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(fb) first love under the lights (Pandore) [end]
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Posté le Jeu 12 Mar - 16:48
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first love under the lights
FT. Pandore

Une semaine seulement depuis leur Chute ; décadence. Quelques jours depuis la catastrophe ayant plongé leur monde dans les abysses. Dans un désert sans fin, des souterrains froids et sombres. Qu'avait-il donc orchestré, pour ainsi se voir bannir de leur terre, dépossédé des êtres aimés.
Une semaine depuis les morts à embrasser, les cadavres à enterrer. Consoler sa mère et retenir ses propres larmes. Maintenant, il fallait avancer. Découvrir ces cristaux aux attraits fabuleux. Les écailles parsèment son nouveau corps ; reptile au sang chaud. Fourche sa langue et crache son venin. Ça la fait sourire, ce don qui lui était destiné. Seconde peau qui lui va si bien.

Alors elle avance dans les cavernes du désert, s'évade un instant des camps de réfugiés installés non loin d'ici. Se perd dans ses souterrains faiblement éclairés de pierre luisante. Exploratrice des temps anciens, foule une terre qu'elle ne connaît pas, s'émerveille de tout. Pleure encore ses morts. Et devant elle, s'étale un immense lac souterrain. Brille de mille feux ; caverne au trésor.

Recherchant le calme et le silence, Jiminy enlève ses sandales, s'assoit au bord pour y tremper ses pieds. Et sourit. Sous la chaleur du désert et le sang des cadavres elle a eu le temps de réfléchir. Se perdre dans des pensées maintes fois rabachées, où cela les mènera donc ? .


 
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Posté le Dim 22 Mar - 20:48
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Elle est le silence au creux des larmes. Elle n’a plus les mots ; hantée par les maux. Elle attend que son monde reprenne sens. Ses mains ne sont que l’amertume d’un univers écroulé. Tu es la bête des aurores ; Pandore ; la bête qui sent encore le sang qui envahit sa bouche, la bête qui ne cesse de repenser aux horreurs, la terreur qui traverse ses yeux. Pandore, tu es effrayée. Effrayée par ce monde qui s’étend, par ces folies. Tu es terrifiée par les ombres, à l’idée de les rejoindre à jamais. Tes angoisses sont bien présentes, même si tu es forte.

Tes jambes se laissent aller dans l’eau du lac, rafraîchissante dans ces déserts éternels, dans ces chaleurs mortelles.  Tu es perdue au milieu de ces grottes, à la recherche de ta culpabilité, à la recherche de ton âme frappée par les regrets. Tu ne veux pas de ces dirigeants, tu ne veux pas de la réalité qui n’attend que son moment pour te frapper. Tu veux être libre, Pandore, tu veux tracer ton chemin dans ces nouvelles terres, patienter jusqu’à pouvoir le fuir lorsque viendra ton heure ; car il n’y a ici rien que tu connaisses, il n’y a ici que mort et désolation.

Tes yeux sont humides, ta mâchoire contractée ; tu ne dois pas pleurer, Pandore. Tu ne dois rien montrer, pas même à toi ; pas même à ton reflet dans l’eau troublée de tes regards. Mais ton calme est déjà dérangé. Quelques pas, quelques murmures. Les astres brillent dans le lac, illuminant la pièce, rassurant ton coeur effrayé de ses noirceurs.

Et la voilà déjà qui s’assoit sans même te voir. Ses cheveux sont de ténèbres, ses regards sont brisés par les nuits à pleurer les défunts. Tu l’observes, un long moment, parcourant chaque trait de son visage, alors que le silence fait son retour dans la caverne, alors que seul le bruit de l’eau résonne ; tu admires alors que tes yeux s’illuminent, attirés par sa beauté.

bonjour.

Ta voix porte à travers la caverne, se répercutant contre les murs, s’échappant dans un murmure. Tu ne sais pas si elle parle français, tu ne sais pas si elle te comprendra. A présent, elle devrait t’apercevoir.

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Posté le Mar 24 Mar - 14:41
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FT. Pandore

N’attend personne, n’attend rien de cette nouvelle vie qui s’offre à elle. Et si elle pouvait remonter, là maintenant ? Probablement qu’elle resterait. Les morts resteront mort, peu importe l’endroit. Parcelle de vie seulement dans leur cœur. Jiminy n’ose penser aux morts qu’elle vient d’enterrer, à son père qui gît maintenant plusieurs mètres sous terre. La nuit dernière elle a fait un cauchemar, le début de beaucoup d’autres à venir ; futures insomnies.

