You've got a friend in me

Les choses allaient bien. Ou, tout du moins, tu t’efforçais qu’elles aillent bien, tout ça pour ne pas déprimer un peu plus, pour ne pas sombrer. Tout ça pour tenir loin de toi toutes ces pensées négatives, celles suggérant que tu avais gâché les dernières années de ta vie pour un objectif qui, finalement, ne valait pas grand chose. Pour un idéal désormais impossible. C’était difficile à accepter, ça te faisait toujours aussi mal d’y penser, de constater tout ce que tu avais pu sacrifier dans l’idée de remonter, tout ça pour que, finalement, ces sacrifices n’aient servi à rien. Tout te semblait aussi désormais plus futile. Comme si la vie en elle-même l’était. Plus rien n’avait vraiment d’importance, si ce n’était que ce jour joyeux qui restait ancré dans ta mémoire. Ça ne s’était pas passé exactement comme tu l’aurais voulu, mais, au final, est-ce que ça changeait vraiment quelque chose ? Tu étais mariée, tu venais d’épouser la femme de ta vie et tu avais même pu prétendre à un court voyage de noces improvisé sur la plage.

De retour à Celestia, tu tentais de ne pas trop penser au fait que tu avais dû y retourner seule. Parce que, même si vous étiez mariée, même si tu souhaitais croire de tout ton coeur que les choses allaient bien, qu’elles allaient pour le mieux, au final, Ridley ne faisait pas tout à fait partie de ton quotidien. Tu ne pouvais pas t’endormir dans ses bras ni te réveiller contre elle. Pas tous les soirs, du moins. Et puis, avec la réalisation que tu devais oublier l’idée de remonter, que ta vie était ici désormais, à Althea, tu en étais aussi venue à te dire que tu ne pouvais pas tenir tout le monde à distance. Tu devais apprendre à vivre ici, aussi difficile c’était pour toi, ne serait-ce que parce que tu tenais Althea responsable d’à peu près tous les problèmes de ta vie. Tu haïssais l’idée d’être coincée ici, et ce, à jamais, cependant, tu savais aussi te montrer réaliste. Ce n’était plus un choix que tu avais. Les choses étaient ainsi et tu ne pouvais que les accepter.

C’est pour cette raison que tu as décidé de te rendre chez Pavel. Tant pour le remercier du support qu’il t’avait apporté alors que tu avais été particulièrement horrible, ou, tout du moins, injuste, avec lui que parce que tu avais cruellement besoin de personnes dans ta vie. Tu avais Eirin, sur qui tu savais pouvoir compter, après tout, elle avait été témoin à ton mariage et tu avais aussi tes colocataires, mais Pavel s’était avéré être un allié surprenant dans tout ce que tu avais traversé. Quelqu’un que tu voyais et voulais voir faire parti de ta vie, maintenant qu’elle était définitivement ici.

Tu attends donc qu’il t’ouvre, après l’avoir avisé d’un rapide message lorsque tu avais quitté ton appartement et après avoir toqué à sa porte. - J’espère que je ne te dérange pas ? Que tu lui demandes, l’air sincèrement de t’en soucier, après qu’il ait ouvert. - Ça va bien, de ton côté ? Première question, ne serait-ce que pour savoir comment est-ce qu’il le vivait depuis cette cérémonie qui s’était mal terminée pour tout le monde. Pour ta part, tu avais dû faire un passage rapide à l’hôpital suite aux blessures que tu avais subi, entre tes quelques fractures tant au bras qu’aux côtes et ce en plus de devoir tirer un trait sur tes rêves et la vie que tu t’étais imagée. Mais ça allait. Tu t’en remettais. Tu étais mariée. Et c’était vraiment tout ce qui t’importait pour le moment.

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La vérité est que tu ne sais même pas ce que tu fais ici, ce pourquoi tu es chez Pavel. T’as peut-être juste besoin de t’assurer que tu peux le compter dans ta vie, que tu puisses le considérer comme un ami. Ça n’a jamais été une question, par le passé, parce que ta vie n’a jamais vraiment été ici. Ce n’était qu’un chapitre, que temporaire, c’est toujours comme ça que tu as vu ton passage ici, à Althea. Cependant, ce n’est plus le cas. Ta vie est ici, désormais. Il n’y a plus de tes anciens amis, à la surface, de tes anciens collègues. Il n’y a qu’ici, ceux que tu as rencontré, ceux que tu t’es efforcée de tenir tant bien que mal à distance, sans vraiment réussir. Parce que certains se sont faits une place dans ta vie, dans ton quotidien. C’est le cas de tes colocataires, qui partagent littéralement ton quotidien. C’est le cas d’Eirin, une amie que tu n’aurais jamais cru avoir. Est-ce le cas de Pavel ? Est-ce que l’offre tient toujours ? Se propose-t-il encore d’être celui à adoucir ton amertume ? Tu ne sais pas et tu n’aimes pas ne pas savoir. C’est donc pour ça que tu te tiens devant la porte de chez Pavel, ayant tout de moins eu l’amabilité de prévenir de ta visite. Du moins, de ce que tu croyais.

