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end | i can't get you out of my heart (lexie)
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Posté le Dim 15 Déc - 1:25
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OK I win you've finally lost me Your letting me go, It's true I'm falling apart


lexie & ridley



i can't get you out of my heart


T’as l’impression d’être tendue (et c’est probablement le cas) depuis le moment où t’as mis le pied sous ce fichu dôme. Tu détestes l’endroit sans prendre la peine de le découvrir au fur et à mesure que tu t’avances dans cette ville technologique. T’es pas bien, c’est évident, ça se voit à la légère grimace qui étire tes traits. Tu voulais jamais mettre les pieds au Mont Celestia - sauf peut-être le jour où ce satané pays tomberait - mais étrangement, t’es là. Tu déambules dans les rues parce que t’as pas été foutue de dire non à Erina. Erina qui a par ailleurs disparue tu ne sais trop où. Un moment elle est à tes côtés - ce qui te donnait au moins un point d’accroche un peu plus plaisant - et l’autre, tu réalises qu’elle est introuvable. Ça te surprend pas vraiment au fond, c’est juste… déplaisant. Parce que tu te retrouves seule sur le territoire ennemi, parce que t’es à ça de craquer. Tu le sens, tu le sais. Tu réalises bien que tes griffes s’allongent parfois d’elle-même alors que tu laisses ton esprit vagabonder. Parce qu’être à Polaris te rappelle un peu trop l’abandon de Lexie et t’es incapable de lutter contre la douleur qui empoigne ton coeur.

Il y a aussi la peur de la croiser qui te tourne en tête. Parce qu’elle est là à quelque part, tu sais qu’elle est forcément dans cette ville. C’est pas comme s’il y avait autre chose dans ce putain de pays, juste de la neige, du froid et de la solitude. Au final, c’est peut-être pas si différent de ce que tu vis tous les jours si on prend la chose avec une bonne dose de dramatisme. Sourcils froncés, mine si peu invitante, tu t’efforces de tracer son chemin sans t’arrêter. Après tout, serait bête de risquer de découvrir que le Mont Celestia n’est pas qu’un poison à exterminer, qu’il y a peut-être quelque chose à découvrir dans cette ville aux avancées merveilleuses. Toutes les raisons sont bonnes pour être de mauvaises fois lorsque ça concerne cette contrée.
Tu l’es même lorsque tu sors ton holokit avec la ferme intention de retrouver Erina. Parce que tu vois le nom de Lexie sur ton écran et que tu le fixes un peu trop longuement. Tu pourrais l’appeler ou lui envoyer un message pour lui dire que t’es à Polaris. Ça arrive pas souvent, ça arrive même jamais. Tu pourrais essayer de la voir, parce que tu sais que ça te ferait du bien de la voir. Tu te refuses pourtant à le faire, trop rancunière pour accepter de ramper cette fois. De toute façon, elle risquerait fort bien de se défiler, encore. Et t’es pas sure que t’as envie d’une autre excuse vide ou d’un refus inexpliqué. Ton coeur le supporterait pas surtout. Alors tu soupires et t’enfonces l’holokit dans ta poche, oubliant du même coup ton intention de retrouver Erina. T’as besoin de te calmer avant.

Quelque chose qui n’arriverait certainement pas de sitôt en somme. Sitôt as-tu rangé l’appareil dans ta poche que tu aperçois une silhouette familière un peu plus loin. Pas celle que tu aurais voulu trouver dans l’immédiat, celle qui te manquait beaucoup plus. Tu sens ton coeur manquer un battement parce que même alors qu’elle est de dos, tu sais que c’est elle. Tu pourrais pas te tromper, l’ignorer, même si tu le voulais. Alors tu t’arrêtes, manquant de te faire rentrer dedans par la personne qui marchait derrière toi. Tu t’en fiches, parce qu’un peu plus loin, il y a Lexie. Et tu sais pas quoi en penser. Parce que t’as envie de courir pour la serrer dans tes bras, de la frapper, de fuir pour épargner une scène à ton coeur. Tu sais juste pas ce que tu veux, parce que tu perds tes moyens quand elle est là. T’as toujours cru que c’était une bonne chose à quelque part, parce qu’elle était toujours là pour te rattraper. T’aurais juste jamais cru qu’elle serait la source d’autant de douleur. Tu finis par avancer vers elle sans trop savoir ce que tu pourrais lui dire, sans même savoir si t’as le courage de l’affronter. T’aurais peut-être du te pousser, repartir dans l’autre direction, parce que dans ton empressement, tu t’empêtres dans le sol (ou tes pieds t’en sais trop rien) et finit par t’écraser avec toute la grâce du monde. Toi qui n’était pas certaine de vouloir lui faire face, semblerait-il que tu n’aurais pas le choix.


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Posté le Dim 15 Déc - 3:00
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I CAN'T GET YOU OUT OF MY HEART


Tous tes déplacements sont surveillés. C’est le cas depuis le début. Depuis que t’as entendu cette discussion que t’aurais jamais dû entendre. Ton holokit est sous écoute en tout temps, tes appels sans doute enregistrés et tes messages, tant ceux envoyés que reçus sont copiés, au cas où t’aurais l’idée de partager ce que t’as appris. Tu pourrais sûrement tenter de te procurer un autre téléphone, mais c’était risquer gros. C’était sous-entendre que tu voulais les trahir. C’est comme ça que tu vois les choses. Et t’as pas ça en tête alors t’acceptes ton sort. Parce qu’obéir aux ordres, faire ce qu’on te demande de faire, c’est tout ce que t’as connu avant de tomber ici. Tu peux donc tolérer de pas être libre de tes mouvements, en te disant que de toute façon, t’as rien à leur cacher et t’as pas l’intention de te dresser contre eux. Vraiment pas. Tu te dis qu’avec un peu de chance, un jour, ils te feront confiance, assez pour te permettre de quitter Polaris.

