Le voilà qui erre dans les neiges. Il a l’habitude de ces terres de blancheur qu’il foule de ses pieds, qu’il laisse immaculées. Il a l’habitude, oui, des froideurs qui serrent son corps et le font frissonner. Il se sent un peu plus vivant, il se sent un peu plus humain, alors que ses regards s’égarent ;
sur les monts celestiens, sur les contrées qu’il parcourt tel un musicien.
Il sait déjà où se perdre, car il ne voudrait pas qu’on entende ses chants, il ne voudrait pas qu’on entende, de sa voix, les cris, les mélodies d’une douleur qu’il ne peut maîtriser, qu’il n’arrive pas à contrôler. Alors il traverse les bois, quitte le village congelé et marche quelques temps ; dans une balade qui le mène jusqu’à la forêt de givre. Le Chasseur s’égare dans l’immensité du froid, sous les yeux de la dame des glaces.

Alors il se perd, dans les forêts ; se perd dans les arbres faits de glace. Sans doute s’étonne-t-il encore de toutes ces merveilles du froid. Il y repense, oui, à son pays, et ne sait pas si, là-bas, de telles choses existent, ne sait pas si le froid de l’hiver peut faire naître des arbres, qui d’un reflet, montre le monde sous un tout nouvel aspect. Quelques pas, et le voilà dans une petite clairière entourée de collines. Il n’y a que silence, que ses pas qui avancent et qui s’écrasent dans le tassement des neiges.

Dans le froid de l’hiver, dans le frisson des corps, tu retires doucement tes vêtements. Là, ici, dans la neige, tu te mets à nu, car la douleur fera bientôt partie de toi, sera bientôt tout ce qu’il restera de ta peau. Et te voilà dans la tenue originelle, vêtu seulement de la nudité, tes vêtements soigneusement plié sur une pierre. C’est ton moment, Ludde.

Il n’y arrivera pas, le croit-il ; n’arrivera pas à dompter ce cristal, à le faire sien, jusqu’à ce que de ses cris ne restent plus rien. Et la transformation commence.
D’abord des hurlements, car il sent chacun de ses muscles se tendre ; le voilà à quatre pattes, sur le sol, laissant son corps se tordre dans la neige. De sa gorge ne cessent de sortir ses douleurs, alors qu’il sent chaque membre de son corps en devenir un autre, dans une souffrance qu’il ne connaît que trop peu. Il doit l’avouer, oui, il en a peur, de ces transformations.
L’instant d’après le voilà habillé tel un faon ; quelques pas. Il ne sait pas s’il pourra maintenir la transformation longtemps, car il est déjà épuisé.

Et il n’a pas le temps de réfléchir, qu’il t’aperçoit ; ses yeux noirs venant rencontrer les tiens, bleus, dans un silence éternel. Le temps s’arrête et il admire ta chute ; comme la sienne dans quelques instants, lorsque sous tes yeux, il redeviendra ce qu’il a toujours été. Mais te voilà qui relève la tête et lui sourit, malgré cette dégringolade. Peut-être que, s’il avait été humain, il t’aurait souri, amusé par la scène. Alors, de son museau, il te donne un coup sur le nez, pour en retirer la neige, pour signifier que, lui aussi, te sourit.

Quelques pas en arrière, il ne peut pas fuir de toutes manières, car déjà les effets de son cristal disparaissent, et son corps recommence à changer, cela n’aura pas duré plus d’une minute, quelques instants de charme, alors que son ouïe se fait plus aiguisée, que ses sens semblent différents. Sous tes yeux, Moebius, vois le Chasseur se libérer de son habit de proie ; regarde le redevenir prédateur, regarde ce pauvre animal, gémir à en mourir, jusqu’à finalement ne laisser que les cris douloureux d’un homme nu, épuisé et étendu dans les neiges. Ses cheveux forment autour de lui une douce couronne de noirceur ; laisse le quelques secondes, quelques minutes, pour que les douleurs disparaissent.

