Le piège désactivé tu sentais que petit à petit vous pouviez prendre de l’avance mais vous avanciez trop lentement à votre goût. Pourtant tu ne dis rien, suivant Tatsuya du regard en le voyant descendre dans le trou. Les pièges allaient être assez évidents ? Tant mieux. Le problème étant que toi, Abigaël, tu étais désespérément un poids mort pour le groupe.

En voyant les transcendés arriver tu te figes sans même réussir à chopper le gamin par le bras pour le garder près de toi. Probablement même était-il plus fort que toi mais ton instinct maternel ne peut s’empêcher de prendre le dessus. Tu n’as rien pour te battre et ce n’est clairement pas avec ton cristal de télékinésie que tu allais pouvoir faire quelque chose ; à part trois clés à molettes et le berceau de Lizzie tu n’étais clairement pas en mesure de bouger grand-chose.

« J’espère que t’as un truc pour t’enfuir, parce que c’est mal barré pour moi. TATSUYA ON NE PEUT PAS VOUS REJOINDRE DANS L’IMMÉDIAT ! Petit contre-temps … »

dans le feu de l'action

pv. event

Othello les regarde prendre la décision d’utiliser les ombres.
C’est mieux.
Hors de question de risquer sa vie par des suppositions.

Quelle ironie du sort quand on sait que juste après que vous ayez été séparé une attaque se déclare.
Othello cligne des yeux.
Surpris.

Presque bugé.
Il n’a vraiment pas l’habitude d’être sur le terrain : les batailles c’est pas pour lui, il serait plus du genre à être le stratège.

Mais là dans le feu de l’action, la meilleure solution semble être la fuite.
Oui fuir.

La voix d’Abigaël le réveil de son effarement.
Il la fixe.
Elle qui ne semble pas avoir grand-chose pour se défendre non plus.

« Ah… »

Secoue la tête.
« C’est pas mes faibles ailes d’oiseaux qui nous aiderons, c’est mort, il va falloir utiliser nos jambes ! »

Et alors qu’il commence à reculer dans le but de trouver une issue, de s’éloigner de ceux qui commence a les attaquer, il souffle.
Cherche une autre porte de sortie.
V i t e.

Et ne s’éloigne surtout pas de Abigaël, ses sens aux aguets il n’a qu’un petit couteau pour se défendre, rien de bien folichon.
Ses cristaux ne lui sont pas d’une très grande utilité.

La réparation pour réparer quoi ?
La transformation en oiseau, trop faible, pas assez rapide.
La précision … dans une telle situation de stress ce sera un fiasco.

Il s’en mord les doigts de s’être pas plus préparé.

résumé:

Dans ton élan pour grignoter les vilains tu manques de tomber comme un gros rat écrasé sur la route. Au moins tu fais une diversion suffisante pour que Tatsuya s'occupe du reste, et tu te laisses porter sans même te plaindre. Ça fait bizarre d'être porté comme ça tu ne vas pas le cacher, quand tu n'as pas besoin de faire d'efforts, ça t'arrange.

Une fois remontés tu reprends ta forme humaine, un peu déboussolé et gêné. Tu regardes Abi puis Othello, et tu acquiesces, tu vas redescendre avec la femme.

« Vous faites gaffe, hein ? »

Tu les regarde, tu fronces les sourcils. Puis tout de suite tu te tournes vers le chemin lumineux. Marre des endroits chelous plongés dans l'obscurité, tu pointes du doigt les torches et les écritures bizarres.

« Je sais que dans les films ça pue, mais je pense qu'il vaut mieux aller par là parce qu'on est pas dans un film. »

Tu fermes les yeux en attendant les coups, tendue par l’appréhension. Tu attends la douleur mais rien ne vient. Les poings serrés tu rouvres les yeux en sentant les deux hommes revenir vers vous. Lâchant l’enfant tu récupères ton époux, un peu secouée en hochant la tête aux propos de Tatsuya.

« Ou-oui bien sûr. »

Descendant avec l’aide de Griffin, ton regard se posant aussitôt sur les écritures étranges en glissant même tes doigts contre. Tu ne comprends rien mais cet endroit t’intrigue, assez pour te faire froncer les sourcils en pestant. Dans quoi étiez-vous en train de vous embarquer ?