Car lui semble surpris. Tu te dis que tu aurais peut-être dû attendre un message de sa part avant de te présenter ici, un signe comme quoi il avait bel et bien lu tes messages. Tant pis. T’es ici et si tu peux toujours rentrer, retourner chez toi, tu attends tout de même de voir ce que lui peut bien en penser. Tu ne le déranges pas, de ce qu’il te dit et tu entres donc dans l’appartement, hochant doucement de la tête. Tu retires tes chaussures, politesse de mise, tout en t’intéressant à comment pouvait-il se porter. Un rapide coup d’oeil aux environs tout comme à son visage fatigué semble t’indiquer que ce n’est pas la grande forme. Ça te surprend presque. La dernière fois, c’était toi qui étais à deux doigts de te mettre à pleurer sur son sofa. - Pas si mal, hein ? Il ne te semble pas convaincue et toi tu ne l’es pas plus. Et lorsqu’il te renvoie la question, tu ne réponds pas de suite. Parce que tu es partagée entre différentes émotions contradictoires qui font rage en toi.

- T’es sûr ? Si tu viens de te lever, je peux toujours rentrer et repasser plus tard. Tu lui laisses un court moment avant de reprendre. - Mais va pour des omelettes, je n’ai pas encore mangé. Puis, comme ça, ça vous laisserait le temps de discuter. Parce que toi, tu réfléchis encore à la réponse que tu peux lui donner, jetant un coup d’oeil à ton alliance. Elle est différente de la dernière. Elle est plus belle aussi, tu trouves. Parce que cela te signifie que tu es désormais sa femme et ça te fait sourire. Il te faut bien ça pour tenter de remonter la pente, pour ne pas t’enliser dans ces ombres qui menacent de te dévorer. - Je ne sais pas comment je vais. Autant te montrer honnête. - J’ai toujours haïs Althea, du plus profond de mon être. Je déteste cet endroit, je déteste les circonstances qui nous a amené ici et je déteste l’idée d’avoir presque tout perdu sans possibilité de retrouver tout ce que j’avais avant. Et pourtant, tu savais que remonter ne te rendrait pas ta famille, tes parents. Mais ça aurait pu te ramener un certain réconfort. - Je n’ai pas envie de rester ici. Il y a trop de mauvais souvenirs, pour toi, ici. À Althea. Des années de souffrance pendant lesquelles tu as été misérable. - Mais… Tu lèves la main, affiches ta bague, esquisses un sourire se voulant plus franc. - On s’est finalement mariée. Ta fiancée et toi, donc. C’était fait. Officiel. Tu avais attendu que vous soyez de retour à la surface pour ça mais, le tout n’étant plus possible… Tu l’avais marié ici, à Althea. À Caer Hrid, même. Et ce, malgré toute l’aversion que tu pouvais ressentir vis-à-vis de l’endroit où vous vous trouviez.

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Un peu perdue dans tes pensées, à chercher les bons mots pour exprimer comment tu te sens, tu ne remarques pas la réaction de ton interlocuteur. Tu ne penses pas à ça, ne penses pas que c’est si surprenant, sans doute parce que, pour toi, l’événement dans ton bureau, au centre de recherche, est déjà bien loin. Tu n’y penses plus aux circonstances qui vous ont amené à vous parler, à connaître l’existence de l’autre. Ça n’a plus vraiment d’importance, à tes yeux. Tu sais que tu es sanguine, trop rapide à réagir, souvent agressive, c’est d’autant plus vrai ces dernières années. Parce que quand bien même tu as réussi à faire ta place à Celestia, tu as toujours détesté Althea. Tu es en colère, Lexie, et tu l’as toujours été depuis la chute. En colère face à l’injustice de votre situation. En colère d’avoir tout perdu. En colère de savoir Ridley si loin de toi. C’est l’une des seules choses que tu étais en mesure de ressentir, jusqu’à dernièrement. Les choses s’étaient apaisées, lorsque tu as pu recommencer à voir Ridley un peu plus fréquemment. Jusqu’à ce que la colère revienne une fois les monstres venus envahir ce monde que tu haïssais toujours autant.

