C’était peut-être vraiment pas une bonne idée de te lancer sur le sujet avec quelqu’un qui, de toute évidence, connait plus le sujet que toi. Tu l’observes, un brin incrédule face à sa réponse, ne sachant pas quoi dire vis-à-vis de tout ça. Tu ne t’étais pas attendue à ce qu’il te contredise, te démontrant une connaissance approfondie du sujet, chose que tu ne possèdes définitivement pas. Tu lèves donc ta main libre pour la passer dans tes cheveux, te grattant l’arrière de la tête avant de faire entendre un léger rire. À croire que le masque était tombé et que le spectacle était terminé parce que tu manquais de ressource, de quelconque connaissance sur la question, pour monter une défense crédible. Ce que tu connaissais de la mythologie se trouvait majoritairement dans les tableaux, alors, impossible d’en savoir les subtilités.
- Tu es un sceptique, pas vrai ? Ta voix s’est éteinte dans sa tête, il n’y a plus que toi pour lui faire face. De toute façon, t’as jamais vraiment aimé mentir, même que tu mettais un point d’honneur à être honnête. Ça ne t’empêchait pas d’embêter les autres, de jouer parfois à leur dépend, tu sais juste que, à un moment ou à un autre, la vérité aurait éclaté. C’est toujours comme ça, de toute façon. - Tu n’es pas mort, si ça peut te rassurer. Tu penses. T’as toujours pas eu la preuve comme quoi les fantômes existaient ou encore que les cadavres pouvaient agir comme s’ils étaient vivants. Alors, tu misais sur le fait qu’il était vivant. - Quant à Nyx... Toi mais pas toi, donc. - Elle est sûrement partout, ici, surtout. Tu désignes le ciel étoilé, la nuit permanente qui vous recouvre.
- C’est beau, la foi que tu as. Vraiment. Alors, que ce soit moi, une autre, la nuit, l’eau, peu importe, c’est bien de croire. J’aime la façon dont tu vois la vie. Ça fait pas trop de sens, ce que tu racontes, mais, au moins, ça a le mérite d’être honnête. T’aimes comprendre les autres, voir la vie à leur façon. C’est pour ça que t’aimes autant l’art. Bon, t’es pas certaine qu’il réagisse bien à ce petit jeu duquel il était victime involontaire, mais ça... Il aura au moins eu la chance de te prendre au dépourvu avant que tu ailles trop loin dans cette honteuse mascarade. Tu lui adresses donc ton plus beau sourire, le tout faisant preuve d’une douce innocence presque touchante. Parce que bon, t’as pas vraiment voulu faire de mal à qui que ce soit.
Hector n'a plus envie d'être le soleil d'Icare. Ni l'Icare de Nyx. Car Nyx n'est pas. Il le comprend très bien, Hector. Il s'est fait avoir. On lui avait bien dit de se méfier des inconnus. Il le savait. Il l'avait toujours su. Et voici que ses espoirs sont écrasés, sous des pieds bien lourds. Encore au sol, ce n'est plus par pitié, mais par déception. Il aurait préféré qu'on lui mente encore. Un tout petit peu. Pour bercer ses rêves de douceur, pour bercer son monde de tendresse. Les mots qu'il entend entrent et ressortent aussi rapidement.
Il lâche cette main, Hector. Il n'observe toujours pas ce visage, non, refuse d'accepter le sourire qui lui est tendu. Figé dans un monde qui ne lui semble plus le sien, il observe ses paumes désormais vides. Petit Hector est bouleversé. Il n'en veut pas à la demoiselle, non. Si elle n'est pas déesse, alors son erreur est normale. L'erreur est humaine après tout. Il se sent rassuré de porter son masque, de l'avoir de nouveau. Il se sent plus fort. Plus stable. Mais toujours pas autant qu'un enfant de son âge.