« Au moins on pourra voir où on met les pieds, pas vrai ? C’est culotté mais t’as peut-être pas tort. »

De toute façon vous ne pouvez pas prendre le risque de prendre un chemin sombre, qui sait ce qui pourrait se trouver sous vos pieds. Alors tu t’élances, un peu maladroitement en observant attentivement les murs et le sol ; qui sait quel piège pourrait se cacher là.

dans le feu de l'action

pv. event

Othello est rassuré.
Les voilà de nouveau regroupé.
Et il suit le mouvement : ce n’est de toute façon pas lui qui pourra apporter grand-chose.

Le chemin lumineux est choisi.
C’est pas plus mal.

Othello était déjà en train de se casser la tête, perdu dans ses pensées à chercher statistiquement quel chemin était le plus risqué.
Le temps qu’il réfléchisse et … la décision est déjà prise.

Alors il suit, il file avec les autres.
Et arrive dans cette pièce bien décoré.

Mais ce n’est pas la décoration qui va interpeller son regard non, c’est cette silhouette qui se présente devant eux.

K A Z U K I.

Il le fixe.
Constate les dialogues qui s’échange.
Le mot « traitre » lui fait grincer des dents.
C’est l’hôpital qui se fout de la charité.
Il a déjà envie d’en découdre.

Mais la propulsion qu’ils se prennent le projette directement contre un des murs.

Aï.

Il serre les dents.
N’oublie pas ce pourquoi il est venu.
« Ton audace me sidère, oser utiliser le mot traitre c’est d’une blague… »

Il soupire en profite pour gagner du temps a travers cette tentative de converser.
Mais se doute que cela n’aura pas grand effet, en attendant il lance rapidement un regard a ses coéquipiers.

Que l’un d’eux ais un cristal utile pour les sortir de là, ça ne sera pas refus.
Vraiment.

résumé:

Maintenant ce sont vraiment les choses sérieuses. Tu t’attendais à faire face à une pièce vide mais quelqu’un y est, et ce n’est nul d’autre que Kazuki. Celui que tu as bien accusé de tous les noms possibles en écrivant une jolie lettre à l’attention de tu ne sais plus qui. Les sourcils froncés tu croises les bras, visiblement ça ne t’a pas plu d’être traité de rat comme ça. Alors oui, tu n’es pas très beau mais… Tu ne ressembles pas à un rat en humain quand même.

« Hey ! »

Contrarié tu n’as pas le temps de réagir, tu te retrouves collé au mur. Merde. La tête te tourne un peu, il te faut du temps pour réfléchir et finalement tu as une idée.

« Tatsuya, attends j’arrive ! Enfin j’essaye… »

Tu te débats un peu, et finalement tu te fonds de nouveau dans les ombres pour te dégager de cette force brute. Bien sûr ça t’épuise et tu commences déjà à ressentir celle-ci, mais l’adrénaline calme un peu tout ce bon cocktail. Une fois à côté de Tatsuya, tu viens lui toucher la main, et tu viens copier un pouvoir au hasard. Si tu peux faire des cailloux, ça passe. Mais n’importe lequel de ses cristaux te conviendra en vérité.

« Depuis le temps qu’on attend tous de te péter la gueule ! Tu ne ressortiras pas de là. »

Tu l’espères.

Vous voilà arrivés dans cette salle, élégante, attrayante même presque malgré l’aspect antique des lieux. En voyant la figure emblématique se tenir devant vous tu te tends, nerveuse à en serrer les poings. A sa remarque tu grinces des dents, agacée d’être traitée de la sorte avant de finir malmenée contre le mur le plus proche.

La tête cognant contre la pierre tu râles, un peu vaseuse le temps de reprendre tes esprits et voir Griffin s’échapper par les ombres pour rejoindre le fameux Colonel. Bloquée contre le mur tu paniques, observant tout ce que tu pouvais observer en cessant rapidement de te débattre.

Oh que tu te sentais inutile.

Finalement ton regard se pose sur les armes posées aux murs, une idée te viens en tête mais tu sais pertinemment que dans cet état tu ne pourras rien faire bouger du tout ; trop de distance, trop de pression sur ton pauvre corps.

« GRIFF ! TATSUYA ! Forcez-le à nous mettre de côté, il ne pourra pas nous garder ici et s’occuper de vous. »

Enfin tu l’espérais sincèrement.