Tu t’efforces tout de même de faire taire la colère, d’esquisser un doux sourire. - Merci. Parce que ça, ça te rend heureuse. Cette bague. Ce mariage. Une preuve que tout irait pour le mieux, que les choses allaient s’arranger. Tu n’avais de toute façon pas le choix. Parce que le monde que tu connaissais n’existait plus et, tout ce qu’il te restait, c’était ce que tu avais ici. Tu l’écoutes avec attention, le laissant poursuivre plutôt que de l’interrompre, lui donnant ainsi l’occasion de te partager toute sa pensée avant que tu n’interviennes. - Jambon et poivron, s’il te plaît. La chose la plus importante pour le moment. Ou pas. Mais t’as toujours aimé manger, donc presque.

C’est surtout que la suite te demande de réfléchir un minimum. Est-ce que tu t’empêchais d’être heureuse ? Non, ce n’était pas exactement ça. Tu avais juste refusé, jusqu’à maintenant, de l’être sans Ridley. Ou plutôt, tu n’aurais pas pu l’être sans elle. Parce qu’elle était ton bonheur. Elle était ton monde. - Tu sais, je ne connais pas vraiment Althea. Jusqu’à tout récemment, je n’étais jamais vraiment sortie de Polaris. Tu ne t’étends pas sur le sujet, c’est juste nécessaire, tu penses, pour comprendre ta position. - Et ici, il n’y a pas Ridley. Elle n’y sera jamais de façon permanente. Elle était loin et si c’était désormais facile pour toi d’aller la voir, ce n’était pas la même chose. - Althea m’a arraché ma vie, mais aussi, en quelque sorte, ma fiancée. Ma femme, désormais. Car même mariées, dans les circonstances actuelles, elle ne pourra jamais faire partie de mon quotidien. Un soupir s’échappe de tes lèvres tandis que tu lèves la tête quelques instants pour fixer le plafond.

- Tu as quelqu’un dans ta vie, Pavel ? Tu réalises que tu ne le sais pas. Que, finalement, tu ne sais pas grand chose de lui. Ton regard retourne donc se poser sur lui, un peu plus inquisiteur. Parce que tu sais que ça semble un peu dramatique, ce que tu dis. Ne pas pouvoir être heureuse sans l’autre. Mais c’est la vérité. Et peut-être qu’il peut te comprendre. Ou pas, tu ne sais pas trop. Y a-t-il seulement quelque chose à comprendre ? Peut-être que c’est toi le problème en fait. Parce que, comme il te l’a dit, tu avais une bonne raison de rester. Elle. Et pourtant, tu n’arrivais pas à t’y faire. Parce que tu avais eu toutes les raisons de vouloir remonter.

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Il te demande pourquoi et toi, tu ne sais même pas ce que tu peux lui répondre. Pourquoi ne peut-elle pas faire partie de ton quotidien ? Parce que tu ne peux pas aller à Caer Hrid. Pas aussi souvent que tu le voudrais. Ou, tout du moins, pas légalement. Tu ne peux pas vivre chez elle. Tu peux rester dormir, mais pas trop souvent. Tu ne veux pas non plus attirer l’attention sur vous. Sur toi. Et elle ? Tu soupires, secouant doucement ta tête de droite à gauche. Tu observes l’omelette déposée devant toi, attrapant ta fourchette alors que, finalement, tu n’as plus si faim que ça. Parler de tes problèmes, y penser, ça a toujours eu comme effet de te couper l’appétit. Mais tu vas faire des efforts, parce que tu as quand même besoin de manger mais aussi parce qu’il a cuisiné pour toi. Ce qui est apprécier.

Tu gardes le silence quelques instants, fixant ton omelette que tu piques à répétition de ta fourchette. - Elle n’aime pas Celestia. Un rire amer s’échappe de tes lèvres, son bref s’apparentant presque à un soupir triste. - Elle déteste Celestia, même. Sans doute tout autant que moi je déteste Althea. Au final, il allait falloir que vous vous fassiez une raison, toutes les deux, cependant, ce n’était pas pour autant que c’était une chose facile à faire. Tu allais devoir t’y faire, à vivre ici. À être coincée ici. Et elle, elle allait devoir s’y faire, à ce que tu vives tout au nord, sous ce dôme te gardant prisonnière. C’était la seule façon pour vous de passer au travers. D’avoir droit à un minimum de bonheur, ensemble.

Commençant à manger tranquillement, tu ramènes le sujet vers lui. A-t-il quelqu’un dans sa vie ? Peut-il connaître et comprendre ton désarroi face au fait que tu ne puisses pas partager ton quotidien avec la femme que tu aimes ? Tu as conscience que ta situation n’a rien de normale, ne serait-ce que parce que toi, tu es prisonnière du dôme, cependant, tu te demandes tout de même ce qu’il en retourne de son côté.  