Il aimerait être tout petit, Hector. Être dans un des coins de sa chambre. Ne pas en sortir. Les genoux tirés contre son torse. Hector aimerait murmurer des paroles contre ses genoux. Des mots qu'il n'offre qu'à ses croyances. Parce qu'ils jugent les actions, mais il sait que les siennes ne sont pas mauvaises. Il n'a jamais rien voulu faire de mal.
Il ne peut pas rester à terre. Il devrait se relever, oui. Se montrer fort. Alors de ses jambes un peu tremblantes, il fait face. Hector est un grand garçon. Le regard toujours vers le bas, il aperçoit près de la rive son carnet. Il n'y avait pas pensé ! Heureusement, celui-ci est tombé de sa poche avant d'arriver à l'eau. Il s'en veut presque. Ignore la brune pour le ramasser avant de l'oublier. Il y a trop de choses dans ce petit objet. Trop de choses importantes dans ce sens. Il le sert tout contre lui, si fort.
Tout va bien.
Et il le pense vraiment. Parce que personne n'est mort, personne ne pleure. Peut-être Nyx, la vraie. Peut-être a t-elle honte de cette situation, qu'elle aimerait demander à la déesse de la lune un sourire pour Hector. Il n'y pense pas vraiment. Préfère ne pas y réfléchir. Regarde le sol, encore.
Bon peut-être que finalement, ce n’était pas aussi divertissant que tu l’avais cru que de te jouer des croyances des autres. Ça partait réellement que d’une bonne volonté sans moquerie, de quoi égayer ta journée, peut-être la sienne aussi. Pas réellement un mensonge non plus ne serait-ce que parce que tu étais en droit de te demander qui était Nyx. Peut-être que Nyx, c’était tout le monde. Toi, lui, tout le monde. Comme à peu près toutes les divinités. Tu n’avais pas eu pour objectif de blesser ni même de rire de tout ça, oh non. Tout au plus, tu avais été tentée de voir le monde au travers ses yeux, de comprendre sa vision de la vie au travers ces paroles adressées à une déesse. Ou, plutôt, des dieux. Car, de toute évidence, elle n’était pas seule, Nyx, dans ce panthéon vers lequel il se tournait.
Un soupir s’échappe de tes lèvres. T’es désolée mais tu penses pas que des excuses seraient appropriées et donc, tu gardes le silence. Rare que tu te montres aussi discrète, tu penses juste que c’est nécessaire pour le moment. Tout va bien, qu’il te dit. Ça te rassure un peu. Ça te permet de garder ce sourire figé sur tes lèvres. Tu observes ensuite le carnet qu’il était allé chercher, celui qui, heureusement tu penses, n’était pas tombé dans l’eau. - Elle peut être vraie. Tu dis ça avec toute la sincérité du monde. Parce que tu y crois. Pas nécessairement à Nyx mais plutôt au fait qu’il n’y a pas de bonne ou mauvaise façon de voir la vie, qu’il n’y a pas de mal à croire à ce qu’on veut, pour peu que ça apporte du réconfort et que ça ne fait pas de mal aux autres. - Tu dessines ? Ou c’est plus un journal intime ? Oh ! Ou peut-être des poèmes ? Tu désignes son cahier avec une curiosité renouvelée. C’est surtout la passion que tu as pour tout ce qui est créatif qui s’exprime et peut-être que tu devrais faire plus attention, peut-être que c’est indiscret mais, vraiment, c’est pas ce dont tu te soucis en cet instant précis.
L'ambiance est soudainement bien différente. Hector s'en rend bien compte, car la brune a perdu l'éclat qui faisait briller le regard du jeune homme. Il n'y a plus de divinité. Mine de rien, c'est un grand manque. Pourtant, il ne prend pas ses jambes à son cou. Il reste là, près de la rive, alors qu'il pourrait rentrer chez lui, croiser Caliban et échanger deux mots avec. Deux mots sur rien et tout à la fois.