Peut-être a-t-il honte de ton regard ; de son corps étendu dans la neige, dans la tenue éternelle, dans le revêtement de la pureté enneigée. Et il ne bouge plus, car la douleur paralyse son corps, car il est épuisé, et qu’il n’aurait peut-être pas dû, non, tenter encore une fois ces transformations qu’il ne maîtrise pas. Et tu es faible ; vulnérable ; joli chasseur n’est qu’une proie face à cet homme qui se tient au-dessus de toi, qui de ses yeux bleus, parcourt les frissons de la froideur. Un geste de douceur qu’il n’attendait pas, alors que de tes doigts tu viens repousser une mèche de ses cheveux qui cachent son visage.

Il ne va pas bien, non. Ludde n’est pas pudique, Ludde est seulement honteux, d’être pris dans cette situation ; d’être surpris dans un moment de faiblesse. Il a honte, que ses cris aient résonné dans les profondeurs de la forêt de givre, et que toi, tu te sois égaré près de lui, à rencontrer le Faon abîmé. Et la neige qui vient s’écraser sur son corps pourrait le faire frissonner, si déjà son corps n’était pas enveloppé dedans.
Il ne répond pas, pas tout de suite du moins, car ses sens s’émoussent, car il redevient humain, et finalement il arrive à se redresser, épuiser de cet effort qu’a été la transformation ; épuisé de n’être qu’un monstre se cachant sous des aspects d’ange. De ses bras, il se redresse, enfonçant ses mains dans la neige ; alors que son souffle laisse une volute de buée s’échapper.

— tout va bien.

Il en a l’habitude, tu comprends, de briser ses os, de briser son corps, encore et encore, dans l’espoir qu’un jour il puisse devenir le cerf de ses bois, qui règne en maître ; qui laisse ses pas dans la neige, jusqu’à ce qu’un chasseur vienne l’abattre. Et il te fixe de ses yeux noirs, les plonge dans les tiens qui lui paraissent troublés.

— ludde.

Et le voilà qui se relève. Quelques instants de pause ; ne sait pas trop comment réagir, songe à son corps dénudé face à tes yeux et finit par hausser les épaules. D’un mouvement lent, cependant, il se penche et de son pouce, vient retirer la neige qui restait triomphante sur ton nez ; un museau n’est pas bien pratique pour ce genre de choses. Et le voilà qui te tourne le dos et avance de quelques mètres dans la neige ; pieds nus, frissonnants de toute cette froideur qui l’assaille. Quelques mètres, oui, dans la clairière, où il a abandonné ses vêtements. Ses pas sont lents, car il est épuisé ; son corps lui est lourd ; et peut-être pourrait-il tomber à chaque instant, si ce n’était pas à la force de sa volonté qu’il se maintient debout.

Alors regarde le, Moebius, s’éloigner et se rhabiller, rattacher ses cheveux en un chignon négligé. Regarde le, se revêtir de tout ce qui le rend plus humain ; admire cet ange se perdre dans le commun des mortels, vêtu de noir et de la douceur de son coeur. Regarde le, oui, redevenir Chasseur ; et dis-moi, comme pour celui de Mariette, ce Chasseur tirera-t-il sur ton coeur ?

Un dernier bouton qu’il accroche de ses mains glacées par le froid, de ses mains tremblantes de douleur ; car elle ne part pas immédiatement. Il s’est relevé, car Ludde n’est pas faible ; car il ne veut pas se montrer faible face à toi qu’il ne connaît pas. Qui es-tu, Moebius, de tes yeux bleus comme les cieux ; de cette flamme qui ard le monde. Il se retourne alors qu’il renfile ses gants, et que tu as déjà remis ton masque. Il te fixe, lui de ses yeux nitides dans lesquels se perdent des âmes errantes ; car tu l’es, toi aussi. Oublié des déserts, te voilà abandonné dans les neiges et les monts glacés.
Il n’a jamais connu que ça de sa vie, n’a jamais connu que la froideur de l’hiver, et ne sait pas s’il l’a un jour supportée. Il ne sait pas réellement qui il est, Ludde ; un homme un peu perdu, un peu abandonné dans les bois de givres, sous tes regards de braise ; sous tes regards enflammés qui ne cesseraient de le brûler, s’il s’en rendait compte. Il n’y fait pas bien attention, à cette façon que tu as de t’attarder sur son corps qui se rhabille, à cette fleur qui se recouvre de pétales, dénudée.