Agite ses pieds pâles sous l’eau, avant de sursauter aux paroles inconnues. Incompréhensibles pour la thaïlandaise qui ouvre de grand yeux face à la vision de la jeune femme à plusieurs mètres d’elle. Est-elle là depuis le début ; la nuit des temps ? Une belle chevelure blonde sous un air d’apparition divine, avec le lac pour allié et les ténèbres pour amis. Mâchoire crispée et mouvement de recul. Jiminy ne craint pas, n’aime simplement pas l’inconnu. Trop de problèmes ces derniers jours ; trop de morts. Ne veut parler à personne, pas même à son propre reflet.
Ouvre la bouche pour parler dans sa langue natale, avant de la refermer. Doute que le thaïlandais soit utile. S’essaye donc à l’anglais de sa mère, langue plus commune qu’elle ne maîtrise néanmoins pas totalement.
Sèche et piquante comme à son habitude. Ne se radoucira qu’un jour peut-être.

« Qui es-tu ? C’est mal d’espionner les gens. »

Les ténèbres de la grotte faiblement éclairée par les cristaux ne lui laisse pas voir totalement son visage. La femme semble avoir son âge, un certain charme dans sa façon de se tenir là, les jambes dans cette eau brillante. Mais il en faudra plus pour dérider la brune. Serpent farouche rampant entre les gens sans jamais oser les toucher ; n’aime pas que l’on empêtre sur son territoire. Bien qu’elle ne fût pas chez elle ; si loin de tout.



 
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Posté le Ven 27 Mar - 18:04
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Un sursaut ; tu souris tendrement ; tu souris à ce monde qui s’est écroulé, à ces terres abandonnées, ouvertes sous vos yeux. Et tu entends sa voix, tu l’entends parler dans un anglais que tu n’as jamais entendu encore. Son accent, ses traits, tout te laisse à penser qu’elle n’est pas européenne, mais vient d’un endroit que tu n’as jamais visité. Peut-être aurais-tu pu y aller si la vie avait été plus longue ; peut-être pourras-tu y aller lorsque tout cela sera terminé.

D’un geste rapide, tu essuies tes yeux. Ton univers ne s’arrête pas Pandore ; il vient de s’ouvrir. Tu es libérée de toute la pression que tu as toujours connue, libérée de tes parents qui n’ont crée que des souvenirs douloureux. Et pourtant, dans quelques années, tu seras prise de remords, de regrets, Pandore. Dans quelques années, ton coeur sera torturée, par une famille trop incertaine, par un amour colérique. Dans quelques années, celle que tu vois au loin, sera le centre de tes souffrances, sera le creux d’un amour que tu ne peux déjà pas contenir.

Tu t’appuies sur tes bras pour sortir de l’eau, tes jambes nues foulant le sol ; soulevant la poussière ensablée qui vient s’accrocher à tes jambes. Tu ne lui réponds pas, alors que tu t’approches d’elle. Et bientôt, te voilà à ses côtés. Tu t’assois, laisse s’égarer ton regard vers le plafond alors qu’elle se tient là. Tes jambes glissent de nouveau dans l’eau lumineuse ; dans les turquoises d’une forêt de jade ; sous les douleurs indigo de tes silences.

je m’appelle pandore.

Ta voix claque dans la langue que tu as étudiée de longues années ; un accent américain mêlé à ton français. Un léger sourire alors que tu la regardes de plus près, alors que tu observes son visage si fin. Tu n’as pas même besoin de la voir debout, pour comprendre qu’elle est bien plus petite que toi.

et toi ?

Tes mains viennent se tremper dans l’eau, jouant avec la surface. Et l’instant d’après tu l’éclabousses de quelques gouttes.

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Posté le Lun 30 Mar - 12:56
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Aperçoit l'éclat d'une larme, bien vite effacée. Elle aussi se cache pour ne pas montrer sa faiblesse, loin des campements et du peuple en deuil. Qui pleure-t-elle ? Un être cher ou son monde maintenant disparu ? Jiminy observe ses mains encore tachées de terre -peut-être de sang. Tristesse, que feront-ils maintenant ?
Observer les étoiles du lac lui avait paru être une bonne idée. Sans savoir que la solitude lui pèserait inconsciemment. Mais cette fois, elle n'est pas seule.

