Merlin a
des rires grands cristallins
dans la neige qui se perdent qui se sauvent à toute allure viennent se perdre dans les flocons
Merlin a
des mots d'enfants pour parler de ce qui lui plait il a tout le temps ici oui avec ses partenaires de jeu tout le temps pour s'amuser car aujourd'hui est jour de repos et il est temps de passer un peu de temps dehors de prendre l'air et bizarrement Merlin aime ça, lui qui pourtant avait vécu reclus toute sa vie, depuis qu'il est arrivé ici il a pu déployer ses ailes atrophiées, les soigner, et elles aiment s'envoler il aime oui voler, se défaire de tout ce qui pourrait l'ennuyer (et autant dire qu'il n'y a pas grand chose ici car il a été si bien accueillis)
oui même ici
même tombé du nid
Merlin est choyé comme l'enfant prodige qu'il est

Il n'a rien a craindre
l'insouciance dans les veines le monde à ses pieds bottés il est ah
l'ange qui apporte la providence la chance à vos côtés car il n'y a rien de plus chanceux que de voir
ses doux sourires
son rire célestien
votre monde à la rencontre du sien

Et aujourd'hui il prend les devant, monte sur une carapace, fonce fonce, ne regarde pas trop, aime la sensation du vent dans ses cheveux blond, il rit haut et son rire ricoche dans la brise, se perd aux quatre vents. Il fonce tant et si bien, tel un furieux qu'il n'est point, que le voilà à l'arrivée, à te rencontrer, ou plutôt, te rentrer dedans. Il s'étale à son tour de tout son long dans la neige fraiche, a fait un vol plané à l'arrivée.

Mais bien vite il se relève pour la première fois depuis ici, la peur au ventre.
Oh non que venait-il de se passer ??? et s'il t'avait fait du mal oh il se qu'il s'en voudrait ! Il se dépêche de finir de se relever de s'épousseter et le voilà à venir se pencher au dessus de toi ses cheveux en voile fin qui vienne tel un voile de lit, masquer ton joli visage à la nuit naissante, aux étoiles chantonnantes.

Il
te tend une main et sa voix s'élève, douce, pleine de remords :

Oh est-ce que vous allez bien ? Je suis désolé désolé je ne voulais pas vous faire voler, oh je ferais tout pour me faire pardonner, est-ce que vous avez besoin que j'appelle les secours ? rien de casser j'espère ?

Oh il ne saurait comment se faire pardonner s'il avait commis un tel méfait, voit comme il est tout penaud devant toi il ne pense même plus à ses collègues qui sont tous la bas, de l'autre côté de la piste, en train de discuter de rire sans lui, qui ne font pas attention à ce qu'il se passe ici, entre vous deux.

Si un enfant avait été à sa place oui, il y aurait eut tellement plus de dégât, un autre petit ange tombé trop tôt, voilà ce qui serait arrivé, un angelot dans la neige comme lui, les ailes déplumées comme lui, et par sa faute, le corps brisé trop tôt, non il ne veut pas y penser mais elle a raison, la belle déesse devant lui, qui le sermonne, qui le gronde, et Dieu sait que Merlin n'a pas l'habitude d'être grondé, il ne comprend pas vraiment ce visage qu'elle lui affiche, il est illisible à l'ange de ces contrées alors il reste un instant, bras ballants, ne sachant que faire, comment se faire pardonner, et voilà que ça arrive
les
larmes
qui pointent le bout de leur nez
elles sont là elles ne veulent plus le quitter
il renifle fort, essaie de l'être, de fort, de se faire plus grand, voyons Merlin tu n'es plus un enfant ! Mais Merlin est encore si petit dans son cœur, qui se bouleverse d'une bourrasque, d'un coup de vent, d'une voix un peu plus ferme, d'un regard quelque peu foudroyant.

Oh oui ça me servira de leçon, vous n'êtes pas fâchée j'espère...

et ses index se tamponne entre eux, il emmêle bientôt ses doigts, les tords, ne sait qu'en faire, ses joues sont cramoisie de honte, et ce n'est pas à cause du froid qui lèches ses dernières, car sous sa grosse doudoune verte, il a bien chaud. Il met enfin les mains dans les poches, tape la poudreuse de ses grosses bottes, avant de sortir d'une de ses poches, une sucette style chupa-chups. Il la tend à la belle dame.

Tenez...pour vous....C'est goût Polar-Cola

Il l'a depuis un moment mais elle est toujours bonne non ?
l'ange croit
l'ange se veut clément, car c'est de sa faute un peu tout ça
comme une providence tombée maladroitement, entre vous deux, une femme qui pleurs ses enfants et un ado qui pleure sa mère. Mais ça ne se lit pas sur vos visages, le tiens, est quant bien même fatigué Mathilde et celui de Merlin, est peint de l'ingénue naïveté de sa condition d'adolescent en cage doré. Voit, les pleurs sont déjà oubliés.

Vous êtes seule ? je suis venue avec mes collègue de jeu...euh...de travail...c'est un travail oui...

Il a toujours du mal à le considérer comme tel, car lui, ne fais que s'amuser, encore et encore, à tous ses champions, tous ses sorts, tous ses click click click saccadés, en haleine, qui lui donne le sourire, qui lui donne soupir angélique, qui lui donne son auréole, et le fait sacré. Mais ça il ne te le dis pas, il le garde au chaud tout contre lui, car c'est privé, car c'est secret, qu'il est mi humain mi ange, et que c'est pour cela que malgré qu'il soit garçon, il ait de long cheveux blond, car les anges sont sans genre, et le siens, il le relègue aux story althéagrame en mode "vu" sans jamais de réponse. Enfin c'est sa manière de voir les choses, à Merlin, car il n'a pas beaucoup croisé de garçon comme lui, car il a toujours été enfermé, car il se croit un peu spéciale, peut-être aurait il peur d'apprendre qu'il n'en ait rien, mais ce n'est pas vrai n'est-ce pas ? Ici, tout le monde est spéciale, vous avez survécu aux enfers, vous êtes au paradis, et lui est un ange qui a bien failli être déchu, mais a survécu.

