu’un pour parler, toujours une musique à entendre, toujours un moment où une chanson te semble appropriée. C’est comme ça que tu vis ta vie, dans une cacophonie réconfortante. Parce que, tant qu’il y a du bruit, il y a de la vie. Parce que, tant qu’il y a de la musique, il y a de l’espoir. Tu te souviens de tes sombres soirées à la surface. Ces soirées où tout était trop silencieux. Ces soirées où un silence de mort pesait. Un silence seulement brisé d’un cri venant te geler le sang, te faisant savoir que ces monstres n’étaient pas aussi loin que ce que tu aurais pu le croire.

Alors tu parles. Tu aimes parler. Tu aimes parler d’art. Tu es passionnée, toujours quelque chose à dire, toujours un avis à donner. Tu ne considères pas avoir la science infuse pas plus crois-tu que ton avis est universel. Tu parles avec ton coeur, Jade, partages ton savoir et tes expériences, tes goûts et tes préférences. Tu ne veux pas insulter qui que ce soit, prête à entendre ce que d’autres ont à te dire. T’es juste honnête. Toujours trop honnête, avec toi-même, avec les autres. - Les copieurs ont été fascinés par l’art ou par l’argent ? Tu laisses un sourire mutin venir étirer tes lèvres. - Bon, après, tu peux me dire que, si c’est par l’argent, c’est que ces oeuvres en ont fasciné d’autres… Sans trop lui laisser le temps de te répondre. - Mais là encore, n’est-ce pas qu’un talent qui est souligné, de l’argent pour des heures et des heures de pratique ? Ta question est sincère. Il ne s’agit pas d’une critique, t’es sincèrement curieuse de son avis sur la question.

Parce que lui semble trouver quelque chose, une âme, de la vie, dans ces tableaux plus classiques. Tu hoches de la tête, capable de comprendre ce qu’il te disait et ce, même si tu n’étais pas tout à fait d’accord. Et même si tu avais été d’accord, tu n’es pas du genre à laisser passer l’occasion de débattre d’un sujet, encore moins si ce sujet-là te passionne. - Ce que j’aime voir, dans un tableau, c’est l’émotion de l’artiste. J’aime voir le peintre au travers ses oeuvres, sa personne, son âme, sa vie, dans chacun des coups de pinceaux. Tu dis ça avec des étoiles plein les yeux. - J’aime voir l’expression d’une personne dans son art. C’était peut-être pour cela que tu préférais ce qui n’était pas conventionnel, l’art un peu plus controversé. - Je ne compatis pas avec un personnage, que ce soit Lucifer ou Judith. Moi, ce que je veux, c’est connecter avec l’artiste. C’était peut-être pour ça que tu trouvais les peintures classiques plus ennuyantes, moins intéressantes. Parce que tu n’étais pas intéressée par l’histoire racontée dans les oeuvres mais bel et bien par celui ou celle ayant tenu le pinceau.

- À trop copier, on oublie qui on est. Pour en revenir aux copies, à ceux qui se disaient artistes pour finalement se contenter de contrefaçons, de vivre au travers les autres. - Puis, si je peux admettre que certains copieurs ont du talent, beaucoup de talents, assez pour berner la majorité des gens… Tu cherches tes mots pour exprimer au mieux ta pensée. - S’agit-il vraiment d’artistes ? Y a-t-il une réelle passion ? Et par passion, toi, ce que tu voulais dire, étaient-ils prêts à tout pour leur art, à faire saigner leur coeur et leur âme pour une oeuvre ? Y avait-il seulement une part d’eux-mêmes dans ce qu’ils ne créaient même pas, se contentant de reprendre l’oeuvre de d’autres avant eux ?
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Posté le Mer 22 Avr - 17:17
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C’est que le sujet est glissant. Il s’envenime, s’embourbe dans des sables mouvants.
Des sables qu’il ne connait que trop bien et dans lesquels il est éternellement bloqué. Ce depuis si longtemps qu’il semble avoir oublié leur existence, préférant se voiler la face et ignorer la fange qui lui monte jusqu’au genou.
Il est statique.

Orazio n’apprécie que peu la tournure de cette discussion, elle le met face à trop de failles qu’il s’avoue à lui seulement. Se les faire entendre dire est une chose beaucoup moins agréable : la vérité blesse toujours quand bien même on la connait par coeur.