Ne peut qu'admirer la pâleur de sa peau tandis que le fantôme blond sort de l'eau. Se perd dans les gouttelettes s'accrochant à sa peau. Se perdra bientôt bien plus encore. Début du chaos et des cris ; début de rire et de caresse. Voudrait lui dire de partir, de la laisser seule -n'était-ce pas son but ? Mais seul un froncement de sourcil vient accueillir la nouvelle arrivante.
La langue anglaise a porté ses fruits, bien que la brune ait du mal avec cet accent prononcé, si loin du sien aux tons orientales que peut d'européens comprennent habituellement sans grimacer.
Pandore, ce prénom la fait sourire malgré son envie de rester stoïque. La jeune femme n'aurait elle non plus aucunement résisté à l'envie d'ouvrir la boite.

« Jiminy, enchantée. »

Observe ses traits dans les moindres détails, peut scrupuleuse à l'idée de la gêner.
À peine ces mots prononcés, la voila éclaboussée dans un hoquet de surprise. Quelques gouttes seulement, mais la voila qui adresse à Pandore un regard noir.
Plonge elle aussi ses jambes dans l'eau pour l'éclabousser d'un mouvement rapide. Presque de défis. Avant d'ouvrir la bouche pour une question qu'elle regretta aussitôt d'avoir posée.

« Est-ce que tu crois qu'on remontera un jour ? »

Joue de ses pieds dans l'eau, soudain légèrement gênée de montrer ainsi ses inquiétudes.



 
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Posté le Lun 30 Mar - 23:02
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C’est un joli prénom, il glisse sur tes lèvres alors que tu le répètes silencieusement dans la caverne de votre existence ; c’est ici que naissent vos rêves, ici que naissent vos avenirs. Tu vois dans ses yeux l’espoir ; le désespoir, les rêveries d’une vie, d’un ailleurs. Et tu ne sais pas, Pandore. Tu ne sais pas si vous reverrez un jour la surface, si vous reverrez les beautés de votre terre mère. Quelques gouttes qui viennent perler sur ton haut abîmée par la chute. Dessus se trouve un peu de sang ; peut-être du tien, peut-être celui de tes parents.

Et tu aimerais lui dire, que vous remonterez. A cet instant, on dirait que c’est tout ce qu’elle aimerait entendre, que c’est tout ce qu’elle a besoin d’entendre : on remontera, ne t’inquiète pas. Et pourtant, tu ne sais pas si tu es capable de lui offrir ces mensonges, ces espoirs qui te brûleraient les lèvres alors que tu les dirais. Tu n’y crois peut-être pas toi-même ; car vous êtes ici dans un monde que tu ne connais pas, qui t’es inconnue.

Tu es seule, Pandore.
De ton passé ne reste plus rien ; il n’y a que tes souvenirs douloureux qui te percent le coeur alors que tu y repenses. Ton âme est torturée ce soir, aujourd’hui, ces derniers temps. Tout ce que tu as toujours connu est là, étendu à tes pieds, détruits sous tes yeux. Et il y a cette jeune femme à tes côtés, que tu ne connais pas.
Mais je sais qui elle est. Je sais qu’elle brisera un jour la coquille de ton coeur ; qu’elle fera naître la rage d’aimer un jour. Je sais qu’elle est la douceur de tes caresses ; qu’elle est l’âme qui fera battre ton coeur

on remontera, ne t’inquiète pas.

Un mensonge. Un parmi tant d’autres, Pandore. Et tu le lui offres.
Le premier d’une série ; le premier qui entraînera votre perte, qui vous fera pleurer de nombreuses fois, chacune dans votre coin.
Encore une fois, ces choses que vous ne dites pas ; ces mondes qui ne cessent de se croiser sans vraiment se rencontrer.

Encore une fois.


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Posté le Mer 1 Avr - 14:39
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Sourit à peine de ce mensonge si évident. Personne ne sait ; tout le monde espère. Attendre ici bas dans un monde qu'ils ne connaissent pas, apprendront pourtant à aimer. Et Jiminy aimera plus que de raison. S'enliser dans ses propres sentiments pour ne jamais les voir s'échapper.