Pas que le reste du monde t’intéresse. Non, c’est pas le cas. Il y a qu’une personne, en fait, qui t’intéresse. Une personne qui hante tes pensées à toute heure du jour et de la nuit. Une seule personne pour qui ton coeur a jamais cessé de battre. Et elle te manque. Elle te manque atrocement. Tu peux pas être honnête avec elle. Tu peux pas lui dire pourquoi est-ce que tu peux pas quitter Polaris. Tu peux pas lui faire part des raisons qui t’ont amené à annuler aussi souvent vos rendez-vous prévus. C’est avec le coeur lourd que t’ouvres votre dernière discussion. Ça faisait quelques semaines. Ça pouvait même se compter en mois. Elle t’avait demandé de venir la voir. Tu pouvais bien obtenir un visa pour quitter Polaris, non ? Toi, t’avais dit oui. Tu lui avais dit oui en sachant que ça serait pas possible. Puis tu lui avais dit que tu pouvais pas. Tu voulais mais que tu pouvais pas.

Et depuis ?
Plus rien.

Tu voulais pas lui mentir. Pas à elle. Pas à celle que t’aimes de tout ton coeur. C’est pour ça que tu l’as pas invité. Pour ça que tu lui as pas demandé de venir à Polaris pour te rendre visite. T’avais peur de ce que ce serait, face à elle. T’avais peur de faiblir devant ses beaux yeux, ceux qui t’avaient rendu folle amoureuse. Puis t’avais aussi un peu peur pour elle. T’avais peur qu’on te reproche ta relation. Pire. T’avais peur que, parce qu’elle était de Caer Hrid, on te demande de cesser d’avoir tout contact avec elle. Car aussi fidèle t’étais aux celestiens, Ridley a toujours été et resterait ta plus grande faiblesse. C’est donc aussi pour ça que tu t’es montrée presque froide dans vos échanges, depuis que vous aviez été séparés, depuis que l’holokit était votre seule façon de communiquer l’une avec l’autre.

Aujourd’hui, t’as décidé de sortir un peu. De prendre l’air. T’as quitté le centre de recherche pour t’avancer dans cette ville trop petite pour le nombre d’habitants que vous étiez. Ces décors, tu les connais par coeur. Tu les vois tous les jours. Seule. Presque distraitement, t’amènes ta main à cette bague que tu portes, celle que t’a jamais retiré. Cette promesse que tu lui as fait. Que vous alliez vous marier. T’y crois encore. T’as envie d’y croire. Parce que si t’es ici, si t’as accepté aussi aisément ton sort, c’est pas sans raison. C’est pour retrouver votre vie d’avant. C’est pour l’épouser elle. Parce qu’il y a toujours eu qu’elle. Alors s’il faut que vous soyez des mois, des années, avec des contacts limités, alors soit. C’était quoi, quelques années, dans l’histoire d’une vie entière ? Parce que ta vie, c’était avec elle que tu la voyais. Elle et personne d’autre. Elle te manque, c’est indéniable. Même que parfois t’as l’impression de la voir, d’apercevoir sa silhouette au loin. Mais tu vis avec son absence. T’as pas le choix.

Comme aujourd’hui, alors que ton regard se lève vers ce qui te semble être une silhouette familière. Ses cheveux blonds qui sont balayés par le vent. Son visage. Ses traits fins. Tu soupirs avant de secouer doucement la tête. T’en deviendrais presque folle en fait. C’est ce que tu penses, jusqu’à ce qu’elle trébuche et s’allonge au sol.

- Ridley ?!

Son nom s’échappe de tes lèvres alors que tu réalises que c’est bien elle. Elle est là. Elle est à Polaris. T’es surprise mais tu peux pas t’empêcher de sourire. Rapidement, tu franchis la distance qui te sépare d’elle, ne voyant plus rien d’autre si ce n’est qu’elle. T’es tellement contente. Elle t’a tellement manqué. Ça fait un moment que tu t’es pas trouvée comme ça devant elle. Qu’elle s’est pas tenue là, devant toi. Alors t’oublies les mois d’absence. Les mois de silence. T’oublies les fausses excuses, les paroles vides de sens. T’as l’impression que c’est plus important. Que ça a jamais existé. Et tu lui tends la main. T’as juste envie qu’elle prenne ta main pour que tu puisses l’attirer à toi. Contre toi. T’es naïve, Lexie, de croire que ce serait aussi facile. Mais ton regard est plein d’espoir et ton sourire sincèrement heureux. T’es juste heureuse. Tellement que tu te mettrais presque à pleurer.


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Posté le Dim 15 Déc - 13:27
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i can't get you out of my heart


T’aurais pas du venir, c’est la seule pensée qui te traverse l’esprit lorsque tu relèves la tête pour voir Lexie devant toi. Si tu blâmes totalement Erina pour cette situation, tu te dis quand même que t’aurais pu l’éviter si tu avais tourné les talons et repartir dans la direction opposée. T’es pas prête à la voir, tu te sens pas d’être confrontée à une quantité innombrable d’émotions. Et c’est rien ça, tu e fais que la voir. C’est encore pire lorsque t’entends sa voix et tu te sens fondre. Parce que c’est Lexie et que tu l’aimes tellement. Tu veux pas l’admettre, pas maintenant que la rancoeur a pris tout la place, mais ton coeur lui le sait. Il tambourine dans ta poitrine, il se débat. Sans doute pourrait-elle l’entendre si elle tendait l’oreille, non pas que tu lui en laisserais l’occasion.
Parce que plutôt de te laisser aller, de profiter de cette chance qui t’es donnée, tu te braques. Tu la vois là, seule, visiblement pas plus occupée que ça et tu parviens pas à oublier les mois d’absences. Comment tu le pourrais ? T’as été misérable toutes ces années sans elle et elle se porte juste bien ? Tu comprends mal la situation, tu veux peut-être pas bien la comprendre non plus. Alors tu fronces les sourcils et tu prends soin de te relever sans accepter sa main. Parce que tu sais pas ce que ça ferait de sentir sa main s’entrelacer dans la tienne.Tu préfères donc fermer ton coeur plutôt que prendre le risque de te faire avoir encore une fois. Elle a tournée la page et elle en est visiblement heureuse, alors tu ferais de même, quitte à t’enfoncer un peu plus dans le désespoir.