« L’argent est un motif pour certains je suppose. La quête de gloire ou la faim peut nous faire faire bien des choses. »

Il avait commencé à copier des petites choses dans ses jeunes années d’errance.
Survivre. Ne pas mourir de faim sous un porche d’Église. Voler.
Puis,
Prouver sa valeur, se rendre inestimable aux yeux d’autres. Faire miroiter son talent aux yeux de ceux qui n’y voyaient que de l’argent.
Puis, se rendre si indispensable qu’il en devient intouchable. Une protection contre des petites affaires mafieuses qui changent de collaborateurs comme on change de chemise.
Et l’argent dans tout ça ?
Bien sûr quelques années de faim et de rue avaient rendu l’appât du gain plus qu’inestimable à ses yeux. Il imagine qu’on ne connait pas la valeur de argent avant d’avoir passé l’hiver dans un hall de gare.
Pourtant l’argent ce n’est rien, lui n’aime que la peinture.
Celle des autres, pas la sienne
C’est les autres qu’il faut aimer après tout, quand on a rien à s’offrir.

Bien sûr la copie lui avait sauvé la vie. elle lui fait surement tout pris d’ailleurs. C’était peut être un pacte, lui qui avait toujours su se vendre avait vendu son âme à quelque malin en échange d’un talent qui n’en est qu’un parmi tant d’autres.
Et pour se genre d’affaire il est commun de vendre son âme. Peut être que c’était ce qu’il fait fait finalement.


« … » S’agit-il vraiment d’artistes ? Et la question le laisse silencieux.

S’agit-il vraiment d’artiste. Même s’il défend les copieurs il ne peut pas dire oui.
Il les défend comme il défendrait père et mère, après tout il est de leur sang sale. Il ne s’est jamais considéré artiste
Il avait toujours volé sans le savoir.
Il s’était construit dans des images.

« Non ce ne sont pas des artistes. » Non il n’est pas un artiste, il ne l’a jamais été. Bien sûr qu’il le sait bien. C’est une voix qui murmure ces mots au creux des soir, au sein de son oreille. Il regarde à nouveau son reflet dans sa tasse de café, comme si cet autre au fond du liquide noir pouvait lui répondre.
Mais comme toujours il reste muet ce reflet dont il perd la vision chaque jour un peu plus. Ce reflet qu’il déteste tant qu’il fuit les miroirs comme une chose de conte, un vampire errant.
« La passion peut être présente, c’est une forme de désire : Ont dit des passions qu’elles sont dévorantes. J’imagine que la copie qui n’est pas vénale est une forme de passion malade. »

Et les passion tuent,
Comme celle du christ.
C’est une téléologie des plus tragiques.
Et lui avait saigné à pleins stigmates sur des toiles volées
Des larmes et de la sueur,
De la peur au ventre et de l’extase dans de la peinture dorée.

Enfin, cet effronterie pourtant lui arrache à nouveau un sourire qui fait pale figure sur sa face morne. Il ne sait pas sourire, il ne sait qu’esquisser des arc tièdes qui chancellent contre ses joues.
Il n’est qu’un amateur de feu de joie comme celle qui brûle devant lui.

« J’imagine que tu as bien de la chance, à savoir ce genre de chose. Beaucoup ont oublié qui ils sont se retrouveront peut être jamais. C’est ainsi, quand on s’efface totalement. Alors ils vivent à travers les autres » Il a les mots très fatalistes, mais après des années d’errance sans réponses aucunes il en était venue à cette conclusion. Il dit « ils » il pense « je » car après tout il est de la même chair. Il parle de copieurs hypothétiques, de gens fictifs qu’on ne nomme pas, au fond il parle de lui. Il range le carnet qu’il tient dans la poche de sa veste, voilà que sa vue l’insupporte.
« Et toi alors ? Il est aisé de juger les autres. Mais en as-tu une, de passion ? »  


