N'est-ce pas, qu'il pense.
N'est-ce pas qu'il est là, et il compte bien l'être chaque fois qu'il lui est possible de l'être. Ce qui n'est pas souvent, mais suffisamment il estime, ce qui compte ce n'est pas le nombre, mais la qualité après tout.
Ce qui compte c'est qu'elle sourit comme elle le fait à présent, qu'elle joue avec lui à ce petit jeu des familles.
regardez-la danser (bien qu'elle ne danse pas vraiment) autour de lui, jouer avec sa cape, le retenir un peu plus, juste un peu plus longtemps. Mais Moebius n'est pas pressé de partir qu'il a envie de lui dire. Néanmoins il ne lui dit pas, car ça serait mal vu, elle risquerait de culpabiliser, elle qui se plaint de ne pas assez le voir, vouloir être la première à s'enfuir vers d'autres journées vous pensez ! C'est pour ça que lui reviens la tâche des adieux, plus aisé parait-il, à celleux qui ont l'habitude de détourner les yeux.

Celle avec des perles blanches

répète-t-il tel un oiseau de couleur. Il attend qu'elle laisse glisser son ombre d'entre ses doigts et d'un petit geste de la main près du front, il lui fait signe des adieux, toujours le sourire aux lèvres. Il ne l'aura que très rarement quitté. Mais il n'en a pas fini, oh non, bien qu'il s'éloigne Moebius aime avoir le mot de la fin, il ne lui donnera pas cette fois-ci, malgré ces jolis yeux synonymes aux siens.

Je ne t'invite pas dans la mienne, elle est à droite dans la porte de mon cœur, tu y es déjà logé tout frais payés petite sœur !

et sur cette rime qui n'a de plate que sa facilité, il fait valser le pan de l'entrée d'un côté, le pan de sa cape de l'autre, et s'en va conquérir d'autre brumeuses vallées. De loin, avec ces fausses sablés dorures et son masque ornant à nouveau son visage, il ressemble presque à un funeste magicien. La vérité ne fut pas bien loin. Après tout, qui sait s'il s'en va cette fois-ci vendre des rêves, ou des cauchemars.