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end | i can't get you out of my heart (lexie)
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Posté le Sam 18 Jan - 14:38
Ridley
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OK I win you've finally lost me Your letting me go, It's true I'm falling apart


lexie & ridley



i can't get you out of my heart


T’acceptes de visiter Polaris, pas tant par intérêt que par capitulation. T’as pas envie de la contrarier, de revoir des larmes perlés au coin de ses yeux. Puis c’est même plus que ça, c’est aussi que tu l’aimes encore, tellement, que t’as envie d’être avec elle. Tu sais que tu devrais pas, que tu devrais continuer d’essayer de tourner la page, mais t’en es bien incapable lorsqu’elle est devant toi. C’est Lexie, la femme de ta vie, la seule que t’aies jamais aimé. Et si t’enfuir aurait été la solution idéale - celle que tu avais d’ailleurs vaguement tenté - t’en étais bien incapable à présent. Parce qu’elle tient ta main et t’es pas certaine d’être capable de t’en dégager ou d’en avoir envie surtout. Alors tu la suivrais peu importe où elle t’emmènerait, ça n’a pas d’importance. Elle pourrait t’amener au détour d’une ruelle sombre que tu ne t’y opposerais pas. Quoi que. Non. C’est pas le moment de penser à des scénarios moins appropriés. C’est pas comme si t’avais envie qu’elle te plaque sur le premier mur et que vous compensiez le temps perdu. Pas du tout même. Tu soupires légèrement, agacée par les réflexions que tu te fais sans pouvoir les contrôler et par ton coeur qui continue de se débattre avec force dans ta poitrine. C’est pas si étonnant que t’arrives pas à tourner la page considérant que tout de ta personne réclame sa présence. Qu’importe ce que la part rationnelle de ton esprit pense, qu’importe le mal qu’elle peut te causer, tu l’aimes beaucoup trop. C’est probablement ce qui te tue un peu plus à chaque fois que tu réalises que c’est peut-être pas le cas pour elle.

Mais bon, t’essaies de t’éloigner de toutes ces réflexions, de ces réalisations pas trop plaisantes, en lui posant une question. C’est toujours plus simple de rester maitresse de toi-même lorsque tu as un point sur lequel te concentrer, quelque chose qui s’éloigne de tes émotions. T’as souvent cru être la plus rationnelle de vous deux, celle qui parvenait à contenir ce qui débordait, mais la vérité c’est que si tu l’as peut-être déjà été, c’est loin d’être le cas maintenant. Non, maintenant, il t’apparait presque impossible de ne pas te laisser emporter par ce que tu ressens. Puis, il y aussi une pointe d’intérêt dans ta question, ce n’est pas qu’une technique pour te calmer. Tu te demandes ce qu’elle fait de ses journées, si ça lui plait, si elle est heureuse. C’est beaucoup d’interrogations derrière la simple question que tu lui as posé, mais t’as pas non plus envie de la bombarder. Surtout parce que t’es pas certaine de vouloir toutes les réponses. C’est égoïste, tu le sais, mais t’as pas envie de la savoir heureuse ici, sans toi. Parce que toi tu l’es définitivement pas sans elle. Mais tu ne dis rien, tu l’écoutes silencieusement alors qu’elle répond d’abord avec une généralité, puis avec une précision. « Tu fais encore exploser des choses ? » Pointe d’inquiétude dans ta voix. T’as jamais été particulièrement fan de l’occupation de Lexie, parce que ça la mettait en danger (et ce même si tu c'est que c'est plus complexe qu'une simple question d'explosion). T’espères que c’est pas encore le cas à présent. Au moins que Celestia ait une utilité en la gardant en sécurité, en lui demandant d’accomplir des tâches sans danger.

T’as envie de poser plus de questions, d’essayer de comprendre ce qu’elle fait de façon plus exacte. Mais tu réfléchis trop et ça lui permet de te devancer en te retournant la question. Tu te tends légèrement, incertaine de si tu veux lui répondre. Une part de toi savait qu’elle serait aussi intéressée que toi. C’est, après tout, une des rares occasions que vous aviez pour rattraper le temps perdu, catch up en quelque sorte. Il te faut donc un moment pour trouver une façon de présenter la chose. Parce que tu peux pas lui dire que t’as rejoint l’armée de Caer Hrid dans le seul objectif de détruire le pas qui te l’a enlevée. D’abord parce que c’est pas quelque chose à dire dans Polaris, mais surtout parce que t’es consciente que c’est complètement dingue. Qu’il y a a quelque chose qui a vrillé dans ton esprit, que t’es plus tout à fait toi-même. « J’ai fait la même chose que toi, j’ai mis mes connaissances à profit. » Et on pourrait croire que tu parles de t’être reconvertie en médecin, t’aurais pu après tout. Mais non, t’as choisi de retourner vers la violence juste pour avoir l’opportunité d’assouvir tes envies de vengeance contre une nation entière. « J’ai rejoint l’armée. » Tu lâches la chose aussi platement que ça, d’une voix basse comme si ça suffirait à ce que ta réponse lui échappe. T’aimerais bien, t’es pas certaine de vouloir savoir ce qu’elle en penserait.