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Posté le Mer 22 Avr - 17:42
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À quelque part, tu peux comprendre. La quête de gloire. Et pourtant, tu ne la veux pas tant, la gloire. Tu n’as pas envie d’être reconnue, tu n’as pas envie que tous les regards soient dirigés vers toi. Non. Tu refuses juste qu’on t’oublie, une fois morte. Tu veux marquer les gens. Tu veux qu’ils se souviennent de toi. Tu veux que tes oeuvres témoignent de ton passage en ce monde. Autrefois, tu aurais dit sur la Terre, mais maintenant, t’es pas trop certaine d’où tu es depuis quelques semaines. Alors tu veux juste marquer le monde. Tu veux que tes couleurs restent bien longtemps après que tu ais pris ton dernier souffle. Toutefois, tu ne comptes pas mentir pour en arriver là. Tu veux qu’on se souvienne de toi pour les bonnes raisons et tu n’as jamais vraiment su mentir. Ça n’a jamais été toi. Alors tu hoches la tête, respectueusement, parce qu’il a aussi parlé de faim. Et, au final, tu comprends que, pour certains, exploiter leur talent devait sans doute être une nécessité. T’es chanceuse de n’avoir jamais rien manqué, d’avoir eu un père aussi passionné qu’aimant qui a toujours tout fait pour toi. T’es chanceuse. Et tu ne peux pas considérer que tous l’ont été et tu ne peux donc pas juger les décisions de ces gens là.

Vous parlez d’art, vous parlez d’artiste, et toi, tu t’emportes. Tu t’envoles presque, sourire aux lèvres et cet éclat pétillant dans tes prunelles claires. Tu parles d’émotions, de ressentis, ce que toi tu veux vivre lorsque tu observes une oeuvre. Tu parles de l’artiste, de celui qui tient le pinceau, de celui dont les autres se souviendront des siècles après sa mort. Tu parles de sincérité, d’émotions mises à nues, du vrai qu’il y a chez les artistes. Tu déplores cette absence de vrai qu’il y a chez ceux qui copient, de l’absence de sincérité qu’il y a dans leurs oeuvres. Pâles copies qui, à tes yeux, ne sont pas dignes d’intérêt, parce qu’elles ne veulent rien dire, parce qu’elles ne racontent rien. Il n’y a pas d’histoire, il n’y a pas de sentiment. Il n’y a que de jolis traits à regarder sans pour autant pouvoir l’admirer.

Et pour autant, aussi convaincue tu peux être de ce que tu affirmes, tu prends une pause, tu écoutes ce que lui a à te dire. La passion peut exister chez ceux qui ne s’expriment pas, chez ceux qui se contentent de vivre au travers les autres. Tu pèses ses mots, pour les comprendre, pour en saisir le sens qui t’échappe. - Quel intérêt de vivre au travers la passion des autres ? Tu rebondis sur ses paroles d’une question qui transpire l’honnêteté, avec une part d’incrédulité. S’ils sont passionnés, tu ne comprends pas. C’est peut-être un manque d’expérience de ta part, mais tu n’en vois pas l’intérêt. C’est peut-être que tu as toujours été satisfaite de ta vie, malgré les échecs et les déboires, assez pour ne pas ressentir le besoin de te comparer.

Finalement, ton sourire s’étire et tu hoches de la tête. - Je pensais que ce serait évident. Après tout, tu débattais d’art, de ton point de vue sur les différentes oeuvres, sur les artistes. Quoique, tu étais capable de débattre d’à peu près tout et n’importe quoi alors, le doute était permis. - L’art. L’art avec un grand A, même. C’est un peu comme l’amour avec un grand A, mais toi, tu vis d’art. Et d’amour aussi, grande romantique que tu es, encore à la recherche de ton prince charmant. Prince que tu as peut-être trouvé sans même t’en rendre compte, restant attachée à l’idée qu’il valait mieux refaire ta vie ici avant de te laisser tenter par une potentielle romance naissante. - Je chante, je danse, je dessine, je me suis aussi essayée à la sculpture, par le passé… Mais je peins, surtout. T’es intense comme personne, dans tout ce que tu fais, tes passions souvent éphémères bien que, la peinture, c’est celle qui revient le plus souvent. - Tant que je peux faire quelque chose de mes mains et créer, en fait. J’ai tenté la couture, je me suis intéressée à la décoration intérieure, j’aime juste… Créer. J’aime vivre ma vie en chanson, avec un tas de couleurs et de styles différents. J’aime découvrir aussi, j’aime essayer de comprendre comment est-ce que les autres voient la vie, souvent au travers leurs oeuvres, ce qui s’exprime au travers de tout ça. Le ton est léger et ton enthousiasme non feint. T’es une grande enfant, Jade. T’es une romantique. T’es une passionnée. T’es une artiste. Tu as ce feu qui brûle en toi, qui t’animes, qui t’amène à faire preuve d’une naïveté presque touchante, chassant les ombres venant d’un passé qui n’a désormais plus son importance. T’es une bonne vivante, Jade. T’es juste toi et tu n’as jamais eu de difficulté à l’exprimer, de quelque façon que ce soit.
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Posté le Mer 22 Avr - 19:24
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Quel intérêt de vivre à travers les autres ?
Il ne répond pas, hausse seulement les épaules. La question n’est pas tant de vivre mais de survivre après tout, de se raccrocher a des parcelles de vie tant qu’on le peut encore.
Vivre à travers les autres c’est prendre toute cette chaleur, la voler comme un égoïste et la faire sienne avant qu’elle ne décrépisse comme toutes les autres avant.