Pourtant c’est si dur de rester de glace devant Lexie. Parce que si la voir sourire te blesse plus qu’autre chose, ça te fait aussi réaliser à quel point il t’a manqué son sourire. Tu l’aimes toujours autant, c’est évident, mais tu préfères lutter contre ça. Tu époussettes tes vêtements pour en retirer les restes de ta chute avant croiser les bras devant ta poitrine. T’as toujours rien dit, parce que la vérité, c’est que tu sais absolument pas quoi dire. Tu veux lui cracher au visage pour la douleur qu’elle t’a causé, mais t’as aussi tellement envie de retrouver ses bras. Parce qu’elle t’a manquée et ça te fait mal de tenir à distance alors qu’elle est là. Il n’y a pas d’excuse débile qui vous sépare cette fois, mais cette fois, c’est toi qui force cette distance. « Je vois que t’es très occupée. » Et tu sais même pas pourquoi tu lui dis ça. Tu sais plus si elle a vraiment prétexté ça un jour, mais les excuses dont tu te souviens ne volaient pas plus haut que ça. Alors tu lui reproches la chose, parce que c’est ce qui te vient en tête sur le coup. Peu importe que ça te fasse mal de le faire, que t’as l’impression de sentir ton coeur te reprocher ton comportement. T’aimes pas ça être froide avec elle. Tu te sens débile de l’être, mais la rancoeur t’aveugle et tu vois pas comment agir autrement.

La preuve, c’est qu’au lieu de te laisser prendre par tes sentiments, tu soupires. C’est pas juste pour lui montrer que quelque chose te dérange, non, c’est aussi et surtout pour te calmer. Parce que tu sens tes griffes qui s’allongent malgré toi. Ça risque de te fatiguer encore plus que la situation qui se présente. « Enfin, tu dois l’être quand même, alors je vais pas te déranger plus longtemps. » Tu sais pas trop ce que tu fais, peut-être lui faire savoir que c’est comme ça que t’as vécu toutes ces excuses débiles, comme si tu ne faisais que la déranger à chaque fois que tu lui envoyais un message. C’est peut-être aussi ta façon de fuir une situation qui te dérange, parce que c’est facile de lui en vouloir lorsqu’elle est loin, c’est autre chose quand elle est devant toi. Enfin, tu te dis que si t’arrives pas à la voir quand vous prévoyez quelque chose, elle aura certainement pas de temps à t’accorder quand vous vous trouvez par accident. Alors t’es mieux de te pousser avant d’être déçue une millième fois.  


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Posté le Lun 16 Déc - 1:52
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Elle ne veut pas de ton aide et tu sens ton coeur se serrer alors que tu la vois se relever mais, surtout, s’éloigner. Tu te laisses cependant pas abattre par ça, t’as conscience que cela fait un moment que vous ne vous êtes pas vu et qu’il y a beaucoup de non dit entre vous. C’est pas de ta faute. Ou, enfin, si, un peu, mais cette situation, tu l’as pas voulu. Au mauvais endroit au mauvais moment, c’est ce qu’il s’est passé. Et maintenant, on te demandait de garder le silence en exigeant de toi que tu restes bien en sécurité à Polaris (là où tu pouvais être surveillée). Tu la regardes, ne pouvant détacher ton regard de ses traits, ceux qui t’ont tant manqué. Elle t’a tant manqué. Et si d’ordinaire tu parviens à passer outre son absence en te concentrant beaucoup (trop) sur ton boulot, c’est plus difficile maintenant qu’elle est devant toi. Maintenant que tu réalises que toute cette distance pèse sur tes épaules.

Tu fais un pas vers elle, balayant sans même y porter une réelle attention la critique dissimulée qu’elle t’adresse. Non, t’es pas occupée. T’es sortie prendre l’air. Tu pensais juste pas la croiser comme ça au détour d’une ruelle. Et la seule chose qui t’empêche de te jeter à son cou pour la serrer dans tes bras, c’est l’idée qu’il y ait quelqu’un pour vous voir. Tu veux pas la mettre en danger. T’as pas non plus envie qu’on te dise que tu dois partir, que tu peux pas passer un peu plus de temps avec elle, de peur que tu lui vides ton sac. Ce serait sans doute la bonne chose à faire. Après tout, si tu sais pouvoir tenir ta langue au travers des brefs messages échangés, c’est un peu plus difficile alors que tu n’as qu’à étendre le bras pour la toucher.

- Non, t’as raison, je suis pas très occupée aujourd’hui.

C’est horrible comment est-ce que tu peux être aussi proche d’elle mais, en même temps, aussi éloignée. Parce que tu l’aimes. Ton coeur lui a toujours appartenu. Elle le détient encore, même si elle n’en a sûrement pas l’impression. Mais il y a ces frontières qui vous séparent, ces deux royaumes qui s’opposent, l’un te gardant muselée derrière les murs infranchissables.

- T’es pas obligée de partir maintenant, si ? Je pense que c’est ta première fois à Polaris, je pourrais peut-être te faire visiter un peu ?

Qu’est-ce que tu racontes ? Qu’est-ce que t’essaies de faire ? Tu sais pas trop. Tu sais pas spécialement comment agir avec elle. Parce qu’il y a tant que tu lui as pas dis, tellement que tu peux pas encore lui partager. Tu sais juste que tu l’aimes. Que t’as envie d’être avec elle. Que t’as besoin de la garder un peu à tes côtés. Parce que c’est trop tard, le mal est déjà fait. Tu l’as vu et ton coeur débat dans ta poitrine, manque sûrement même d’exploser. Alors t’as besoin de rester un peu, qu’elle reste un peu. Puis, tu sais que votre situation est temporaire. Ça fait quelques mois, quelques années déjà et ça pourrait peut-être prendre quelques années supplémentaires, mais ça, c’est pas ce qui t’importe. Non, tout ce qui t’importe, c’est l’objectif final. C’est de vieillir à ses côtés. Alors tu lui souris. Tu lui souris sincèrement. Parce que le simple fait de la voir, de la savoir en santé, te rends heureuse. Il t’en faut pas beaucoup. Après tout, ton bonheur, c’est elle.