Ce pourquoi tu t’empresses de reprendre la parole, de répondre à l’autre question. Juste pour pouvoir rebondir sur autre chose, pour faire semblant qu’il n’en est rien, que t’as pas décidé d’emprunter une voie dangereuse et destructrice. « Puis Caer Hrid c’est… différent ? Je saurais pas trop l’expliquer, mais c’est comme un retour dans le passé, on se croirait au Moyen-Âge sans trop avoir les désagréments. » Il ne fait aucun doute que t’apprécies l’endroit où tu habites à présent. Tu trouves la vie dans ton nouveau pays fascinante et t’aimes bien la vie que tu pourrais y mener. C’est juste qu’il manque le principal, il manque Lexie. Et c’est pour ça que ce n’est pas parfait, la raison pour laquelle tu ne peux pas vraiment y être heureuse. Tu ne le fais pas remarquer, mais ça te parait évident. T’es heureuse quand elle est là, t’es bien lorsque sa main est dans la tienne et t’as pas droit à ça à Caer. C’est bien la seule tache sur le portrait de ta vie. « Je suis certaine que ça te plairait. » Est-ce une façon de lui dire que t’aimerais la voir là-bas ? Bien sur, parce que une évidence à tes yeux. Tu te doutes qu’elle trouverait une excuse, maintenant ou plus tard, pour ne pas pouvoir s’y rendre, mais il faut croire que t’as toujours pas appris ta leçon.  


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Posté le Sam 18 Jan - 17:27
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Lexie & Ridley



I CAN'T GET YOU OUT OF MY HEART


Ce que tu fais depuis que t’es ici ? Tu mets tes connaissances à profit aux recherches de Polaris, parce que t’as qu’un seul objectif, une seule envie et c’est de remonter à la surface. C’est l’une des premières choses qui t’a traversé l’esprit lorsque t’es tombée ici avec Ridley, à savoir tout faire ce qui était en ton pouvoir pour retrouver ta vie d’avant. Tu sais pas trop ce qu’il s’est passé, pourquoi est-ce que vous avez pas réussi à vous retrouver à la même place, tu sais juste qu’elle s’est retrouvée à Caer Hrid et toi, ici. Ça a compliqué votre situation, d’autant plus que toi, de ton côté, tu pouvais pas sortir et tu peux pas t’empêcher d’avoir peur pour elle, pour toi, faute de votre relation, craignant qu’on t’accuse de chercher à trahir Celestia. C’est ce qui vous a mené là où vous en êtes aujourd’hui, toi qui lui tiens la main presque désespérément, de peur qu’elle ne s’en aille, de peur qu’elle parte et que tu te retrouves de nouveau seule. C’est ça qui a creusé ce fossé entre vous, qui a forcé ce vide dans vos vie, l’absence de l’une et de l’autre. T’as toujours pas trouvé de solution pour ça, t’as pas encore trouvé comment combler ce manque, revenir vers elle, la ravoir dans ta vie quotidiennement alors tu fais la seule chose qui te vient à l’esprit, la seule chose qui te permettrait de retrouver ce que t’a perdu, à savoir, donc, remonter à la surface, pouvoir prétendre à une vie normale auprès de celle que t’aimais.

- Non, ça va. J’évite de faire exploser des choses.

De toute façon, c’est pas la priorité de Celestia. Pour le moment, vous n’aviez toujours pas cherché à faire exploser quoi que ce soit dans votre quête pour la surface. Ça t’empêche pas de te démarquer dans ton domaine, toi qui as toujours travaillé avec le concret, toi dont les recherches se portaient toujours sur des choses réalisables plutôt que la théorie. Parce que vous n’aviez pas besoin de théories, de spéculations, de quelques idées lancées sans possibilité de les réaliser. Ce dont vous aviez de besoin, c’était d’une solution. Ce que toi tu désirais plus que tout, pour ainsi pouvoir retrouver celle qui faisait encore battre ton coeur après tout ce temps.

Elle aussi, de ce qu’elle dit, semble avoir fait la même chose que toi, à savoir mettre à profit ses connaissances, mais pour Caer Hrid. Tu fronces un peu les sourcils, te demandant pourquoi, si elle s’est tournée vers la médecine, elle n’est pas venue avec toi à Polaris ? Après tout, votre avancée technologique n’était pas comparable aux autres pays et cela concernait aussi la médecine. De ce fait, tu penses qu’elle aurait pu être bien, ici. Que vous auriez pu être heureuse, ensemble. Ou, enfin, c’est ce que tu crois, jusqu’à ce qu’elle poursuive, jusqu’à ce qu’elle t’annonce qu’elle avait rejoint l’armée. C’était une possibilité que t’avais exclus, sûrement parce que tu voulais pas trop y penser, parce que tu préférais te dire qu’elle était en sécurité. T’as pas le temps de dire quoi que ce soit sur le sujet qu’elle poursuit, mais t’oublies pas pour autant. Militaire. Ça te plaît pas de savoir ça. Tu te dis que tu aurais voulu savoir avant. Ou alors ne pas savoir du tout. Parce que tu sais que, à partir de maintenant, t’allais t’inquiéter. Plus que tu ne le faisais déjà du moins.

Doucement, tu secoues la tête de droite à gauche. Que ça te plaise ou pas, c’était pas un facteur valide dans l’équation. C’était pas quelque chose sur laquelle tu pouvais t’attarder, préférant donc ne pas y penser, à ce que tu aimerais, à si cette vie à Caer Hrid, celle qu’elle te présentait, te plairait. Parce que malgré ces convictions qui t’animent depuis le début de votre descente aux enfers tu te dis que tu pourrais y renoncer, à remonter à la surface, si c’était pour être avec elle. Tu pourrais vivre n’importe où, ici ou ailleurs, au beau milieu de nul part, même, si cela signifiait vivre avec elle. Mais tu peux pas. Alors ça sert à rien de te faire du mal inutilement. Ta place était ici et partir n’était, hélas, plus une option pour toi.