Contre...le monde entier...? Merlin ne comprend pas, et un point d'interrogation se peindrait bien sur son visage, il fronce les sourcils, non pourquoi en vouloir ? pourquoi être empli de sentiments mauvais alors que vous êtes au paradis, pourquoi donc dit moi ? Ce monde est si beau ! il est empli de beauté ! de choses à voir, à toucher, à sentir, à goûter, à découvrir, à rire, à s'amouracher innocemment, on s'attache à ce monde, il est meilleur que celui d'en haut, regarde après tout il peut maintenant parler aux oiseaux ! il est enfin sorti de chez lui ! et ce n'est pas du tout aussi effrayant qu'il pensait ! Même si sa maman lui manque, il sait que là où elle est maintenant, elle doit bien y être, dormir paisiblement, il sait qu'elle ne l'aurait pas quitté pour rien au monde, alors Dieu a du la ramener à lui, c'est pour ça qu'il ne la cherche pas ici bas, elle ne l'aurait jamais abandonné, pas son ange adoré.

Elle attrape la sucette, Merlin sourit, comme si il venait de réparer sa bêtise, voilà maintenant vous êtes quitte n'est ce pas ! Il frotte ses mains entre elles, et regarde au loin, une main en visière au dessus de ses yeux, il regarde le reste de son groupe, ils sont tous en train de rigoler, ils n'ont sûrement pas vu que l'ange s'est éclipsé. Puis il retourne son visage vers toi, c'est vrai ? tu es contente de le voir ? de le rencontrer ? Merlin est tout excité et il montre un large sourire, de belles dents blanches.

Moi aussi je suis content de vous avoir rencontré ! C'est le destin, le destin est toujours à l’œuvre, rien n'est par hasard ! c'est la volonté de Dieu ! Il hoche la tête négativement, je ne travaille pas sur des carapaces je suis...et il dit en chuchotant, je suis pro gamer....mais shhhhh il ne faut pas le dire fort on sait jamais s'il y a des fan dans le coin, je veux pas attirer des ennuis à mes collègues.... et autour de vous il n'y a que l'immensité blanche, et les carapaces, on se demande bien ce que Merlin fume ça doit être sûrement aussi doux que lui.

L'ange sautille autour de toi dans la neige puis il glisse et tombe en arrière, alors il dessine l'ange dans la neige en riant.

Je n'ai jamais vu autant de neige !!! jamais jamais !!! vous vivez depuis longtemps au paradis ? moi je suis tombé il y a pas longtemps ! Tout est si différent ici...

et il se tait, regarde les nuages au dessus de votre tête, comment telle magie peut être ? c'est bien le dessein de Dieu tout cela. Il est heureux Merlin, il ne descelle pas ta peine, comment le pourrait-il ? lui qui a vécu toute sa vie dans un cocon doré ? lui qui a tout vécu dans un petit coin du ciel dans l'autre monde, un petit carré où il était protégé de tout, rien ne l'a jamais ne serait-ce qu'effleuré il est une page blanche, un ange en somme qui n'a jamais rencontré démon.

Il se redresse sur ses coudes, fait le ciseaux avec ses jambes dans la neige.
Il fronce les sourcils
Merlin
Il ne comprend pas bien
Un enfer ? ici ? mais comment est-ce possible ?
Ne se rend-t-elle pas compte qu'elle a été choisi par Dieu ? Qu'elle est libre ici comparé à l'ancien monde ?
Merlin essaie de comprendre il réfléchi dans sa caboche mais non, rien ne vient, il ne comprend pas, comment le pourrait-il ? intouché par la vie ? il ne veut pas savoir.
Pourtant quelque chose en lui
une peine vieille comme le monde
de celle que l'on partage
la peine des autres
qui s'étend comme une toile d'araignée vient questionner les enfants qui sont bien grands.

Tous vos espoirs ? comment cela est possible.

Il regarde ses pieds bien engoncés dans de grosses bottes de neige, il les fait se toucher, plusieurs fois, comme on ferait toucher deux doigts, il réfléchi à tout ça. Sûrement qu'elle ne s'est pas rendu compte du dessein de Dieu, oui ça doit être ça, elle doit encore faire le deuil de l'ancien monde, elle n'a pas encore voulu accueillir le nouveau. Oui c'est cela, mais il ne le dit pas à voix haute, quelque chose, une petite voix, qui lui dit qu'il ferait mieux de se taire. Il se redresse pour mieux s'asseoir dans la neige, devant toi, relève son visage pour te regarder par le bas.

Au fait je m'appelle Merlin, oui, il vient tout juste de se souvenir que c'est important les présentations, et vous, vous travaillez dans le coin ? fin non je sais que vous êtes là parce que vous aviez rendez vous, mais je voulais savoir votre vrai travail comme je vous ais dis mon vrai travaille oui.

C'est qu'elle a l'air d'humeur bien nuageuse, la dame, il n'est pas doué pour les relations sociales, son truc à lui c'est les jeux, oui il est bon là dedans, mais alors faire une conversation, pouah ça le ferait suer s'il n'était pas aussi libéré du jugement des autres sur ça personne.