Et le voilà qui hausse les sourcils à la vue de ton masque, il ne dira rien, ne demandera pas pourquoi ; je sais bien comme il est, Ludde, car il n’osera pas, ou peut-être car il comprendra que tu as des choses à cacher, que derrière ce masque se trouve en réalité un visage de douceur qui n’attend que la tendresse ; la chaleur de tes bras, Ludde. Car viendront un jour les moments où vous vous égarerez face aux brasiers de la cheminée ; aux brasiers de vos coeurs qui ne veulent plus s’éteindre.
Mais doucement ;
son coeur est
fatigué ;
b r i s é ;
pansé.
Son deuil touche à sa fin ; mais il a peur, Ludde.
Il a peur de la mort, qu’il abat pourtant chaque jour de ses mains ; il a peur de se montrer à nu. Et sans doute même sa fille n’a jamais vu la couleur de son coeur ; car il est bien trop tendre pour être montré. Le Chasseur n’a rien d’un chasseur ; le Chasseur n’est que chassé par les temps qui passent, par la folie qui fait frissonner son corps aux vents d’une clarté boréale.

Et regarde le, Ludde ; ce géant des déserts, qui se rapproche de toi et semble chercher ton attention ; qui ne cesse de parler. Car, qui sait, peut-être qu’un jour, tu auras peur, lui aussi, de le perdre.
Il t’écoute attentivement, il en vient, du village congelé, il est né là-bas, il y a trois ans de cela ; son âme est celle d’un jeune père ; mais tout ça, tu le sauras un jour, Moebius.

— j’y habite. autant faire le chemin ensemble.

Et il s’en voudrait, de te laisser ; toi et ta neige, au milieu de ce monde blanc. Il s’en voudrait, t’abandonner cette tête blonde qui lui rappelle tant de souvenirs ; cachée sous une capuche ; masquée comme les baisers volés ; les bisous envolés. Il est curieux, Ludde, de savoir ce qu’abrite cette grandeur, cette carrure qui l’accompagne ; il est curieux de voir le coeur qui s’étend déjà pour lui. Il n’en sait rien, ne sait pas grand chose. Une main dans les cheveux qui se battent et se débattent pour échapper à l’emprise de sa coiffure faite sans attention. Un regard pour tes vêtements abimés ; nul doute que tu es un Oublié.
Peut-être devrait-il, lui aussi, s’oublier.

— on est déjà bien loin du village. on est à vrai dire plus proche de la vallée que de ta destination. il marque une pause, commence à marcher. d’où viens-tu ?

Il le sait pourtant déjà ; mais ne supporterait pas le silence.