- Pourquoi retourner dans le passé si tu peux vivre dans le futur ?

Question simple que tu ponctues en désignant tout ce qui vous entoure. Polaris. C’était un peu la vision que t’avais, à l’époque, lorsqu’on te parlait de ville futuristique. Ironique quand on c'est que t'es celle qui désire tant revenir à votre vie d'avant.

- Tu pourrais aussi mettre à profit tes connaissances ici. Leurs avancées médicales sont telles que t’aurais pas le temps de t’ennuyer et tu pourrais apprendre un tas d’autres trucs.

Tu vantes Polaris. T’as surtout envie qu’elle vienne ici. Qu’elle vienne vive avec toi. Que votre vie commune n’attende pas votre retour futur à la surface. Parce que toi, tu peux pas aller à Caer Hrid. Du moins, tu penses pas pouvoir sans que ta tête ne soit mise à prix et ça, ça t’intéresse pas spécialement. T’as pas envie de vivre avec une menace de mort pesant au-dessus de ta tête et ça, même si c’est pour te retrouver dans les bras de Ridley.

- Tu me manques.

Tu répètes ces mots qu’elle t’a dit, ton regard venant chercher le sien. Il n’y a rien de plus vrai que ça, et ce, même si tu ne le laissais pas paraître au quotidien, même si ton comportement semblait vouloir dire le contraire. Parce qu’elle te manque. Son absence te pèse. Et t’es malheureuse, sans être. La seule chose qui te tient en vie, c’est la possibilité d’un futur avec elle. C’est la seule chose qui t’empêches de sombrer, qui t’empêches de baisser les bras. C’est ce à quoi tu te raccroches, même si ça fait mal, même si tu lui fais mal, parce que t’as espoir. T’as vraiment espoir de pouvoir vieillir avec elle. De ravoir une vie normale. De l’épouser. T’as pas le choix de garder espoir, autrement, tu sais pas trop où est-ce que l’obscurité que tu chasses à l’aide de cette lumière pourrait t’amener.


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Posté le Sam 18 Jan - 23:15
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i can't get you out of my heart


Au moins elle ne fait plus rien exploser. Ça devrait te rassurer de savoir ça, de pouvoir te dire que dans toute cette histoire, elle ne soit plus en constant danger. C’est ce que tu pourrais penser, inconsciente de la situation exacte dans laquelle elle se trouve, celle qui vous impose d’être séparées. Pourtant cette assurance, cette pointe de soulagement ne suffit pas à chasser le malêtre que tu ressens, la douleur que la séparation te cause. Puis autant le dire, ce n’est pas parce que tu la sais loin d’explosif que tu cesserais de t’inquiéter pour elle. Mais ça te détend quand même, juste assez, pour que tu te permettes un petit commentaire : « Parce que t’en es capable ? » Ça donnerait presque l’impression de normalité, toi qui l’embête, qui souligne ses penchants plus explosifs. Tu l’as fait à de nombreuses reprises avant la chute, probablement à chaque fois qu’elle revenait d’un déploiement. Ça a longtemps été une façon pour toi de passer ton inquiétude, une démonstration de tes meilleurs côtés qui semblent revenir en raison de sa seule présence. Ça n’a rien d’étonnant, elle a toujours eu cet effet sur toi, cette capacité de te rendre meilleure à chaque occasion et son absence a eu l’effet opposé, te rendant plus aigrie, plus dure que tu ne l’as jamais été avant la chute.

C’est pour ça que l’armée te convient. Ce pourquoi t’as décidé de suivre cette voie plutôt que te tourner vers la médecine, l’autre pan de ta vie d’avant. T’as même pas hésité, c’est devenu une évidence lorsque t’as commencé à vriller et te dire qu’elle était passée à autre chose. Une ligne de pensée qui te revient en tête lors Lexie reprend la parole en soulignant la possibilité de vivre dans le futur plutôt que dans le passé. Tu fronces légèrement les sourcils. Tu comprends qu’elle évoque la ville, tu vois son geste, mais tu ne peux pas t’empêcher de te demander si elle ne parle pas d’autre chose. Si elle ne parle pas de vous et tu fiais que tu serais mieux de tourner la page. « Le présent me convient très bien. » À quoi bon vivre dans le futur ? Vivre ici ? Tu pourrais être avec elle, certes, mais être dans le même pays qu’elle ne sert à rien si elle est passée à autre chose. C’est pas un futur sans elle que tu veux, qu’il soit à Caer Hrid ou dans cette stupide ville. Alors tu restes donc fermée aux arguments qu’elle avance. Qu’importe qu’il y ait des avancées technologiques dans la médecine, tu n’en pratiques plus. Même l’idée de pouvoir apprendre te laisse complètement de glace. « Je ne pratique plus la médecine Lexie. » Tu n’y a pas touché depuis la chute ou plutôt, pas depuis que vous êtes séparées. T’as même pas chercher à t’intéresser aux possibilités que la magie offrait en ce sens, t’as juste… écarter cette part de toi-même. D’abord par pragmatisme, jugeant qu’il y avait plus important comme assurer la sécurité des autres. Ensuite, ça a plutôt été parce que tu te sentais plus de prendre soin des autres. T’es bien trop rongée par la rancoeur de toute façon.