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Posté le Lun 16 Déc - 15:22
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Un pas en arrière et les bras croisés, ton animosité se trahit dans tes gestes. T’as besoin de mettre cette distance entre vous deux pour ne pas craquer. Tu te protèges aussi par ces gestes et c’est complètement con, parce que tu veux pas te protéger d’elle. Probablement que si t’étais un peu plus honnête avec toi-même, tu te dirais que passer un moment avec elle, retrouver la chaleur de ses bras, ça vaut largement ton coeur brisé. Puis, de toute façon, il est déjà en mille morceaux, déjà habité par des émotions que tu n’aurais jamais cru connaitre. T’as rien à perdre, tu le sais. T’as déjà perdue une partie de ton identité, une partie de ton humanité, mais tu refuses de perdre ce que t’es devenue. Tu refuses d’espérer pour n’être déçue qu’une autre fois. Parce que ça te ferait trop de mal. Combien de temps es-tu restée emmitouflée dans une couverture à pleurer parce qu’elle te manquait ? Combien de fois as-tu relu les derniers messages qu’elle t’a envoyé ? Ceux qui étaient doux, qui trahissaient l’amour qu’elle a pu ressentir pour toi. Tu t’es raccrochée à ça, t’as tellement voulu te dire que ces messages valaient quelque chose juste pour que le temps te convainque que c’était pas le cas.

Et maintenant, c’est à la rancoeur que tu te rattaches. C’est ce qui t’anime alors que t’observes se rapprocher d’un pas. Tu devrais reculer, encore, pour être sure de ne pas craquer. Sa réponse te rappelle à l’ordre, sans doute malgré elle. Elle est pas occupée aujourd’hui. « T’es juste occupée quand on doit se voir en fait. » C’est bon à savoir, voilà ce que tu te dis du même coup. Il y a une froideur dans ta voix, une nouvelle indication de ton état d’esprit. Le pire dans tout ça, c’est qu’une part de toi craint que Lexie ne soit dégoûtée par ce que tu es devenue, par la noirceur qui domine ton coeur à présent. Parce que t’es plus celle qui l’a demandé en mariage et t’es un peu trop consciente que ce n’est pas en mieux que tu as changé. T’as beau blâmer le Mont Celestia pour t’avoir arraché la vie qui aurait du être la tienne, c’est toi qui a flanché, c’est toi qui n’a pas su lui faire confiance, toi qui t’es arrêtée au pied de la lettre et qui n’a jamais cherché à mieux comprendre la situation. Pas que tu avais une quelconque raison de croire qu’il y avait autre chose, de croire qu’elle s’était pas juste lassée de toi lorsqu’une nouvelle vie lui a été offerte. Mais t’aurais du, parce que tu crois en elle. Même maintenant, même alors que ton coeur se serre en raison de sa seule présence.

C’est peut-être pour ça que tu relèves les yeux lorsqu’elle cherche à te retenir. Tu comprends pas pourquoi. Bien sur que t’es pas obligée de partir, mais tu veux partir. Parce que tu pourras pas lui résister éternellement, parce que tôt ou tard ton coeur faiblira devant son sourire et tu chercheras à trouver ses bras. Et tu sais que ce moment te fera du mal, alors tu le tiens à distance, tu cherches à te mettre dans une position où tu peux résister, que tu peux rester de glace. Et la vérité c’est que tu ne peux être certaine d’être impassible que si elle n’est pas là. Peut-être qu’il faudrait que tu lui demandes à quoi elle joue, ce qu’elle veut, mais t’oses pas. Tu veux pas savoir la réponse, tu veux pas qu’elle te dise qu’elle est heureuse ici. Qu’elle est heureuse sans toi surtout. Et que sa proposition n’est qu’une faveur, un once de pitié, peut-être une envie de te montrer à quel point c’est merveilleux à Polaris. Et la vérité c’est que t’as pas envie de visiter cette putain de ville. « Je voudrais pas t’obliger à faire quelque chose que t’as pas envie de faire. » Passer du temps avec toi, voilà ce que tu supposes qu’elle n’as pas envie de faire. Peu importe qu’elle te l’aie proposé, t’es plutôt convaincue que c’est pas ce qu’elle veut. « De toute façon je dois retrouver Erina avant qu’il lui arrive quelque chose. » C’est mauvais de ta part. Tu sais que ça va lui faire du mal que tu refuses son invitation, que ce sera peut-être encore plus blessant que ta raison soit une autre jeune femme. Tu cherches peut-être à la forcer à te repousser, juste pour te conforter dans ton malheur. T’es juste une idiote, une idiote au coeur brisé.  


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Posté le Jeu 26 Déc - 14:50
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Son ton froid te fait mal mais, à quelque part, tu comprends le sens de ses paroles. Tous ces rendez-vous auxquels t’as pas pu te présenter, parce qu’ils impliquaient de sortir de Polaris. Toutes les fois où t’étais tentée de l’inviter ici avant d’abandonner l’idée, de peur qu’on te reproche ta relation avec la jeune demoiselle parce qu’elle avait choisi Caer Hrid. T’avais compris que la relation entre Celestia et Caer Hrid n’était pas au beau fixe et tu craignais de potentiellement la mettre en danger, que ce soit vis-à-vis de là où elle s’était établie ou ici. Parce que l’un ou l’autre pourrait la voir comme un traîtresse. Ça valait aussi pour toi, après tout, ils pourraient croire que t’en était venue à informer l’ennemi de peu importe ce qu’il se passait ici, de dévoiler ce que t’avais entendu sans même le savoir. Parfois, tu t’en voulais pour ce bref moment qui n’était pas de ton ressort et qui avait changé drastiquement ta vie. Parce que c’était bel et bien faute à ça que tu ne pouvais plus voir Ridley désormais. Que tu ne pouvais plus passer de temps avec la femme dont t’étais éperdument amoureuse.

T’insistes tout de même. Ne veut-elle pas visiter la ville ? Tu sais pas et au final, ça a pas d’importance. Ce qui est important, c’est de passer un peu de temps avec elle parce que tu sais pas quand t’allais pouvoir la revoir. Sauf qu’elle ne veut pas. Ou, tout du moins, assume que toi, tu ne veux pas. Mais c’est pas ça le pire. Non, le pire c’est ce nom qui tombe, l’excuse qu’elle te donne et qui te fait voir rouge.

