Un grand piano, c’est étrangement pas rassurant. Autant que tu pourrais trouver ça charmant dans une soirée si l’environnement concordait avec la chose, autant que là ? C’est bizarre. Tu ne peux qu’hocher la tête pour approuver les dires de Fenrir. « Je pourrais le brûler, juste au cas où. » À moins que le brûler ait l’effet opposé complètement et tu te retrouves à libérer l’esprit qu’il pourrait y avoir à l’intérieur ? Cette possibilité suffit à te faire passer l’envie d’essayer et tu préfères donc suivre ton ami jusqu’au fauteuil où il se laisse tomber.
Tu ne l’imites pas avec l’autre meuble le plus proche, préférant jeter un coup d’oeil vers les trous du plafond qui s’est effondré. « Franchement, je sais pas comment ça peut tenir. En espérant que ce coin soit solide » Plus ou moins rassurée par ton observation de la pièce - qui semble vraiment tout sauf solide - tu te ramènes quand même vers Fenrir pour te laisser tomber à ton tour sur un fauteuil. Discuter dans un tel lieu ne semble pas vraiment être une chose à faire, mais au final, n’est-ce pas la preuve de votre grand courage ? Ou peut-être plus votre grande stupidité (clairement le second dans ton cas). « On devrait organiser une compétition ici, voir qui se rend le plus loin dans l’exploration. Ça pourrait être un test de courage pour les plus braves. » Et autant dire que dans ton cas, ce serait une façon magique de te donner la motivation d’explorer. Parce que maintenant que t’es installée dans un fauteuil à l’abri des armures hantées… t’es pas certaine de vouloir tant bouger.