Ainsi Polaris ne t’intéresse pas, mais il faut dire qu’il n’y a que très peu de choses qui t’intéressent dans ta vie actuelle. Tu sais juste que tu ne pourrais pas vivre dans un pays que t’as envie de détruire de tout ton être. Quoi que. Est-ce que tu refuserais vraiment si la proposition t’était faite ouvertement ? Est-ce que tu saurais vraiment dire non à Lexie si elle te le demandais ? T’aimerais dire que tu serais capable, mais t’en es pas certaine. Les liens que tu as su tisser à Caer Hrid te sont évidemment importants, mais au final, y a-t-il quelqu’un qui peut se mesurer à elle ? Tu sais bien que la réponse est négative. Personne en ces quelques années de séparation n’a su prendre sa place dans ton coeur, personne n’a pu la remplacer et tu doutes que ça arrive un de ces jours.

Ta réflexion s’arrête pourtant d’un coup lorsqu’elle reprend la parole, te renvoyant les mots que tu as soufflés un peu plus tôt. Tu t’arrêtes d’un coup sec, ton regard se braquant brièvement dans le sien. Tu sais pas si t’as envie de rire ou de pleurer. Tu ne sais juste pas quoi faire face à ce sentiment réciproque auquel tu ne t’attendais pas vraiment. « Tu peux pas dire ça. Je… » Tu lui permets pas de te dire ça. Parce que tu sens ton coeur se serrer, tu sens une petite flamme d’espoir s’y installer face à ces mots. Tu voudrais tellement penser qu’elle t’aime encore, de savoir que t’es pas la seule à souffrir de la situation. Tu retires ta main d’un geste brusque, le contact t’étant presque insupportable sur le coup, douloureux surtout. « C’est toi qui a annulé nos derniers rendez-vous. » Le reproche que tu lui fais est évident. Vous n’auriez pas à être séparées autrement, vous auriez pu vous voir à plusieurs reprises pendant les dernières années. Ça n’aurait pas été comme avant, mais ça aurait été quelque chose sur quoi vous tenir. « Je sais que ton travail est important pour toi, mais aux dernières nouvelles, c’est avec moi que tu es fiancée, pas le centre de recherche. » Tu lui renvoies ses mots sans gênes alors que ton poing se serre dans l’énervement. Tu sens à nouveau tes griffes se planter dans ta peau alors que tu te recules d’un pas. Tu voudrais oublier la douleur que ça te cause, mais il n’y a pas moyen. T’aimes pas avoir l’impression qu’elle se joue de toi, tu le supporterais pas. 


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Posté le Dim 19 Jan - 0:07
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Lexie & Ridley



I CAN'T GET YOU OUT OF MY HEART


Tu fronces légèrement les sourcils à ses mots. Le présent lui convenait ? Que devais-tu comprendre, de ces mots ? Que votre situation lui allait ? Qu’elle avait vraiment tourné la page ? Que tu devais te méfier de cette Erina ? Tu sais plus trop comment tu te sens, pas convaincue de savoir ce qu’elle tentait de te dire. Parce que si vous étiez ensemble par le passé, si vous alliez être ensemble dans le futur, il n’y avait pas plus triste, pour toi, que ce présent sans elle. T’avais jamais été aussi misérable que depuis que tu n’es plus avec elle, peu importe ce que tu laisses paraître, peu importe ce que tu prétends aux autres. Alors non, tu comprends pas. Tu veux pas comprendre non plus, t’as peur de ce que ça pourrait vouloir dire. T’as peur qu’elle te dise que tout ça, ce rappel de votre passé, ne servira à rien. Qu’elle t’accorde sa présence, bref passage dans ton quotidien, sans pourtant vraiment être intéressée à te ravoir dans sa vie. C’est pas vraiment un truc auquel t’a pensé, peut-être parce que comme toi, t’étais pas capable de l’oublier, elle aussi ne le pouvait pas. Puis, elle t’avait dit que tu lui manquais. Ça voulait sûrement dire quelque chose, non ? Que ce présent, c’était pas la vie qu’elle voulait. Parce que toi, c’était pas celle que tu voulais, c’était un mal nécessaire pour un futur heureux.

C’est sûrement la première fois que tu prends la peine de réfléchir à quelque chose à laquelle t’aurais dû penser bien avant. Ça fait cinq ans. Cinq ans que vous êtes tombées ici, presque autant que vous viviez loin l’une de l’autre. Elle avait sûrement changé. Tu l’entends lorsqu’elle t’annonce qu’elle ne pratique plus la médecine. Est-ce que ça change vraiment quelque chose ? Non, parce que c’est Ridley. Parce que Ridley, tu l’aimes inconditionnellement, parce qu’il n’y en aura jamais une autre qu’elle dans ton coeur et dans ta tête. Qu’elle pratique, ou pas, la médecine. Tu te doutes pas que c’est plus profond que ça, que cette douleur que tu lui infliges n’est pas chose aisée à vivre. Toi, t’arrives à vivre avec parce que tu en connais les raisons, mais elle ? Elle a ton silence pour seule réponse. Un silence que tu lui imposes sans lui donner de raison, ne cherchant même pas à justifier ton absence. Tu le pourrais pas, de toute façon. Tout ce que tu peux faire, c’est lui dire qu’elle te manque. Lui faire savoir que tu l’as pas oublié. Que tu penses encore tous les jours à elle.