Erina.

T’avais absolument aucune idée de qui ça pouvait bien être mais tu savais déjà que tu la détestais de tout ton être. T’as même pas envie de savoir c’est qui, t’as juste cet étrange sentiment désagréable qui naît en toi, tout ça parce qu’elle en est à refusée ta présence, ta compagnie, pour celle de quelqu’un d’autre ? Tu devrais te dire que c’était les risques de votre situation, du silence que tu lui imposais. C’était de ta faute, tout ça. Peut-être même qu’elle avait décidé de passer à autre chose, compte tenu de tous les faux bonds que tu lui as fait. C’est ce qui te traverse l’esprit alors que tu cherches à comprendre pourquoi. Tu le savais que c’était pas pour toi qu’elle était ici. T’as juste pas pu empêcher ton coeur d’espérer qu’elle cherche à te retrouver. Et maintenant ? T’as juste mal.

Des larmes de montent aux yeux, entre une tristesse évidente et la colère. Pourtant, quelques instants plus tôt, t’étais contente de la revoir, de la retrouver. D’avoir peut-être l’occasion de profiter un peu, temporairement, de sa compagnie.

- Je vois.

C’est bête mais c’est comme ça. Parce qu’elle a jamais évoqué quelqu’un d’autre, parce que jamais elle aurait préféré la compagnie d’une autre à la tienne. Naturellement, ton regard se pose sur la bague que tu portes, celle-là même qu’elle t’a offert lorsqu’elle t’a demandé en mariage. Ça te semblait si loin, maintenant, cette époque. Finalement, tu relèves tes prunelles vers elle, tentant de ravaler tes larmes sans grand succès. T’es quelqu’un d’intense, tu ne fais jamais rien dans la demi-mesure. Ça implique aussi que t’es quelqu’un d’émotive, parfois un peu trop.

- Tu sembles presque oublier qui est-ce que tu as demandé en mariage.

C’est bas, hypocrite surtout. Parce que cette remarque pouvait bien t’être renvoyée, toi qui avait forcé ce silence entre vous, te contentant de quelques messages distants et de banales excuses pour faire pardonner ton absence. Mais c’est plus fort que toi. Parce que tu l’aimes. Parce qu’elle te manque. Parce que tout ça, tu l’imposes à elle tant qu’à toi, juste pour que la suite soit plus belle pour vous deux. Puis au final, c’est juste que t’as pas envie qu’elle t’oublie. T’as pas non plus envie qu’elle te remplace. Parce que toi, t’as pas abandonné, bien au contraire. Tu sais juste que c’est nécessaire.

Parce que t’es prête à tout faire ce qui est en ton pouvoir (ou tout simplement possible) pour une vie à ses côtés.


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Posté le Sam 28 Déc - 4:21
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Tu sais que c’est gratuit, que c’est méchant d’évoquer Erina. C’est aussi débile, parce que même si tu apprécies la Caerienne, ce n’est pas la même chose, ce n’est même pas près d’accoter l’amour que tu ressens pour Lexie. Alors pourquoi tu le fais ? Justement pour être horrible, comme pour la punir de t’imposer toutes ces émotions désagréable, toute celle douleur que tu ressens à cause de son absence, de cette distance entre vous. T’as jamais été mauvaise comme ça, surtout pas face à la femme de ta vie, mais sur l’instant, tu te dis que c’est mieux ainsi. Comme si ça lui apprendrait à ne pas tourner la page, comme si ça t’aiderait à le faire à ton tour. Tu sais qu’il n’en est rien, que tu réussirais probablement qu’à la blesser, mais dans l’immédiat, la distinction ne te parait pas importante, pas nécessaire. Parce que t’as changé pendant les dernières années et qu’on ne peut pas dire que ça a été un bon changement. Ce sont pas les meilleurs côtés de ta personne qui sont ressortis en l’absence de Lexie. Tu le sais très bien, plus que bien même et ce sont encore ceux là qui se montrent dans la présente situation. C’est ta rancoeur qui parle, qui te force à agir ainsi pour te convaincre que c’est bel et bien terminé entre vous, que tu dois aller de l’avant sans elle, que cette bague qui trône toujours sur ton doigt n’est qu’un terrible mensonge.

Et dans tout ça, tu ne penses pas au fait que tu te tires pratiquement dans le pied, que tu gâches les premiers moments que tu peux passer en sa compagnie depuis une éternité. Ça te ferait sans doute mal de le réaliser, parce que ce n’est pas ton intention au final. Cette part de toi qui veut lui comprendre tout le mal qu’elle t’a causé est en minorité face à tout l’amour que tu lui portes. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que tu baisses les yeux devant son « je vois ». Serais-tu un peu honteuse ? Totalement, mais ça ne te fait pas fondre en excuse pour autant. Parce que la rancoeur est toujours là, parce que tu lui en veux. C’est pour ça que tu relèves la tête immédiatement lorsqu’elle ajoute autre chose. « Quoi ? » Elle peut pas te dire ça. Elle n’a pas le droit. Tu lui permets pas. Parce que c’est elle qui met toute cette distance entre vous, elle qui ne répond pas à vos messages, elle qui est si froide, elle qui annule tout vos rendez-vous. C’est elle qui t’a oublié, qui a tourné la page, qui t’a brisé le coeur. Tu sens ton poing se serrer alors que tes griffes s’allongent sur le coup de l’émotion. Non, c’est pas le moment. Ça te fatigue beaucoup trop et ce n’est pas la situation idéale pour ça. Pas alors que tu comptes bien lui déverser toute la noirceur que tu peux avoir sur le coeur. Parce que c’est tout ce que tu as répondre à sa remarque, au reproche qu’elle n’est pas en droit de te faire.