Et la voici qui parle parle parle et parle encore. Elle lui paraît soudainement trop proche. Trop vivante. Trop réelle. Des mots qu'il ne saisit pas. Qu'il ne comprend pas. Qu'est-ce qui peut lui faire croire cela ? Elle paraît soudainement moins intéressante, désormais habitante du commun des mortels. Et il n'a pas forcément envie de rester. Il sait aussi qu'il n'a pas vraiment le choix. La prochaine calèche pour Requiem ne passera que dans trente minutes.
Alors les yeux fuyants, il affirme.
ELLE EST VRAIE.
La fausse Nyx, c'était elle. Celle qui ne s'était pas présentée - enfin il croit. Elle s'était peut-être présentée et il ne l'avait pas écouté. Il n'en était pas sûr, mais il fallait agir comme si de rien n'était. Il tient fort, fort l'objet contre lui, comme si plus puissant que son masque, il pouvait la protéger de cette inconnue. Et puis. Il y a ce truc. Ce truc qui fait tilt. Et sa bouche fait un ô derrière le bois. C'est de ça qu'elle parle.
Passion que tu ne peux faire taire, toute ton attention désormais portée sur ce carnet qu’il a attrapé, ces quelques pages dont tu ne sais rien. Tu as envie de voir, de savoir, d’admirer, de lire, peu importe ce qui se trouve sous la couverture. Ça t’intrigue, ne serait-ce que parce que tu as l’impression que tu y verrais qui il est dans ces pages, une partie de lui, de son monde, de quoi te permettre de mieux comprendre qui se trouve devant toi. À la place, il semble se brusquer un peu sans trop que tu comprennes pourquoi, voix plus forte qui te fait sursauter avant que tu n’hoches de la tête. - Oui, bien sûre. Tu sais pas. Tu ne sais pas si elle existe tout comme tu ne sais pas si les différents dieux existent. Mais t’as bien envie d’y croire. À tous. Tous autour d’une grande table à se moquer de l’humanité qui se fait la guerre sur des préceptes de paix.
Le regardant faire, tu hoches doucement de la tête. - Oui, ton carnet. Ses notes qu’il te dit. Il n’y a donc pas de dessin, c’est ce que tu crois en comprendre. Dommage, vous auriez pu partager quelque chose. Si vraiment il avait envie de partager quelque chose avec toi. T’en es pas trop certaine, compte tenu de son attitude, de sa façon d’agir, sans compter qu’il t’est difficile pour toi de créer un lien, quelque chose, sans pouvoir croiser son regard et détaillé son visage, caché derrière un masque que tu lui as rendu avant qu’il ne dérive sur l’eau. - Tu prends des notes sur quoi ? Une façon comme une autre de faire la discussion, d’en apprendre un peu plus sur l’individu en ta compagnie. De juger un peu la situation aussi. Parce que tu n’es pas contre d’aller t’asseoir plus loin, près de l’eau, à observer les vagues et les douces lumières scintillant sous la surface. Parce qu’autant tu préfères la compagnie d’autrui et que tu es du genre à t’imposer, tu sais aussi comprendre quand ta présence est indésirable.
Elle ne paraît pas méchante. Elle n'a pas l'air d'être une créature titanesque. Juste une humaine. Qui semble bien plus agréable que ce Miska, bien que prise d'une curiosité semblable. Il n'est toujours pas à l'aise, Hector, mais il ne se laisse pas faire. Il essaie de garder le dos droit, sans pour autant se déstresser. Ses muscles crispés ne se détendent pas. Se détendre. Essayer de faire confiance. Puis se préparer à courir le plus loin possible, sait-on jamais.
Il fait un pas en avant, pour montrer sa bonne volonté. Il tente un contact visuel, tout petit, pendant quelques instants seulement, avant de rebaisser les yeux. C'est le visage qu'il avait offert pour Nyx. Il devrait oser la regarder un peu plus. Il ne le fait pas. Il en est bien incapable. A la place, il préfère faire l'effort de lui répondre.