Encore une fois, t’as pas réfléchis. T’as parlé, t’as exprimé ce que ton coeur te hurlait et ce, même si t’étais la coupable dans toute cette situation. T’as pas le droit de lui dire qu’elle te manque, c’est de ta faute si vous ne vous étiez pas vu depuis des mois, des années même. De ta faute si elle n’avait pas reçu plus de messages, que quelques banalités pour excuser ton absence. Ça t’empêche pas de le dire, t’aurais peut-être juste dû prendre en considération les possibles conséquences de ces paroles. Comme sa main qui se retire de la tienne alors qu’elle s’éloigne, ce regard qu’elle te lance en plus de ces quelques paroles acides. T’encaisses, parce que tu peux pas vraiment faire plus, parce que tu peux pas lui expliquer ce qu’il se passe, la raison de ton absence. T’en crèves d’envie, pourtant, de vider ton sac, de tout lui dire, d’insister que tu voulais pas de ça, que la situation t’es tombée dessus et qu’on t’a pas donné d’autres choix. Encore plus lorsqu’elle relève vos fiançailles, cette bague qu’elle t’avait offert, celle que t’avais jamais retiré, convaincue que t’allais la marier un jour ou l’autre.

- Je sais, Ridley.

Tu t’avances vers elle. Tu veux pas la laisser s’éloigner.

- Il y a pas une journée qui passe sans que je pense au jour où on ne sera plus que fiancées.

C’est stupide, ce que tu fais. Tellement stupide. Parce que t’as pas le droit de dire ça, pas alors que t’es celle qui a toujours annulé tous vos rendez-vous, comme elle te l’a si bien rappelé. Mais t’y peux rien. Tu sens les émotions qui débordent. C’est une mauvaise chose. Parce que tu pourrais parler. Tu pourrais trop en dire, si tu continues comme ça. Tu reviens donc t’emparer de sa main, entrelaces tes doigts avec les siens, ton regard cherchant le sien.

- Viens ici, Ridley. Viens vivre avec moi. Épouses-moi.

Tu peux pas réfléchir convenablement lorsque ça la concerne elle. Encore moins lorsqu’elle est là. Pas alors que tu peux tenir sa main pour la première fois depuis si longtemps. Pas alors que tu peux te rapprocher d’elle, ta main glissant sur sa joue. Pas alors que tu approches son visage du tiens, que tu inclines le visage pour venir poser tes lèvres sur les siennes. C’est une façon comme une autre de te taire, de pas trop en dire, de pas te trahir. Tu sais pas trop comment est-ce que t’en es arrivée là, quelques instants plus tôt t’en étais à presque la supplier de t’accompagner, de passer un peu de temps avec lui. Sûrement parce que c’est que ça que tu veux, en fait, depuis votre séparation. Être de nouveau avec elle. L’avoir avec toi. Pouvoir de nouveau goûter ses lèvres. Prétendre que ces dernières années n’ont jamais existé.


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Posté le Dim 19 Jan - 4:22
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i can't get you out of my heart


Tu t’attendais pas à ce qu’elle te dise que tu lui manquais. Oh. C’est ce que tu veux entendre à quelque part. Tu cherches absolument des indices que tu peux te raccrocher à quelque chose, que ton amour n’est pas en vain. Et pourtant, peu importe à quel point tu veux l’entendre, tu ne te sens pas d’accepter ses paroles. Parce que ça te fait mal, parce que tu comprends pas comment elle peut te dire ça maintenant et agir comme elle le fait le reste du temps. C’est pour ça que tu lui renvoies les rendez-vous annulés, que tu lui reproches le fait qu’elle semble plus fiancée à son travail qu’à toi. Tu voudrais penser que c’est pas le cas, de te rattacher aux quelques mots doux qu’elle t’a soufflé depuis que t’es tombée nez à nez avec elle. Sauf que tu peux pas, parce que tu parviens pas à oublier les années de séparations, la douleur que ça t’a causé. Tu comprends pas son comportement parce que sa façon actuelle d’agir est à des lieues des messages qu’elle a pu t’envoyer ou des vagues excuses qu’elle a pu t’offrir à chaque lapin qu’elle t’a posé. C’est pour ça que tu cherches à t’éloigner. Un peu de distance entre vous t’aidera à penser plus clairement, à ne pas avoir les idées autant embrouillées par tes émotions.

C’est du moins en théorie, parce que ce serait bien mal connaitre Lexie. Et pourtant u la connais très bien, tu devrais savoir qu’elle ne te laisserait pas réagir ainsi sans s’y opposer. Comme de fait, elle fait un pas dans ta direction pour franchir la distance que t’as mise. Tu devrais te pousser le plus loin possible avant de te faire avoir par ses douces paroles. Tu le sais et pourtant, tu t’arrêtes lorsqu’elle te répond, te parle du jour où vous ne serez plus seulement fiancées. T’en as tellement rêvé de ce jour, jusqu’à ce que tu réalises que ce n’est qu’un rêve inutile, lointain à présent. Tu secoues la tête, refusant d’y croire. Ça sert à rien de croire en ces paroles. Tu le sais, tu te le répètes intérieurement lorsqu’elle se rapproche un peu plus pour venir attraper ta main, mais tu figes au moment où son regard croise le tien. Parce que t’as besoin d’elle, parce que tu l’aimes tellement. T’es tiraillée entre des émotions évidentes qui t’envahissent (encore plus lorsqu’elle poursuit sur sa lancée) et ta raison qui te crie de ne pas la laisser avoir. Chose plus simple à dire qu’à faire lorsqu’elle te souffle pratiquement mot pour mot ce que tu aurais voulu l’entendre quelques années plus tôt. T’aurais dit oui sans même réfléchir un instant, mais maintenant c’est plus compliqué. « Pourquoi… » Pourquoi elle te dit ça ? Pourquoi elle joue avec tes sentiments comme ça ? Il y a tant de chose que tu voudrais lui demander ou plutôt lui cracher au visage.