D’ailleurs il n’a pas besoin de répondre, voila que l’autre se met à parler à un rythme effréné, égrenant les phrases et les mots comme une semeuse naïve qui fait face au vent.  Certaines graines viendront peut être se perdre dans un sillon fertile
Les autres dériveront sur la lande.

Elle piaille tant en quelques minutes qu’il n’aurait pas assez de ses dix doigts pour compter toutes ses passions qui s’enchaînent les unes après les autres, aussi volages qu’un essaim d’abeille, mais bourdonnant pourtant avec la même force.

Il aurait pu rire
S’il était de ceux qui ont le rire facile.

Il y a quelque chose de léger dans le ton, de profondément sincère qu’il est pourtant presque impossible de se moquer.
C’est la franchise des contes et les mots magiques : Si on dit les mots avec assez de force et d’entrain alors ils se réalisent.

« Hmm »
Hoche la tête en levant les yeux aux ciel. Sa réponse n’est qu’un son qui résonne dans le fond de sa gorge, un son pensif et court qui tombe comme une pierre après ce monologue des plus enflammés.   « J’imagine que c’est une belle chose d’avoir une telle volonté de créer,  mais ça me semble très peu clair. » Mais il a autant de coups que de blandices sur le bout de la langue.

« On dirait que tu te perds un peu. Ou alors c’est seulement une impression ? » Peut être la phrase cingle ? Ou peut être pas. Orazio a toujours le ton égal, celui auquel on prête toutes les intention, celui dans lequel on s’imagine des choses qui ne sont pas.


« Et tu peins ? tu as des ambitions peut être ? » il relève le menton sur un air de défi, comme s’il avait besoin de faire ça pour toiser les gens du haut de sa grande taille. Ce n'est qu’une mimique toute en angles coupants qui jauge ceux sous ses yeux.
Qu’est ce qui t’anime ? Quel est ton feu ? Montre-moi donc.
Il parle d’ambition, il demande :
Que vaux-tu ?
 


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Posté le Jeu 23 Avr - 18:04
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Que ce soit clair ou pas, qu’il comprenne ou pas, toi, tu t’es exprimée avec le coeur. Tu lui as parlé de ce que tu aimais, de ce qui te passionnait et s’il s’agissait de l’art, c’était même quelque chose de plus grand que ça. C’est la vie qui te passionne. C’est la vie et cette myriade de couleurs, la vie et ces mélodies, la vie et tous ces gens différents qui se rencontrent, qui partagent, échangent et s’en sortent grandis, différents. T’es une grande optimiste. Tu n’as jamais abandonné ces verres fumés teintés de rose, malgré la noirceur d’une réalité écrasante qui fut la tienne. Tu n’as jamais perdu espoir. Tu n’as jamais baissé les bras. Parce qu’après la pluie vient le beau temps et lorsque la mélodie semble être étouffée d’un silence glaçant, ce n’est que pour mieux revenir d’un couplet inattendu.

Est-ce que tu te perds ? Tu sembles sincèrement réfléchir à la question, la tête légèrement inclinée sur le côté. - Uhm… Peut-être. Tu hausses les épaules. - Je l’ai dit, j’aime découvrir. Tant découvrir les autres que ce que le monde avait à t’offrir. Tu aimes l’idée de pouvoir t’exprimer de nombreuses façons différentes, de ne pas brimer ta créativité. Quant au ton employé par ton interlocuteur, tu n’y portes pas vraiment attention, n’ayant pas pour habitude de te sentir attaquée ni même vexée. Il était en droit d’avoir sa propre opinion. Pour ta part, si tu pouvais, certes, t’y perdre au travers toutes tes passions, ne comptant plus le nombre d’oeuvres inachevées parce que tu es passée à autre chose, tu y vois là ta façon de vivre. De profiter de la vie.