« Ce n'est pas beau de mentir. »

Pourtant ce minuscule espoir l'apaise un instant. Rien qu'une seconde pour sourire un peu ; rêver un peu. Apprécie le geste malgré ses dires. Sourire au coin espérant ne pas froisser la nouvelle venue. Alors la brune enlève précipitamment ses chaussures d'un geste sur, avant de se glisser toute habillée dans cette eau étincelante. De magie et d'étoiles. S'enfonce entièrement sous la surface de cette étendue de larmes, pour remonter dans une infime respiration. Il fait si chaud hors de la grotte qu'elle ne doute pas un instant de sécher en quelques minutes. Profite simplement de l'instant. Depuis quand ne s'est-elle pas lavée ? Murmurer à la mort lui avait paru plus utile. La terre sous ses ongles ne comptent pas, ne comptera jamais.
Et dans ce nouveau monde, elles ne sont personnes. Juste un peu plus qu'avant. Jiminy sent la douce chaleur d'un pouvoir qu'elle ne comprend pas, qu'elle maîtrise à peine tandis que quelques écailles viennent parsemer son corps trempé d'éclats. Peau de vipère sur ses avant-bras, ses pommettes et son cou ; pupilles fendues sous cet air reptile. Jiminy ne s'est encore jamais vu dans un miroir sous cette forme ; pas le temps, pas l'ustensile dans leur campement brisé. Espère de ma trop faire peur, offre pourtant un grand sourire carnassier à la blonde. Si elle fuit, la thaïlandaise rigolera ; s'enfoncera dans sa solitude. Encore un peu plus.
Inconsciemment, ce don la rend heureuse.
Vivante.

« Et toi, que t'a offert ce monde ? »

Sincèrement curieuse. N'a pas encore tout découvert, tout compris. S'intéresse sincèrement aux dons naissant des rescapés. Plus tard, elle apprendra à les maudire pour les guerres causées. Leur cupidité déchirée.


 
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Posté le Lun 6 Avr - 2:46
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Ton rire qui résonne dans le creux de la caverne, qui vient briser le silence. Menteuse ; tu es une menteuse, Pandore. Ton nom porte le vice ; l’erreur des mots ; le berceau des maux. Tu es synonyme de souffrance, destinée à faire souffrir, ne laissant dans la boîte que l’espoir que tu gardes égoïstement pour toi. Peut-être es-tu la messagère, le sourire de l’espérance qui parcourt ces terres, distribuant du mieux que tu peux ces rêves que tu as brisés de ta curiosité. Peut-être devrais-tu être châtiée lors du jugement dernier, alors que ton corps sera marqué des lacérations d’une vie que tu n’as pas demandée.
Menteuse, oui ;
tu ne sais faire que cela, t’abandonner aux paroles creuses ; car ton monde est plus simple ainsi, car ton coeur se protège du mieux qu’il le peut. Protège le, Pandore ; car ces yeux serpentins pourraient te le voler et te le rendre fou. Fais attention à ces écailles qui parcourent sa peau, qui reflètent la beauté d’un univers inconnu.

c’est magnifique.

Tu es magnifique.
Alors tu souris à la beauté de son corps, à la beauté de ses traits qui pourraient t’effrayer. Mais tu es trop sombre, Pandore ; ce monde te le fait comprendre. Lui-même te destine à la souffrance, aux angoisses, à la terreur de tes ténèbres.
Sans un mot, tu te lèves, sors tes jambes de l’eau. Et tu recules lentement, fixant ses yeux qui t’absorbent tant. Ton sourire ne quitte plus tes lèvres ; alors que ton coeur s’affole à l’idée de retourner danser avec la pénombre, à l’idée de faire naître tes angoisses.

Et tu disparais dans les ombres quelques instants. Tu te déplaces sans qu’elle puisse te voir. De toi n’existe plus rien ; tu n’es qu’une ombre passagère, qu’un murmure terrifiant, perdu dans la nuit. Lorsque tu ressors, tu es derrière elle, là où elle t’a trouvée assise ; là où s’est écroulée ta larme.

je suis ici.

Et tu te jettes à ton tour à l’eau, prenant ton élan et t’enfonçant dans la noirceur de l’onde. Tes cheveux flottent doucement dans le silence aquatique. Tu prends quelques secondes pour fermer tes yeux, calmer ton coeur.

Quelques secondes, pour songer à l’avenir et voir ton monde couler sous tes yeux.

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Posté le Mer 8 Avr - 11:40
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Dévoile ses dents à ce rire cristallin ; si doux et accrocheur. Pourrait l’écouter résonner dans cette grotte – dans son cœur –   pour une éternité. Ne pas s’en lasser. Et les cris, les retiendra-t-elle quand l’heure sera venue ? À en oublier les rires et les mots d’amour ; ne persistera que les regards noirs de suppliques imprononcées. L’écho des pleurs à maîtriser.