Mais t’en as pas l’occasion. T’en as pas la force non plus, pas alors que son visage s’approche du tien et que ses lèvres trouvent les tiennes. Tu figes à nouveau, juste pendant l’instant de surprises, jusqu’à ce que ton coeur l’emporte (à nouveau). Tu te contrôles pas. L’une de tes main vient se poser sur sa nuque tandis que l’autre la ramène contre toi par sa taille. Tu sais que c’est con, que tu ne t’aides pas à passer à autre chose à faiblir si facilement. Mais tes sentiments ne disparaissent pas si facilement, pas quand elle est là. Tu réalises toutefois ton erreur bien rapidement lorsque tu dois respirer à nouveau. Tu retires tes mains et cherche à t’éloigner à nouveau. « Mais qu’est-ce que tu veux à la fin Lexie ? » Il y a cette froideur dans ta voix qui revient. Et c’est bête, parce que t’étais tellement mieux lorsque tes lèvres étaient sur les siennes et que tu pouvais la sentir près de toi. « Pourquoi t’agis comme ça ? » Pourquoi elle te fait ça ? T’as l’impression d’être un jouet dont elle se lasse jusqu’à ce que tu fasses un mouvement pour t’éloigner d’elle, pour enfin retrouver un semblant de quiétude dans tes émotions.

Tu fais à nouveau un pas en arrière alors que tu sens la colère monter en toi, cette rancoeur qui revient à la charge. « You can’t just forget about me and then ask me to marry you when it’s convenient for you. I’m not your toy for god’s sake » Et si elle avait un quelconque doute sur comment tu te sens, elle pouvait être fixée alors que tu plante ton regard dans le sien, certaine que tu ne faiblirais pas cette fois. Tu voudrais croire qu’elle t’aime autant que tu l’aimes, mais elle te brise trop le coeur pour que tu puisses l’accepter sans broncher. Et pourtant, dieu sait que tu ne veux que ça être avec elle et la marier. T’aurais accepter sans même hésiter si ce n’était des années de comportements contradictoires, du fait qu’elle annule tous vos rendez-vous pour ensuite affirmer que tu lui manques. Ça empêche certainement pas ton coeur de continuer à se débattre dans ta poitrine comme si tu voulais retrouver la proximité que vous aviez quelques instants plus tôt. Bien sur que tu le veux, mais c’est plus tellement la question. T’as pas envie qu’elle joue avec tes sentiments comme ça. Dommage que tu te ferais avoir à chaque fois.


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Posté le Dim 19 Jan - 15:13
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You're the best thing I have ever waited for


Lexie & Ridley



I CAN'T GET YOU OUT OF MY HEART


Elle est là et plus rien ne fait de sens. Tu le savais, pourtant, à quel point elle avait cette emprise sur toi et pourtant, t’es la première surprise alors que t’arrives plus à réfléchir, alors que tu te mords la langue pour ne rien dire de plus, pour ne pas lui révéler toute cette situation qui est la tienne. Pour ne pas tout lui expliquer, parce que t’as envie de tout lui dire, tout lui raconter pourquoi est-ce que t’es aussi distante, pourquoi est-ce que tu lui as posé tant de lapin. T’as juste pas le choix de te taire, si tu veux pas mettre ta sécurité en jeu. Ça te rappelle juste pourquoi est-ce que t’as toujours évité de la voir, parce que tu veux pas lui mentir. Pas à elle. Et là, t’as pas le choix, parce que tu peux rien lui dire et ça te pèse, ça te gruge de l’intérieur. Tu te rapproches d’elle, franchit de nouveau la distance qu’elle a installé entre vous deux pour venir te saisir de ses lèvres, ta main se posant sur sa joue, caressant délicatement contre sa peau. C’est une façon comme une autre de te taire, de t’assurer que tu ne dirais rien tout en t’accrochant à elle. Parce que t’as besoin d’elle. Parce qu’elle te manque tellement. T’as pas envie de penser à plus tard. À demain. À tous ces jours où elle ne serait pas là, où elle brillerait par son absence. Pour le moment, tu l’as là, avec toi, et t’as conscience que c’est juste dangereux. Tu lui as jamais menti. Jamais à elle.

