A l'orée des bois dort une maison qu'il ne connait pas, mais que bientôt, il foulera de ses pieds. Oh cette invitation sonne comme une opportunité qu'il n'est pas prêt de manquer. Le sourire toujours, mange son visage, le dévore tout entier, il n'est plus que celui-ci, étiré comme dans un dessin animé il est rayonnant, voulant se réverbérer contre ta trogne glacée, encadrée par un bois sombre voluptueux, et sertie de pierres noires telles des onyx.

Merci pour l'invitation, je passerai

toc toc toc, qui invites-tu as ta porte ? C'est le vampire des sentiments, ici pour boire tout le sang de ton myocarde, le rendre inerte, le tuer en son propre cœur, le capturer affaiblis le faire siens le dévorer toute la nuit. Te manger il ne pense qu'à ça, il se ferait presque loup mais Moebius est plutôt un fin renard à rentrer dans le plus petit des terriers, à trouver un moyens de s'être fait inviter. Oui de ses crocs il viendra t'embrasser et il laissera oh il l'espère, une trace de son passage car il veut que vos parfums s'emmêlent pêle-mêle, que vous ne fassiez plus qu'un, le temps d'un après-midi ensoleillé, le temps de vous apprendre à vous aimer.

toute les métaphores s'emmêlent, c'est que tu lui donnes le tournis, là sous ces pins glacés, tu lui fais toucher le ciel, et dans ton calme olympien, il a envie de se blottir Oh tout contre ton canon, que tu l'achève avant qu'il ne le fasse oui achève le avant qu'il ne te chasse. Rôle inversé, joli faon, tiendras-tu longtemps ? Car Moebius est un fin tueur, il t'occira sans bruit au beau milieu de la nuit s'il le faut, lui pardonneras-tu ? De vouloir porter ton corps tout contre le siens, bercer ton souffle contre ses lèvres, t'offrir la mort de la solitude dont tu es tant habitué. (si ce n'est pour la louve, la petite, la revêche, mais Moebius ne le sait pas encore, que ta fille est aussi canidé)

Dors donc joli faon
il sera bientôt temps.