Et vois, comme ses cheveux lui barrent le visage, s’échappent dans ses petits sourires en coin, car tu l’amuses, toi, jeune Oublié. Tu l’amuses te ta candeur, car il l’a bien vue au premier regard, il l’a bien vue à tes yeux qui s’illuminent alors que tu le regardes. Il n’est pas dupe ; le Chasseur. Il sait que tes yeux sont ceux d’un enfant qui s’amuse dans la neige. Peut-être ne l’a-t-il jamais vue, lui ? Peut-être. Il ne sait pas d’où tu viens ; d’ici, de là-bas, d’un autre monde qui s’étend et se détend ; et se prélasse dans la noirceur de la nuit, dans la chaleur des bras. Il sourit, mais il ne sait pas, lui, à quel point vous êtes pareils. Il ne sait pas que de tes mains, tu as aussi fait couler de nombreuses vies, que de tes mains, tu pourrais l’écorcher, et le faire s’éteindre, s’étendre, là ; éperdu de neige, perdu dans la neige. Il ne sait pas que, tes pas suivent les siens, et que, peut-être, tu pourrais lui offrir le monde, alors qu’il n’a plus rien à en demander.
Sauras-tu, toi aussi, lui voler son coeur ? Et peut-être pourras-tu lui offrir de doux rêves ; car il en rêve, de ces rêves ; il en rêve, de ces cauchemars qui s’enfuient entre ses doigts. Peut-être que toi, doux marchand de sable, tu sauras lui voler ses angoisses, tu sauras faire taire sa nuit du bout de ses doigts, à la chaleur de tes sourires.

Mais Ludde ne le sait pas ; car son coeur est protégé de ses remparts ; car son coeur a connu les affres de ce monde. Mais regarde le, Moebius ; regarde ses petits sourires qu’il lance dans le vague, car tu attires sa curiosité. Il n’en voit pas beaucoup, d’étrangers, par ici. Il n’en voit pas beaucoup dans ce coin, dans les monts Celestia. Personne ne s’aventure dans la froideur de ces lieux, alors pourquoi toi, bel Oublié, pourquoi t’être aventuré dans les enfers de l’hiver ?

— tu vends des rêves ?

Et ses mots te seront peut-être laconiques, ses phrases te paraîtront peut-être courtes, car il en a l’habitude, car s’étendre sur des mots qui ne s’arrêtent pas, ce n’est pas lui. Ce n’est plus lui depuis longtemps. Ludde est silencieux, il hoche la tête parfois, car il préfère observer les gestes qui passent, préfère se laisser aller à ses yeux noirs qui glissent sur les corps qui débordent de vie ; le sien déborde de deuil ; bientôt il y arrivera, il le sait, il le sent. Et peut-être que tu ferais rougir ses joues, si tu continuais à le flatter, à rire de cette façon si claire.

— je suis chasseur, je vais un peu partout, là où il y a de quoi chasser.

Son sourire se fait un peu plus prononcé, car il trouve ça amusant, oui, qu’un chasseur ne puisse se transformer qu’en faon ; qu’il se pare de sa fourrure de proie ; qu’il devienne le plus pur des animaux, alors que sur ses mains coulent le sang. Sauras-tu apprivoiser cet animal sauvage ?
Et il te regarde de son regard sombre, il te regarde t’amuser, courir dans la neige, et laisser la neige s’envoler autour de toi, alors que ta cape virevolte dans les airs. Il te regarde et il l’avoue, il y a quelque chose de tendre, dans ta façon d’agir. Mais il ne l’avouera pas, alors il hoche la tête. Peut-être le verras-tu, qu’il est amusé, et que ses yeux se plissent, creusant de petites rides aux coins de ses yeux fatigués.

Tu pourrais l’être, oui, son soleil ; tu pourrais réchauffer sa maison, toi aussi, de tes tendresses. Alors peut-être se laissera-t-il faire, ce joli Chasseur. Il est fatigué de la solitude de son coeur ; car aimer lui fait peur ; même si jamais il ne se l’avouera à lui-même, car la perte l’effraie. Et peut-être que si sur le chemin de son chez lui, tu arrives à piéger ses regards, juste quelques instants, tu saisiras l’immensité de la douceur qui réside en lui.
Peut-être l’as-tu déjà vue ?
Lui, il ne la voit pas ; car ses pensées se sont cachées à lui-même.  
Peut-être ? Sans doute.

— tu dois être connu dans ton métier pour être appelé du désert jusqu’ici. pause. peut-être que je devrais acheter des rêves, moi aussi.  