Sauf que tu perds toute cette belle motivation en relevant le regard et que tu vois ses yeux en larmes. Et si tu voulais garder ta volonté, juste pour qu’elle comprenne ta position, qu’elle ne te reproche pas quelque chose dont elle est elle-même responsable, tu ne peux pas le faire face à ses larmes. Parce que tu sais que c’est probablement ton commentaire qui lui a fait mal de cette façon, que c’est de ta faute. Et tu le supportes pas. « Je sais très bien qui est ma fiancée. » Juste qu’elle n’est jamais là et qu’elle te brise le coeur constamment, cette fois t’arrives à retenir le commentaire. C’est sans compter le fait qu’au-delà de ta situation, Erina est aussi beaucoup trop jeune pour toi. Enfin ça et que personne ne ferait battre ton coeur comme peut le faire Lexie. C’est elle ou rien, tu le sais depuis le temps, c’est pour ça que ça fait aussi mal de te dire qu’elle a tourné la page. C’est encore plus difficile de maintenir cette ligne de pensée alors qu’elle est si près de toi.

Tu finis par faire un pas vers l’avant pour tendre la main, dévoilant du même coup les traces causées par tes griffes qui s’allongent un peu trop souvent depuis ton arrivée à Polaris. Tu veux sécher ses larmes, tu veux attraper sa main, juste  chasser la tristesse dans son regard. Et même si tu devrais plutôt lui renvoyer sa remarque, ce n’est pas ce qui traverse tes lèvres. « Tu peux me faire visiter, si t’as vraiment du temps à m’accorder cette fois. » Il y a toujours une pointe de froideur dans ta voix, mais tu capitules quand même. Tu peux pas partir comme ça, pas sans passer un peu de temps avec elle, si seulement c’est possible cette fois.   


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Posté le Jeu 16 Jan - 5:37
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Ça te fait mal d’entendre le nom d’une autre entre ses lèvres. Ça te brise le coeur, plus qu’il ne l’était déjà et ce, même si t’as conscience que c’est de ta faute. Tu voulais pas l’abandonner. Tu voulais pas la laisser derrière toi. Tu voulais encore moins lui imposer ce silence auquel elle avait le droit depuis que t’étais à Celestia et elle, à Caer Hrid. Tu voulais pas et pourtant, c’était votre situation actuelle. Parce que t’avais été trop curieuse. Parce que tu portais pas assez attention à ton environnement. Parce que t’avais surpris une discussion, au mauvais endroit au mauvais moment et que t’avais été tentée d’en savoir plus. Et maintenant ? T’étais coincée à Polaris sans la possibilité d’en sortir, prisonnière de cette bulle technologique te forçant à mettre une distance qui t’était difficile à supporter entre Ridley et toi-même. Pour te protéger toi mais surtout pour la protéger elle. T’as peur de ce qu’ils pourraient penser de votre relation, de ce que ça pourrait engendrer, s’ils apprenaient à quel point t’étais amoureuse de celle qui avait rejoint une faction ennemie. Alors tu dis rien, tu t’exprimes qu’à moitié lors de ces courts messages que tu lui adresses, juste pour pas prendre la chance qu’ils en viennent à t’exiger à ce que tu coupes tout contact avec elle. Tu le supporterais pas.

C’est pour ça que t’en viens à injustement lui rappeler vos fiançailles. Parce que t’as pas envie qu’elle tourne la page. C’est cruel. C’est égoïste. Mais c’est comme ça. Tu le sais que c’est de ta faute, que tu lui fais du mal à chaque fois que tu te montres froide, à chaque fois que tu lui imposes ton absence, mais tu peux pas te résoudre à la laisser passer à autre chose. Parce que tu sais pas comment tu réagirais si elle tournait la page, si elle se décidait de couper définitivement les ponts avec toi, d’oublier toutes ces années de vie commune. Pourtant, tu l’aimes. Tu l’aimes tant. Et pour cette raison, tu devrais vouloir qu’elle soit heureuse, avec ou sans toi. Sauf que ça, tu peux pas t’y résourdre. Tu peux pas te résoudre à l’idée de la perdre, aussi difficile peut être votre situation à l’heure actuelle. Alors tu la blesses, toujours un peu plus, en sachant très bien ce que tu faisais, tout ça parce que tu pouvais pas la laisser partir. Parce que tu sais pas si tu pourrais vraiment espérer à un futur différent, plus beau, si ce n’était plus pour elle que tu le faisais.

Tu te détends un peu lorsqu’elle semble capituler, venant essuyer les larmes que tu t’es efforcée de ne pas verser. Tu tends la main, vient te saisir de la sienne, non sans un regard inquiet à la paume que tu peux apercevoir, aux marques qui s’y trouvent. T’esquisses un sourire, comme pour te faire pardonner ton dernier commentaire, ou juste pour te faire pardonner ces dernières années, voir même celles à venir. Parce que tu le sais que c’est pas cette simple journée qui va changer les choses, tout comme tu savais que tu aurais mal, une fois qu’elle serait forcée de rentrer. T’appréhendais la douleur qui viendrait avec son départ, celle qui accompagnerait la solitude qui était inévitable. Mais ça, tu préférais ne pas trop y penser pour le moment. Cette douleur, elle ne serait que passagère. Un faible sacrifice à payer pour une vie à ses côtés. C’était ce que tu te disais, ce que tu te répétais constamment, ce qui te permettait d’accepter ta situation et de ne pas perdre le nord. C’était pour elle que tu le faisais. Pour vous. Alors tu serres sa main avant de la tirer doucement. Autant lui faire visiter. Profiter de sa présence. Te rapprocher un peu d’elle, perdre ton regard dans le sien.

- Ici, on est au centre de la ville. Si tu veux, on peut aller au Pola-Mall ? C’est un immense centre où il est possible de faire un peu tout et n’importe quoi.

Un semblant de rendez-vous, en somme. Un rendez-vous improvisé, certes, mais un rendez-vous tout de même. Peu t’importait, en réalité, tant qu’elle était là. Tu te disais seulement que c’était sûrement le seul endroit vraiment intéressant à visiter, pour elle. T’étais pas certaine qu’elle soit vraiment intéressée par les lieux plus penchés sur la technologie, comme le centre de recherche polarien, par exemple. Là où tu passais beaucoup de ton temps. Tu l’entraînes à ta suite, n’ayant pas envie de lâcher sa main, la laissant tout de même revenir à sa hauteur pour te rapprocher encore un peu.

- Je suis contente de te voir.