Et ses yeux serpents. Magnifiques comme elle le dit. Jiminy n’en sait rien, ne peut que la croire. Sourit à son sourire car plus tard, il s’effacera.
Ne peut détacher ses yeux quand à son tour, la blonde lui montre son don. Recouverte d’ombres et de ténèbres ; prête à braver les enfers pour s’abreuver de noir.
Et il n’y a plus rien. Seulement les ombres de la grotte, le clapotis des gouttes et le silence des cristaux. La cherche du regard quelques secondes, désireuse de savoir. D’observer plus attentivement ce phénomène.
Une voix dans son dos la fait se retourner en un sursaut. Elle est là, sortie de la pénombre pour éclairer ce lac. Des étoiles au fond de l’eau, c’est probablement elle qui brille le plus.

« Impressionnant. Ce n’est pas mal non plus. »

Petit sourire qui ne dit pas tout. Elle aussi a été magnifique. Invisible sur son trône de ténèbres.

Ne peut détacher ses pupilles fendues quand à son tour, Pandore se jette à l’eau. L’éclat de ses écailles noires miroitant sur la peau de l’autre. Comme une danse. Si bien maîtrisée, si bien chorégraphiée. Peut-être y repenseront-elles quand plus tard, elles se maudiront.
S’approche un peu, comme le serpent guettant sa proie. Garde néanmoins ses distances, telle la proie face au chasseur. Tournant autour d’elle en de longs mouvements. Lentement mais sûrement.


« D’où est-ce que tu viens ? » réfléchit quelques secondes.
« Non laisse moi deviner… Norvège ? » Par sa peau diaphane et sa blondeur si pâle que la neige.
« Non tu n’as pas l’accent. France ? »

Rit de ce questionnement. Elle si friande de silence, désire cette fois-là s’époumoner de paroles.



 
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Posté le Dim 12 Avr - 18:22
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Tes yeux restent fermés quelques instants alors que tu profites de l’eau qui t’entoures. Il n’y a là plus rien, si ce n’est toi, les lumières souterraines qui envahissent ton coeur, qui noient tes esprits.  Quelques jours passés dans les enfers, tu as l’impression que ça fait une éternité que tu n’as pas profité de te perdre dans l’eau, dans les lacs. Et tu laisses ton corps revenir lentement à la surface, te mettant sur le dos, en position de planche. Tu fixes le plafond de la grotte, sur lequel se reflètent les milliers de rayons lumineux, sur lequel se dessine ton ombre ; étoile que tu es.

Et tu écoutes attentivement ce qu’elle te dit. D’où viens-tu, Pandore ? Tu viens des grandes villes, tu viens de la romance, des gémissements divins. Tu viens d’un peu partout, d’un peu nulle part. Dans tes yeux résident les voyages de ton coeur, l’âme vagabonde qui habite cette enveloppe charnelle. Autour de son visage, flottent ses cheveux, dans une couronne divine de blond platine. Et finalement, tu la fixes de tes yeux bleus perçants ; tu plonges dans son regard.
Frisson.
Tu n’es pas prête, Pandore. Pas prête pour tout ce qui t’attend, pour tout ce qui arrivera à ton coeur, malmené, jeté. Tu n’es pas prête à t’enchaîner dans ton horreur.

france, oui. et toi ? je me doute que tu viens d’un pays asiatique. lequel, je ne sais pas.

Et à vrai dire tu ne cherches pas, car tes yeux sont trop absorbés par la beauté de celle qui se tient près de toi, les écailles qui parcourent son corps ont capturé tes yeux, te rendraient folle. Et tu te redresses, te tiens face à elle. Ta main passe dans tes cheveux collés à ton visage. Tes vêtements abimés de la dernière chute que tu aurais pu croire mortelle collent à ton corps dans une sensation que tu n’apprécies pas. Et si tu n’avais pas peur de la gêner, peut-être aurais-tu tout simplement retiré tes vêtements avant de te jeter dans l’eau.

Quelque chose retient ton coeur ; ce quelque chose est l’avenir, ce quelque chose est le destin qui te lie à cette peau écaillée, qui te lit à ces yeux serpentins qui enserrent ta gorge de leur beauté inhumaine, de leur beauté divine. Et, ce soir, tu es Eve, prête à quitter le jardin d’Eden pour te laisser aller aux tentations du serpent. Ce soir, tu es prête à laisser la boîte ouverte, pour que les maux s’y logent, se creusent un chemin jusqu’à ton coeur.

Et d’un geste doux, tu replaces une des mèches de Jiminy derrière son oreille.
Tendresse anodine ; la première d’une série que tu ne peux compter.


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