- Oh. Dur. Tu dis ça en faisant preuve d’une sincère compassion vis-à-vis du râteau qu’il semble s’être pris. Parce que, si ça en est pas un, pas officiellement du moins, ça y ressemble. - Je sais pas si tu devrais vraiment attendre une réponse. Je pense qu’elle t’a ghost. Autant de montrer honnête. Tu lui adresses un sourire contrit, parce que, vraiment, tu sais ce que c’est que les histoires de cœur et celles qui se passent mal. T’as de l’expérience sur le sujet. - T’as besoin j’aille acheter de la glace ? Après tout, il l’a fait pour toi. - Et, eh... Tu veux en parler ? T’es pas trop douée, on t’a jamais donné un manuel sur comment être une bonne amie, cependant, t’as envie d’essayer d’être une amie. Pour lui. Pour Pavel. Parce que tu n’as pas réalisé sur le coup mais, finalement, t’es bien contente de l’avoir eu dans ta vie et d’avoir pu compter sur lui.  

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Était-ce réellement une mauvaise raison ? Tu ne sais pas. Parce que toi, tu étais prête à partir, à remonter à la surface, sans elle. Tu étais prête à partir, à devoir vivre sans elle, si cela signifiait quitter Althea. Pouvais-tu donc lui en vouloir de ne pas aimer mettre les pieds à Celestia ? De préférer se tenir loin de cette prison qui te gardait loin d’elle ? Non. Tu secoues alors doucement la tête, souriant légèrement, un peu amèrement aussi, face à sa réponse. - Ce n’est pas si simple. Ce n’est pas qu’une mauvaise raison. - Notre mariage ne lui accorde pas la citoyenneté. La même pour moi. Surtout que la question ne se posait pas vraiment dans ton cas : tu ne pourrais jamais vivre ailleurs qu’à Polaris. Sauf si tu décidais de fuir. Mais pour aller où ? Au désert ? Et être considérée comme un déserteur ? Plutôt mourir. - Donc même si on voudrait, ça ne serait pas possible. On ne pourrait pas vivre ensemble. Je suis ici et elle... Là-bas. Tu étais citoyenne de Celestia et elle de Caer Hrid. Tu avais cru qu’il s’agissait d’une erreur, tu t’en es longtemps convaincue, avant de comprendre que, pour elle, sa vie était ici. Chose que toi tu avais toujours refusé d’accepter.

Assez parlé de toi, ton intérêt était piqué par autre chose. Comme par cette femme évoquée, celle qui, de toute évidence, semblait l’avoir ghosté. Bon, tu aurais peut-être pu mâcher tes mots et faire preuve d’un peu plus de délicatesse, toutefois, si tu pouvais (et voulais) faire des efforts pour te montrer un peu plus ouverte aux autres (parce que tu as cruellement besoin d’amis), il y a des choses chez toi qui ne changeront pas. Et tu n’es pas une personne délicate. Tu ne fais pas attention à ce que tu dis. - Ouai, bon, en effet, pas de glace. Tu aurais peut-être besoin d’une séance de sport par contre après tout ça. Tu proposes ça sans grand sérieux même si l’offre est sincère. S’il a envie de noyer sa peine dans l’entraînement et ainsi être trop fatigué pour réfléchir à quoi que ce soit. C’était ce que toi tu faisais généralement.

Tu l’écoutes avec attention en mangeant ton omelette. Elle est donc de la Vallée des Constellations, Rachel de son prénom. Tu en prends note dans ton esprit sans vraiment savoir si tu allais t’en souvenir après la conversation. Tu ferais au moins un effet en ce sens. - Ouai, enfin. Tu marques une pause. - Non, oublies. Tu préfères te raviser. Parce que t’étais tentée de lui dire que ce n’était pas si compliquée que ça, que la demoiselle ne lui avait juste pas répondu et donc, de ce fait, qu’elle n’était probablement pas intéressée. Tu doutes toutefois qu’il ait envie que tu lui répètes une seconde fois ce que tu lui as déjà dit dans d’autres mots.  

À sa demande, tu attrapes ton holokit pour ouvrir ton album photo. - Alors, c’était vraiment un petit mariage. Il y avait qu’elle, moi et nos témoins. Vraiment très petit comme mariage. Vous n’avez pas voulu perdre de temps. Le monde s’était littéralement effondré sous vos pieds la première fois et la seconde, le ciel vous était presque tombé sur la tête. Autant dire que vous n’étiez pas très chanceuses. - Elle était vraiment trop belle. Tu dis ça avec un sourire rêveur en lui montrant une photo d’elle dans sa robe blanche. - On compte faire une cérémonie, plus tard. Qu’on prendra le temps de préparer. Tu seras invité. Bon, vous n’aviez pas encore fait la liste des invités potentiels, toutefois, tu n’as pas vraiment assez d’amis pour que ça soit embêtant que tu les invites tous. Puis, mine de rien, Pavel avait su avoir une certaine importance dans ta vie. Le sucre capable de calmer l’amertume.