Des paroles que tu lui souffles, sincère, la voix légèrement tremblante. Tu serres même sa main en prononçant ces mots, parce que tu sais qu’il peut pas en être autrement. T’as jamais été aussi malheureuse que depuis qu’elle n’est plus dans ta vie et son absence t’es toujours plus difficile à supporter, peu importe ce que tu te dis pour te convaincre de l’inverse. C’est un mal nécessaire, certes, mais ça t’empêches pas d’avoir mal. Ça t’empêches pas d’avoir le coeur qui se serre à chaque fois que tu reçois un message de sa part, d’avoir le coeur qui se brise à chaque fois que tu te retrouves à lui poser un lapin. Alors oui, t’es contente de la voir. T’es contente de l’avoir à tes côtés. Tu sais que c’est temporaire, que la chute n’en sera que plus violente. Mais pour le moment, t’as juste envie d’en profiter un peu, de la chaleur de sa main dans la tienne.


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Posté le Ven 17 Jan - 14:52
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T’aurais du te vider le coeur devant son reproche. Depuis le temps, tu dois bien en avoir le droit. Juste lui faire savoir à quel point elle t’a fait du mal, lui dire que tu peux bien tourner la page considérant qu’elle l’a fait elle aussi. C’est certainement pas ce que tu as fait, surtout pas avec Erina, mais c’est un détail que tu ne comptes pas évoquer. T’as lâché le nom de ton amie pour la faire réagir, pour la blesser aussi, mais tu n’irais pas en rajouter une couche. Parce que sa réaction t’as énervé, parce que t’estimes qu’elle est pas en position de te faire le reproche qu’elle t’a fait. Et pourtant, malgré cette pointe de colère, malgré les commentaires qui te viennent à l’esprit, tu peux pas empêcher cette part de toi qui espère que c’est la jalousie qui l’a poussé. C’est idiot, tu le sais. Déjà parce qu’elle ne peut pas être jalouse si elle est passée à autre chose (et oui tu te rattache encore à cette conclusion erronée à laquelle tu es arrivée), mais aussi parce que ce n’est pas une chose à vouloir. Tu le sais. Tu sais qu’objectivement ce n’est pas souhaitable. C’est pas quelque chose de positif, c’est une émotion que tu ressens, qui accompagne cette rancoeur qui s’est installée dans ton coeur, mais c’est aussi quelque chose qui te bouffe. Et tu veux pas ça pour Lexie, tu veux pas ça pour votre relation non plus. Mais t’y peux rien. Tu l’aimes tellement, c’est au point où tu essaie de t’accrocher à chaque indice que tu peux imaginer. La jalousie en est un. Parce que aussi sombre cette émotion est-elle, c’est tout de même uns signe qu’elle tient encore à toi.

Et peut-être que tu devrais prendre ces larmes comme un autre indice. C’est bien le signe que tes décisions l’affectent, les mots que tu lui craches ne la laissent pas indifférentes. Sauf que rien n’a d’importance pour toi lorsque tu remarques ses larmes, surtout sachant que t’en es probablement la cause. C’est pour ça que tu capitules. Tu peux pas faire autrement. Même alors que tu dois trainer le coeur qu’elle a brisé, tu ne peux pas te résoudre à la voir malheureuse. Ça coupe ta motivation, cette envie de lui cracher ses quatre vérités au visage et tu te retrouves qu’avec un besoin, celui de chasser la tristesse dans son regard. Il y a aussi cette envie de la serrer dans tes bras, mais tu ne vas pas jusque là. T’as déjà du mal à garder ta distance, à garder un esprit (presque) clair juste en raison de sa présence. Ta belle volonté disparaitrait s’il fallait que tu la sentes contre toi. Tu fonds déjà devant le sourire qu’elle t’adresse face à ta capitulation. Tu viderais pas ton coeur de sitôt semblerait-il.

C’est ridicule à quel point elle te fait encore effet, c’est la réflexion que tu te fais alors que tu sens ton coeur s’emballer parce qu’elle te tire vers elle. Tu finis tout de même par détourner le regard, le planter vers tu ne sais trop quel bâtiment qui te semble moindrement intéressant. T’as déjà du mal à garder un semblant de contenance en sentant sa main qui serre la tienne tellement elle t’a manqué, ce n’est certainement pas le moment de perdre ton regard dans le sien. Dieu sait ce que ça te pousserait à faire. « Qu’importe, c’est toi qui sait ce qui est intéressant ici… » Vaut sans doute mieux dire "ici" que "dans cette ville de merde" même si ça aurait été plus représentatif de ton opinion sur la question. À défaut de vraiment lui en vouloir à elle, c’est vers son pays que tu reportes ta rancoeur. Tu doutes donc que ce qu’elle va te montrer te plaira, mais qu’importe. Elle serait là et après près de cinq ans de séparation, tu serais bien incapable de nier que sa présence te fait du bien, autant que de mal dirons-nous.

C’est pour ça que tu fronces les sourcils lorsqu’elle reprend la parole. T’as pas de raisons de douter de ses mots, tu l’entends sa sincérité, tu sens sa main qui serre la tienne. Tu connais Lexie, tu sais qu’elle ne mentirait pas, pas sur ça. Mais ça complique les choses. Parce que ce qu’elle te dit semble tellement en opposition avec tout ce qu’elle a pu faire dans les dernières années. Tu te tends, l’envie de lui reprocher tout ce qu’elle a pu faire s’installant dans ton esprit. Vous vous seriez vu avant si ce n’était de tous les rendez-vous qu’elle a annulés. Tu devrais lui reprocher, mais ce n’est pas ce que tu dis. « Tu m’as manqué. » Bien sur que ça te fait plaisir de la voir aussi, t’as pas besoin de le dire. C’est dommage qu’il y ait cette pointe d’amertume qui te reste en tête, l’impression qu’elle se joue de toi. Qu’elle en fait juste assez pour te garder attachée, pour t'empêcher de tourner la page, mais sans être aussi investie dans votre relation.