Les réactions de Ridley ne se suivent pas, se contredisent, mais peux-tu vraiment lui en vouloir ? Non. À quelque part, tu le sais que t’agis pas bien, que tu devrais pas faire tout ça. Lui mettre des lapins, répondre vaguement à ses messages, tout ça pour au final lui demander de t’épouser alors qu’elle est finalement devant toi. C’est pas juste. T’y peux rien. Déjà parce que tu supportes pas l’idée qu’elle puisse avoir potentiellement réussie à tourner la page, mais ensuite parce que c’est plus fort que toi. Parce que tu l’aimes tellement. Et si t’arrives à écraser tes sentiments lorsqu’elle est loin de toi, c’est plus le cas maintenant qu’elle est là. C’est tellement plus difficile maintenant qu’elle est là, devant toi, que tu peux t’approcher et frôler sa peau. Parce que tu te dis que là, maintenant, tu serais prête à tout abandonner, mettre ta vie en péril, pour ses beaux yeux. Celestia, Tatsuya, Kazuki, rien à faire d’eux, tu pourrais tout plaquer, les trahir, tout ça pour un peu plus de temps avec elle.

Pour qu’elle ne parte pas.

La froideur de sa voix te dire de tes pensées, vient aussi enfoncer un pieu dans ton coeur. C’est dangereux, comme situation. Plus que tu ne l’aurais cru. Parce que t’arrives pas à être rationnelle, parce qu’il y a qu’elle qui existe dans ton esprit. Elle que tu blesses toujours un peu plus, elle qui a mal par ta faute, par cette façon inconsistante que t’as d’agir avec elle. Qu’est-ce que tu veux à la fin ? Elle, c’est évident. Mais alors, pourquoi est-ce que t’agis comme ça ? Tu te mords la langue parce que ta tête t’ordonne de te taire alors que ton coeur, lui, te crie de tout lui dire. C’est la femme que t’aime. Celle que t’aimes plus que tout. La femme de ta vie, même. Elle mérite de savoir. Elle mérite surtout mieux que toi. Parce que tu la traites comme si elle n’était rien de plus qu’un personnage secondaire de ta vie, que tu gardes là, refusant qu’elle t’oublie, ayant trop peur qu’elle parte, qu’elle te tourne le dos, et ce, sans pour autant lui accorder l’attention qu’elle mérite.

- No you’re not.

Même si ta façon d’agir semble indiquer le contraire. Un rapide regard autour de vous t’indique qu’il n’y a personne, dans les environs. De votre position pour vous diriger vers le Pola-Mall, t’as préféré prendre les petites rues plutôt que les grandes artères. T’es pas mécontente de ta décision, ça t’évite de te donner en spectacle en public. Puis ça te permet de refaire un pas vers l’avant, venant te tenir face à elle alors qu’elle se retrouve prisonnière entre toi et un mur.

- I wish… That things would’ve been different.

Tu ramènes ta main contre sa joue. T’aimerais tellement que les choses soient différentes. Elles allaient l’être. T’allais t’assurer qu’elles le soient. Juste… Pas maintenant.

Tu reviens l’embrasser, parce que c’est plus fort que toi, parce que t’as besoin d’elle. Parce qu’elle t’a manqué, aussi. Tu devrais pas. Tu le sais que tu ne devrais pas. Parce que ça te fait un peu plus mal, parce que ça lui fait un peu plus mal à elle aussi. Parce que tu sens ta volonté flanchir, parce que t’as juste envie de craquer sous ce poids qui pèse sur tes épaules, cette situation qu’on t’a imposé sans te donner le choix. T’as juste envie d’être avec elle. Et c’est pour ça que t’allais travailler d’arrache-pied, plus que tu ne le faisais déjà, pour que ça soit possible. Pour que votre situation soit différente. Pour qu’elle puisse finalement devenir ta femme et que vous puissiez vivre ensemble. Être heureuse ensemble.

- And they will. I’ll just have to work harder. Give you the life you deserve.

C’est une promesse que tu lui fais sans même qu’elle puisse vraiment en comprendre le sens. Du sens, t’en fais sûrement pas. Tu peux pas en faire plus non plus. Tu peux pas lui en dire plus. Tu laisses juste sous-entendre que tes compétences, tu les as mises à profit des recherches de Celestia, à savoir celles de remonter à la surface. Tu sens de nouveau les larmes de monter aux yeux alors que tu te recules, que ton regard se perd dans le sien. Une part de toi sait toutefois que tu peux pas rester. Que ce serait dangereux. Parce que ton coeur débat dans ta poitrine. Parce que tu parviens pas à utiliser ta tête, lorsqu’elle est là. Parce que ta volonté, cette que t’a érigé au fil des dernières années, a été balayées à une vitesse effarante par sa simple présence.

- I love you.

Tu laisses tomber ta main qui était, jusqu’à maintenant, posée sur sa joue. Et tu tournes les talons. Parce que tu peux pas rester. Parce que ce serait dangereux. Parce que tu lui dirais trop. Tu le sens, tu te connais aussi. Parce qu’elle t’a demandé pourquoi est-ce que t’agis comme ça et t’as manqué de tout lui dire. T’as pas envie de te mettre en danger. T’as encore moins envie de la mettre en danger elle, si tu devais lui partager tout ce qui te pèse sur le coeur. Alors ta seule solution, la seule qui te paraît comme évidente, facile aussi, c’est de prendre la suite. Et ce après que t’ais été celle à insister pour qu’elle reste. Pour qu’elle passe un peu de temps avec toi. T’avais juste pas prévu que ce serait aussi difficile.