Viens ensuite une question d’ambitions. Avais-tu de l’ambition ? À quoi aspirais-tu ? Tu fais les cent pas, parce que ça aussi, ça demande une certaine réflection. Pas parce que tu ne sais pas, mais plus parce que tu te dois d’articuler ta pensée de façon cohérente. - Je veux marquer le monde. L’histoire. Les gens. C’est naïf mais terriblement vrai. - Par contre, je ne veux pas être populaire, je ne veux pas être sous les feux des projecteurs et je ne veux pas non plus de l’argent. Ou, enfin, pas une grande fortune. Parce que bon, t’as aussi besoin de vivre, mais t’as pas besoin d’être riche. Tu l’as jamais été. Et pourtant, t’as toujours été heureuse. - Je veux juste… Qu’on se souvienne de moi, quand je ne serai plus. Que mes oeuvres racontent mon histoire, qu’elles puissent faire voir aux autres la façon dont moi, je vois la vie.

Tu t’arrêtes dans tes cent pas, t’assurant de lui faire face. - Je veux traverser l’histoire et marquer les esprits avec ce que je suis capable de créer. Je veux inspirer les autres, aussi. Pas à faire comme moi mais à s’exprimer. À être authentique. Parce qu’il y a rien de plus beau qu’être soi-même. Tu dis ça avec un sourire franc. Un sourire qui témoigne de toute l’assurance que tu as dans t’es propos. Tu veux que ton nom reste tout comme ce serait une réussite pour toi de savoir que tu as inspiré quelqu’un à s’ouvrir au monde. Parce que tu sais le monde hostile pour tout ce qui ne rentre pas dans des cases bien définies, tu sais le monde écoeuré de ce qui peut être différent. Et pourtant, tu ne te considères pas comme une marginale. T’es juste un esprit libre qui n’en a que faire de l’opinion des autres.
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Posté le Jeu 23 Avr - 20:18
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« Hm. Attention, à trop marquer les autres tu finiras avec ta propre bande de copieurs. » Dit-il dans un rire comme un son étouffé qui résonne peu dans sa gorge.

Marquer le monde ?
Laisser une trace.
Cela il peut le comprendre, d’une façon peut être détournée car il avait longuement cherché à effacer les signes ses de traces. Mais il comprend cette angoisse, il n’y a rien de pire que d’être oublié par soit ou par les autres
c’est une angoisse constante
Un vide qui ne fini jamais de se désemplir
Un coup à se retrouver vain comme le tonneaux des danaïdes.

C’est un dessein humble, presque naïf mais d’une beauté sans égale.
C’est un petit feu qu’il aurait envie d’attiser.  Et c’est qu’il y quelque chose dans la fraicheur de ce sourire qu’il ne voit pas souvent. Tous et toutes ici avaient vécus d’horribles choses, de chutes ou d’histoire de survivance.
Peut être est-ce aussi pour cela que les sourire sont rares. Les siens ne sont pas franc comme celui qui lui fait face, mais qu’importe, il faut admirer celui des autres.

Il jauge, les bras croisés, tenant sa tasse maintenant vide du bout des doigts, avec une telle indolence qu’elle pourrait  tomber.  
c’est amusant ce silence après tant de paroles. Tant de ferveur effrénée pour prêcher ces passions aux oreilles atones et aux coeurs froids.
ça sonne bien vide dans cette galerie aux murs qui sentent encore la peinture fraiches.
ça sonne bien vide quand la voix s’est tu.


Alors il ne répond pas et lui tourne le dos. Cela pourrait être malpoli, après tout il s’en fiche un peu et ne s’embarrasse pas de telles choses.
Orazio, en quelques enjambées rejoint le bureau près de l’entrée, et dépose la tasse sur le bois clair.
Il attrape un carton de papier blanc qui sert habituellement à informer les visiteurs de quelques subtilités sur les expositions :
Encre, Huile sur toile, negatif
Pourtant sur le papier il ne note rien de tout cela.

Il attrape un stylo, trace quelques lignes gracieuses et savamment calligraphiées qui forment son prénom, et un numéro.


« Si d’aventure tu as quelques oeuvres à me montrer, j’aurais peut être un pan de mur pour toi. Si je les juges assez passionnées. » Il penche la tête et la regarde dans les yeux, ce n’est pas un air défi. Il préfère juger le feu. « Alors, quel est ce prénom qui devrait me marquer ? »

 


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