Et toi t’es le pigeon qui se fait avoir parce que tu serres sa main, parce que tu laisses finalement un sourire se dessiner sur tes lèvres. « Alors qu’est-ce que tu fais de merveilleux ici ? » Te poser lapin après lapin, pour sur, mais tu supposes que ce n’est pas ce qu’elle va te répondre. Tu penses pas au fait qu’elle te retournera sans doute la question, que la noirceur qui t’habite se verrait un peu plus lorsque tu lui dirais que t’as décidé de devenir une combattante (pour détruire son pays), mais tu penses pas jusque là. T’essaies juste de trouver un point d’appui plus simple que ton coeur qui se débat dans ta poitrine. Quelque chose de rationnel plutôt que l’ensemble des émotions que tu peux ressentir.  


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Posté le Ven 17 Jan - 19:59
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Il y a ton coeur qui débat dans ta poitrine, que t’entends battre dans tes oreilles, que tu sens cogner dans ta cage thoracique. T’as l’impression qu’il pourrait en sortir tant il frappe fort alors que tu te rapproches de Ridley, que tu prends sa main dans la tienne. T’en as rien à faire, d’où est-ce que vous allez, pour peu que tu sois avec elle. Alors tu suggères le Pola-Mall, sans doute le seul endroit qui vaut vraiment le détour, tentant d’étouffer l’envie de la ramener chez toi, juste pour pouvoir parler un peu en tête à tête, être rien que tous les deux. Déjà parce que t’as pas envie qu’on te le reproche, parce que tu doutes qu’amener une représentante de Caer Hrid soit une bonne chose. Mais aussi parce que t’as peur des conséquences que ça pourrait avoir sur toi. Tu sais déjà que tu vas avoir mal, que tu vas avoir si mal, lorsqu’elle va devoir repartir. Alors tu sais pas si, vraiment, avoir une discussion, une discussion qui ne mènera sans doute nul part, toi étant forcée au silence, est la bonne chose à faire. Sans doute pas. Tu voulais pas la contrarier. Tu voulais pas lui faire du mal. Alors c’était sûrement mieux d’éviter d’aborder le sujet de votre situation, celle que tu forçais sur vous deux. Sur elle, surtout, parce qu’elle ne pouvait que subir sans comprendre les raisons derrière tout ça.

À tes mots, elle te fait part que c’est la même pour elle. Tu lui as manqué. Tu peux pas retenir ton sourire. Un sourire rayonnant. Sincère. Un sourire qui cache la douleur que fait aussi naître en toi de telles paroles. Tu lui fais du mal. Trop, sûrement. La partie rationnelle de toi te dis de la lâcher, de lui donner la chance de tourner la page. C’est sûrement ce qu’il y aurait de mieux à faire, qu’elle puisse passer à autre chose, qu’elle cesse de souffrir de ce que tu lui infliges. Mais tu peux pas. Tu veux pas, surtout. Tu veux pas qu’elle t’oublie. Qu’elle passe à autre chose. Tu veux pas que son regard se pose sur une autre que toi, qu’une autre que toi puisse trouver réconfort dans ses bras. Tu le supporterais pas d’entendre le nom d’une autre entre ses lèvres. Ça a déjà manqué de te faire vriller, cette Erina dont tu ne sais rien mais que tu détestes déjà de tout ton être.

- Je travaille pour le centre de recherche.

Tu sais pas ce que tu peux dire, ce que t’as le droit de dire. Pas beaucoup, sûrement. Parce qu’elle est de Caer Hrid. Parce qu’aux yeux de plus haut, de ceux qui te supervisent, elle est sans doute l’ennemie. Tu sais que tu pourras pas trop t’étendre sur le sujet, quand bien même t’aimerais tout lui dire. T’aimerais lui dire que tu travailles nuit et jour pour que vous puissiez retrouver votre vie d’avant, pour que vous puissiez être ensemble. Tu voudrais lui dire que c’est pour ça que t’es ici, pour vous donner un futur heureux. Tu vois pas que ce futur, vous auriez pu l’avoir ensemble, ici. Non, toi, ce que tu veux, c’est retourner à la surface, reprendre ta vie là où vous l’aviez abandonné lorsque tout s’est écroulé. Ta vie avec elle. L’épouser. Vieillir à ses côtés. L’avoir avec toi jusqu’à ce que des rides se dessinent sur vos visages, que vos cheveux deviennent gris. C’est tout ce que tu veux. Tu la veux elle. Tu veux récupérer votre vie d’avant. Mais ça, tu peux pas lui dire. Peut-être qu’elle s’en doute un peu, tu sais pas trop ce qui est connu de Polaris, de vos recherches, en dehors de ce dôme vous protégeant de la froide tempête qui recouvre presque l’entièreté de Celestia.

- Je mets à profit mes connaissances.

Ancienne ingénieure militaire, t’as un savoir très pratique, concret. Tu travailles pas dans l’abstrait, toi, ce que tu fais, c’est penser à des choses réalisables, des outils, des appareils, qui pourraient vous être utiles, vous amener plus près de votre objectif. L’entraînant toujours à ta suite, la foule se faisant moins présente alors que vous vous éloigniez du coeur de la ville, tu glisses un regard vers elle. Un regard tendre. Un regard qui exprime tous tes sentiments qui n’ont pas changé, malgré l’absence, malgré le silence.

- Et toi, tu fais quoi à Caer Hrid ? C’est comment, là-bas ?

C’est comment, sans toi ? Toi, tu sais que tu pourras jamais pleinement aimer Polaris, parce que Ridley n’y est pas. Malgré la technologie, malgré l’intérêt que t’as pour ce que tu fais, ça ne pourra jamais être ce que tu cherchais, ce que tu voulais. Parce qu’il n’y avait pas celle dont t’étais tombée éperdument amoureuse. Tu sais même pas si tu serais encore ici, si ça n’avait pas été de cette discussion dont t’avais été témoin, celle que t’avais écouté, trop curieuse pour ton propre bien. Ça sert à rien que tu te poses la question, la réalité est là et toi, t’es prisonnière de ce dôme renfermant des merveilles technologiques. Alors tu peux juste travailler un peu plus, aller toujours un peu plus loin, dans l’espoir que votre réussite puisse t’offrir tout ce que tu désirais, la seule chose qui te gardait encore en vie : une vie avec elle.


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