sweety kitty

Lorsqu’est arrivé le recrutement des nouveaux arrivants, ceux tombés depuis peu, tu as été contactée, te laissant ainsi savoir que l’un d’entre eux s’intéressait tout particulièrement aux transcendés. Si toi, ton domaine de prédilection, ça a toujours été les cristaux et les différents liens qu’ils pouvaient avoir avec l’histoire d’Althea, tu avais aussi commencé à t’intéresser plus sérieusement aux monstres qui avaient fait leur apparition sur votre continent jusqu’alors assez paisible. Tu t’intéressais donc aussi à la surface, à ce qu’ils avaient vécu, essayant de comprendre les potentiels liens existants entre tous ça. Entre votre chute et l’apparition des transcendés à la surface. Qu’est-ce qui liait les deux ? Ça soulevait aussi de nouvelles questions vis-à-vis des cristaux, de cette magie qui vous était jusqu’à peu réservée, désormais partagée avec ces monstres qui ne semblaient pas dotés d’une quelconque moralité.

C’est donc pour cela que tu as décidé d’aller à sa rencontre. Toutefois, tu préférais ne pas le faire sans être préparée. Alors tu avais dans ton sac l’un de tes journaux, celui qui renfermait toutes tes recherches sur les cristaux des dernières années, que ce soit des exemples d’utilisation ou tout simplement une liste exhaustive de tous ceux connus jusqu’à maintenant. Tu y avais aussi noté des bribes d’histoire, quelques pistes finalement non avérées concernant l’endroit où vous vous trouviez. Parce que tu n’avais jamais compris où se trouvait Althea. Un mystère qui n’était, hélas, pas le seul, vis-à-vis de votre situation.

Capitaine Ronron (quel nom débile) allongé dans une cage que tu amenais avec toi, voilà que tu te trouvais chez un vétérinaire. Tu avais décidé de faire une pierre deux coups, Claire t’ayant fait part qu’il ne semblait plus manger beaucoup. Tu mettais ça sur le compte du départ de Kyle, cependant, tu préférais en être certaine. Surtout que tu voulais pouvoir discuter avec le vétérinaire. - Oui, c’est bien moi. Ton regard se pose sur lui tandis qu’il se manifeste. - Gabriel, c’est bien ça ? Tu te lèves et lui adresses un léger sourire en coin, te montrant polie, courtoise surtout, à son égard, avant de te lever. - Je viens pour mon chat. Et pas que. Puis, ce n’était pas exactement ton chat. Tu n’avais jamais dit oui pour l’avoir dans ta maison. Il avait juste pris l’habitude de squatter ton bureau et s’endormir sur tes cuisses lorsque tu te perdais dans tes lectures.

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Tu le suis jusque dans la pièce, déposant ainsi la cage à l’endroit indiqué pour finalement l’ouvrir et lui donner la chance d’observer le chat. Tu fronces un peu les sourcils à sa question. - Ehh… Tu fais mine de réfléchir avant d’attraper ton holokit. - Ce n’est pas exactement mon chat. Son propriétaire l’a laissé à la maison. Et donc, de ce fait, tu n’avais pas tous les détails, comme le carnet de santé par exemple. Tu envoies donc un rapide message à Claire, pour savoir si elle avait ces informations. T’en es pas certaine, ne serait-ce que parce que ça n’a jamais été le genre de Claire de se préoccuper de ça. - Il ne mange plus depuis quelques jours. Ce pour quoi t’es ici. Du moins, ce pour quoi est-ce que le chat est ici. Toi, par contre, tu n’aurais pas insisté à être celle te présentant au rendez-vous si le vétérinaire n’avait pas été lui.

Tu l’observes donc faire avec le chat, ce dernier semblant presque bien allé. Ce qui n’était pas faux. Et si tu ne t’inquiétais pas en outre mesure du fait qu’il ne mange pas depuis quelques jours, tu préfères tout de même éliminer les potentiels risques qu’il pourrait avoir. - Vous venez tout juste d’arriver, pas vrai ? Tu dis ça pour faire la discussion pendant qu’il prend soin du chat sur la table. - On m’a parlé de vous. Et par eux, tu parlais des hautes têtes de la Vallée des Constellations. Les chercheurs. - Ou, enfin. Je fais beaucoup de recherches sur les cristaux et, dernièrement, sur ces... Monstres. Alors on m’a parlé de vous, compte tenu que, si je travaille sur les cristaux depuis des années, je pense que vous avez plus d’expérience que moi avec les transcendés. Un léger sourire sur les lèvres tandis que tu te lances sur le sujet. Tu ne t’embarrasses pas de savoir s’il s’agit de questions délicates ou pas, s’il veut vraiment repenser à la surface, préférant ne pas passer des heures à tourner autour du pot. Au moins, comme ça, il sait.