Moebius acquisse à tout ce que dit silencieusement Sandro. Il s'abreuve de ses mots. Sous son masque, il reste silencieux, il reste de marbre. Il ne sait pas ce à quoi il devra faire face, pas encore, mais bientôt, tout de suite, alors que les deux hommes arrivent devant une première porte gardée, qu'ils traversent aisément, ainsi il pourrait lui même revenir seul ici ? Il a un dernier regard pour la porte munit d'invisibilité alors qu'ils la traversent. Il faut bien un peut de protection quand on est reine il suppose, il comprend. Plusieurs porte sur les côtés, Moebius suppose que ça y est, ils sont au vrai marché, celui où on pouvait tout acheter. Mais il garde les yeux fixé sur le large dos de Sandro, il ne le quitte pas des yeux, bien qu'il le doit, lorsque les deux arrivent devant une dernière porte, rouge cette fois-ci. Moebius dégluti, il n'avait jamais rencontré en personne Valentine...enfin si on ne compte pas les fanfares lorsqu'il était revenu avec les autres munit des camions, il était un peu trop dans le coaltar pour y avoir capté quoi que se soit.

Il pousse un soupire, pousse la porte, et le voilà dans le bureau. A sa grande surprise il n'est pas seul avec elle. Son regard tout de suite ripe sur le visage rouge de Carmen. Oh. Bien vite il revient sur le visage de Valentine qui l'accueil à bras ouvert. Il effectue une mini révérence, et retire son masque qu'il laisse pendre au cou, ça serait de mauvais ton de rester masqué devant la reine. Il laisse tomber aussi sa capuche en arrière. Il hoche la tête lorsqu'elle parle du...test...Il la regarde se déplacer jusqu'au côté de Carmen, lui plaquer le bras.

Le cœur de Moebius ne bat pas à toute allure, il a un air un petit peu peiné pour la petite. Elle s'était révélée à eux à cause de lui, il ne trouve pas que couper un doigt pour ce genre de chose soit adéquat, donc elle doit forcément avoir fait quelque chose d'autre. Après tout Moebius aussi fait parti des révolutionnaires, et voilà qu'il était toujours là, accueilli. Il se rapproche de la scène et décroche le couteau planté sur le bureau.

Qu'est-ce qui vaudrait un doigt ? Une trahison, une mission importante échouée....il cogite mais ne demande pas, car il n'est pas là pour poser des questions, Moebius n'en pose jamais à ses clients lorsqu'il doit occire, c'est le job d'un tueur d'être silencieux et efficace. Il a l'habitude des lames.

serre les dents

son ton est doux, presque paternel. Il est désolé pour elle mais on ne se refuse pas à Valentine, non, il attendu ce moment depuis trop longtemps pour faire marche arrière et bien que Carmen ne soit qu'une jeune fille, elle était espionne, elle connaissait les risques du job, elle n'aurait jamais du accepter oh Carmen qu'as-tu fais ? Quel dommage, quel dommage...Il espère que le couteau est bien aiguisé, il espère pour ne pas la faire souffrir plus que nécessaire. Il s'approche enfin d'elle et de Valentine, et se penche au dessus de cette main bloquée. D'une main, il écarte le petit doigts du reste de la main, et maintiens avec force sa prise.

pas de compteur, pas de shhh, pas de tout ira bien, pas d'avertissement, ça ne ferait qu'empirer le moment. Il range le couteau un instant dans sa poche et attrape le petit doigt d'une main, et tire en arrière sèchement dessus pour le briser. Il fait outre les cris si elle crie, outre ses tremblement si elle tremble, il voulait juste que le passage soit plus facile pour le couteau, avec un os déjà brisé. Il rattrape le couteau ensuite et coupe coupe coupe, débarrasse Carmen de ce pauvre doigt, ça saigne en tout sens, Moebius à les mains plein de ce cambouis vital.

Une fois fini, il relâche sa main et vient la passer contre le front de la jeune fille pour l'essuyer, retirer les cheveux de devant, le salit de son propre sang, et déposer une bise contre son front comme maigre réconfort. Il est peut-être un tueur Moebius, il est peut-être un Monstre, mais il ne se départira jamais de cette douceur qui le caractérise, de protecteur. Il se retire et vient poser le couteau tout entaché sur le bureau avec le doigt, qu'il pose tout droit avec attention.

Il absorbe toute cette haine, lorsque tu dis ne me touche pas, ça le touche un peu, car lui aussi n'aime pas être touché importunément, mais il voulait te faire comprendre par ce baiser, que tu restes dans son cœur, la petite Carmen, c'était sa façon de demander pardon car ce n'est pas contre toi Carmen tout ça non, ça te dépasse largement, ça fait parti d'un plus grand plan. Vous deux n'êtes après tout que des pions. Et ça lui va à Moebius, de n'être qu'une lame dans la nuit, tout pour le bien de la communauté, et il fait confiance à Valentine, c'est grâce à elle après tout, si toute l'économie à avancé dans le désert, il lui doit beaucoup, il lui doit les récents liens avec Célestia aussi, ne vois-tu pas Carmen ? Tout ce qu'elle apporte ? Pourquoi avoir trahi pareil trésor dit ?

Les yeux de Moebius se redresse pour tomber dans ceux de Valentine, il maintien le regard sur elle tandis qu'elle le menace, et il ne peux s'empêcher d'échapper un petit rire, c'est plus fort que lui.

Allons je n'aurai pas bonne réputation si j'étais un petit oiseau n'est-ce pas ? c'est plutôt les piaillements de notre très cher qu'il faut craindre s'il y en a, mais ça ne changerai rien.

Rien pour elle tout du moins.
Il sera toujours fidèle, il lui fait aveuglément confiance. Lorsque Sandro rentre dans la pièce, Moebius lui adresse un sourire, mais il a pas vraiment le temps de lui parler ou quoi celui-ci a du boulot à rabibocher la peau de la main de Carmen avec le doc du coin.

Il attend patiemment la suite des évènements, maintenant qu'il est seul avec la reine, et il n'a pas a attendre longtemps avant qu'elle lui fasse un clin d’œil complice il glisse juste un tout le plaisir est pour moi lorsqu'elle fait par de son contentement, avec un rougissement en prime de ses joues lorsqu'elle mentionne Sandro ahah oui vraiment ? a-t-il envie de demander les sourcils froncés et clairement intéressé mais il se retient. Elle fait part des petits bijoux auxquels il a sa part et son regard au lieu de s’émerveiller, s'assagit, il redeviens un peu plus sérieux. Il replace son masque sur son visage.

Avec une arme polarienne à ses côtés, il pourra mieux protéger Kiana, c'était tout ce qui comptait, tout ce qui comptera toujours, la protection de Kiana. Il avait pris le sang de Carmen sur les mains pour cela, dans cet unique but n'avait-il pas hésité, car il savait qu'en entrant dans les petits papiers, en plus de servir la meilleure chance pour le désert, il aurait des accès, et qu'importe si c'est vendre son âme, il le ferait volontiers pour elle.
Pour elle
Désolé Carmen.
Il effectue une nouvelle révérence
Je vous souhaite une agréable journée, ma reine.
Puis il tourne les talons pour aller voir cette fameuse nouvelle cargaison.