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Posté le Dim 19 Jan - 19:57
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OK I win you've finally lost me Your letting me go, It's true I'm falling apart


lexie & ridley



i can't get you out of my heart


Tu sais pas ce que tu veux. T’arrives pas à le savoir quand ça la concerne, encore moins lorsqu’elle est près de toi. Tu devrais la repousser, refuser l’affection que tu peux lire dans ses gestes. Tu te fais du mal, tu lui fais du mal. Surtout lorsque ta raison l’emporte sur les émotions qui guidaient tes gestes jusqu’à présent. Tu redeviens maitre de ta personne quelques temps après et tu la repousses. Tu lui craches des paroles froides, incisives. Des mots que tu penses, un peu plus en accord avec la douleur que t’as ressenti dans les dernières années. Tu voudrais continuer sur ta lancée, lui crier qu’elle peut pas faire ça avec toi. Que tu l’aimes tellement, mais que tu peux pas. Tu peux pas l’épouser comme ça, tu peux pas quitter Caer Hrid pour la rejoindre. Mais pas que ça, tu veux pas. Parce que tu veux pas te retrouver en seconde priorité dans un pays que tu détestes de tout ton être. Tu veux être avec elle, c’est évident, mais pas comme ça, pas alors qu’elle se joue de toi. Tu t’étais fixée, tu avais vaguement (pas du tout) accepté qu’elle ait tourné la page. Tu aurais peut-être (jamais) fait de même. T’aurais pu du moins, t’aurais eu une chance et elle devrait te la laisser. Mais là ? Elle vient brouiller les cartes, troubler les certitudes que tu as pu te construire au fil des dernières années. Et t’as beau lui dire que t’es pas son jouet, enfin refuser l’attention par des paroles froides, tu sais pertinemment que t’es à sa merci. Tu peux juste fondre devant son regard parce que tu l’aimes et que t’aimeras jamais quelqu’un d’autre autant qu’elle.

La preuve, tu sens ton coeur s’emballer lorsqu’elle s’approche à nouveau, lorsque tu sens ton dos rencontrer le mur, te coinçant du même fait. T’as pas d’échappatoire, t’en cherches pas pour autant alors que sa main vient se poser sur ta joue. Tu devrais la repousser, encore. Tu le sais, mais t’y arrives pas. Tu veux pas. Parce que ton coeur continue de se débattre, parce que tu te sens faiblir à nouveau. Tu l’aimes. Tu l’aimes beaucoup trop. Ça te brûle alors qu’elle revient t’embrasser. Toi qui croyait pouvoir résister pendant un bref instant, tu réalises à nouveau que c’est impossible. C’était idiot de penser que tu pourrais. Peut-être que c’est facile de laisser ta rancoeur l’emporter pendant un moment plutôt que les doux sentiments que tu lui portes, mais au fond, elle ne fait pas le poids. Pas devant elle, pas alors qu’elle reprend la parole. « I don’t want that. » Tu veux pas qu’elle travaille plus fort, tu veux pas qu’elle soit loin de toi. Tu veux pas la vie que tu mérites. Tu veux juste elle, être avec elle, maintenant. Tu veux pas du futur, c’est loin, c’est pas garantie.

Cette fois encore, tu parviens pas à rester de glace face aux larmes qui lui montent aux yeux. Tu relèves la main, cherchant à les chasser. Tu n’en as pas le temps, ses mots venant te stopper dans ton geste. Tu t’attendais pas à ça et maintenant que tu l’entends, tu ne saurais même pas dire si ça te fait plaisir ou non. Tu sais ce que tu devrais lui dire, lui dire qu’elle devrait agir comme si c’était vraiment le cas. Mais c’est évidemment pas ce qui te vient en tête. T’as que quelques mots que tu peux répondre à ça. « I… » Un début prometteur que tu ne termines pourtant pas. Parce qu’elle tourne les talons avant que tu n’en aies l’occasion, parce que tout ce que tu peux faire, c’est l’observer partir et te laisser là. Tu sens tes propres larmes qui te montent aux yeux alors qu’elle disparait dans la foule. Peut-être que t’aurais du la retenir. Peut-être que t’aurais du l’empêcher de t’abandonner au coin de cette petite rue isolée. Tu sais même pas t’es où, tu sais juste que ça n’a absolument aucune importance. Parce qu’elle n’est plus là. Parce que tu ne sais même pas quoi penser de ce qui s’est passé. Chacune de tes certitudes est ébranlée, détruite même par ce qui vient de se produire. Tu veux croire en ses paroles, tu veux te laisser convaincre du fait qu’elle t’aime vraiment, mais tu peux pas alors que tu penses à tout le reste à tous les comportements contraire.

Tu finis par ressortir ton holokit. T’as envie de lui envoyer un message, de l’appeler, de la supplier de revenir, mais tu fais rien de tout ça. Ça servirait à rien de toute façon. Qu’est-ce que tu ferais de plus si elle était là ? Pleurer dans ses bras parce qu’elle vient (encore) de briser ton cour ? Lui dire que tu l’aimes, que tu l’aimes tellement et que tu veux pas qu’elle fasse sa vie sans toi ? Il n’y a pas de bonnes réponses, parce que tu ne sais pas quoi penser. Tu finis par envoyer un message à Erina, lui demandant si elle a bientôt fini ce qu’elle avait à faire à Polaris. Le plus vite tu seras hors de cette ville de merde, le plus vite tu pourras faire un peu d’ordre dans ton esprit. En attendant, tu ne peux que sécher tes larmes et chasser l’envie de lancer ta bague de fiançailles le plus loin possible. Tu n’es peut-être plus aussi certaine que Lexie a tourné la page sur votre relation, mais tu sais à présent qu’il faut que toi tu le fasses (et ce même si t'en serais bien incapable).  


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