Il avance dans la neige, donnant le chemin.
Joli sourire ; il ne te reverra sans doute jamais après tout cela, alors il n’a pas peur de se livrer un peu. Car bientôt, tu retourneras au désert, et lui restera dans son château de glace ;
prince des forêts de givre.

Tu l’amuses, Moebius.
Tu l’amuses de tes sourires qu’il devine sous ce masque qui cache ton visage ; alors qu’il n’y a plus rien à cacher, car il a déjà tout vu, a frotté son museau contre ton nez, a fait tomber la neige sur ces monts, jusqu’à ce que le monde se recouvre de son manteau de blancheur. Et tu dois être plein de secrets, toi aussi ; tu dois recueillir les souvenirs, comme lui. Peut-être sourira-t-il en apprenant que tu ne te souviens de rien, alors que lui se souvient de tellement de choses et que ça l’effraie, que ça le ronge jusqu’au plus profond de son être.
Pourrais-tu lui apporter, un jour, le repos qu’il espère secrètement voir arriver ? Si aujourd’hui, il a repris goût au temps qui passe, aux sourires qui ornent parfois son visage ; si aujourd’hui il continue d’avancer, c’est grâce à sa fille et uniquement grâce à elle. Tu sais, Moebius, son coeur est parsemé de gouffres dans lesquels n’importe qui pourrait tomber. Veux-tu te perdre dans les abysses de son âme, dans les abysses de ses yeux ?

Et regarde le retenir un petit sourire à ton appellation. Joli faon, peut-être ; joli faon qui se perd dans les bois avant de voir les siens pousser sur sa tête. Il se perd souvent, loin de tout, car il a besoin de respirer, de s’oublier dans l’étendue des froideurs, car il n’a jamais connu que ça. Et toi, tu es maître du soleil, prince des lumières. Tu viens d’un pays bien trop chaud, dans lequel il n’oserait s’aventurer, car il ne supporterait pas toute cette chaleur, tout ce sable qui s’écoule sur ta capuche. Grains qui se perdent dans les rouages de son temps, de son esprit.

— peut-être que je prendrai la première séance alors.

Ludde n’a jamais voulu être chasseur, tu sais. Ludde n’a jamais voulu se salir les mains de la vie des autres, peut-être que tu le comprendras, toi, ce besoin ? Il est peut-être trop gentil, alors il s’est contenté de prendre le fusil, et de chasser comme on lui a appris. Ludde n’a jamais voulu tuer, non ; mais il y avait cet orphelinat au début, puis il y a eu Liberty Squad. Il est discret, ne se montre jamais trop longtemps ; il est l’ombre qui traverse les forêts, l’ombre qui se perd dans la neige.
Non, chasseur n’est pas un beau métier, pas à ses yeux, mais finalement c’est tout ce qu’il a toujours fait depuis qu’il est ici, et ses mains se sont habituées à appuyer sur la détente, à laisser le souffle chaud s’envoler pour abattre l’inexistence.

—  beau métier, je n’en suis pas si sûr. j’aurais sans douté préféré offrir des rêves.

Ou des cauchemars. Et il te sourit ; pourquoi pas, oui, t’offrir ses fourrures pour te draper dans la chaleur. Pourquoi pas te protéger du désert, là où il peut parfois faire froid. Il hoche la tête à ta proposition. Peut-être qu’il cède, juste une fois, juste cette fois, à l’envie de se perdre dans ses rêves, à l’envie de revoir celle qu’il a longtemps aimée. Peut-être qu’il accepte juste une fois, juste une dernière fois, de la voir partir, car il le faudra bien ; ce moment arrivera et si les rêves peuvent lui permettre de dire adieu comme il faut, il le fera.
Il t’offrira ses plus beaux manteaux, si tu lui offres ses plus belles rêveries, si tu le laisses assister à l’enterrement de sa femme, pour qu’il termine son deuil, car il n’y arrivera pas sans cela.

—  pourquoi cette capuche et ce masque ?

Peut-être as-tu réussi à paraître cool, Moebius.