Sur t-tout.
Une pause. Un nouveau pas. Il tend de ses petites mains son petit trésor. Faire confiance. Il se pouvait qu'il l'eut confondu avec une déesse pour une bonne raison.
Les choses que je suis sensées faire. Les gens que je connais, aussi.
Il l'ouvre délicatement. La célèbre page quadrillée. Les jours notés sur la colonne de gauche, les heures sur la ligne en haut. Dans le coin, le verbe boire. Ce genre de choses qu'il ne veut pas oublier. Comme le fait que la nuit ne rend pas l'eau chaude. Son corps ne lui signale son futur rhume à cause du froid qu'il ne ressent pas.
T’es surprise qu’il te réponde. Après tout, compte tenu de la situation, de tout ce que tu lui as dit, jeu de prétention sans pour autant faire preuve de mauvaise volonté, tu aurais cru qu’il se montrerait plus hostile à ta présence. Mais ce n’est pas le cas. Non, il fait un pas vers toi, te permets de croiser son regard quelques instants à peine avant que ça ne soit plus possible. Et il te dit ce sur quoi il prend des notes. Tout. Ça ne veut pas dire grand-chose, pour toi, toutefois, il poursuit, assez pour te donner une meilleure idée de ce qui se trouve dans ce cahier. Un peu tout et n’importe quoi. Ce qu’il doit faire. Les gens qu’il rencontre. - Qu’en est-il des divinités ? Comme s’il en avait déjà rencontré. Comme si Nyx s’était vraiment tenue devant lui, le temps de quelques instants, lui tendant la main pour l’aider à se sortir de l’eau.
T’oses un pas vers lui, regard dirigé vers les pages qu’il te montre. - Tu notes vraiment beaucoup de choses. Sa journée, comme s’il s’agissait d’un horaire avec des choses spécifiques à la minute près. Tu n’aimes pas les règles. Tu n’aimes pas t’imposer des choses à tes heures précises. Tu es libre comme le vent et tu l’as toujours été. Tu vis comme tu le veux, porter par ces différentes passions que tu te découvres et qui, pour certains, s’estompent aussi rapidement qu’elles sont arrivées. - Pourquoi ça ? Pourquoi a-t-il besoin de se rappeler de boire de l’eau ? De se rappeler toutes les personnes qui ont croisé sa route ? Qu’aurait-il sous ton nom ? Nyx ? Déesse ? Tu penses pas. Mais t’aimes bien l’idée.
C'est presque fièrement qu'Hector tapote son doigt contre son crâne, comme si ce signe était plein de sens. Qu'en est-il des dieux ? Ils sont là, au creux de son esprit. Les divinités ne méritent pas un bout de papier, il n'a même pas à faire l'effort d'écrire quoi que ce soit pour s'en souvenir. C'est peut-être pour cette raison qu'il se souviendra de la fausse déesse, car elle a possédé un instant divin, même si celui-ci était faux. Il racontera peut-être cette fois où il rencontra Nyx près d'un lac, sans pour autant préciser la suite. Il brodera des histoires, brodera des dires qu'il pensera sincère. Pour soulager les âmes, les humains perdus ici bas.
Le divin est ici.
Il ne croise par le regard de la brune, préfère explorer celui de la nuit. Il laisse son carnet ouvert, laisse l'inconnue observer sa vie. Il n'y voit aucun mal. Il n'y voit aucune douleur. Aucune crainte. Et il écoute. Attend les mots. Pourquoi note t-il autant ? La réponse est évidente. Il fronce les sourcils en observant ses pages. A quoi cela sert de prendre des notes ? Ne le sait-elle pas ? S'il peut lui expliquer cela, il le fera.
Ne pas oublier.
Il glisse son pouce sur le côté, tourne les pages du petit livret. Il s'arrête. La page d'Orazio. Voici qu'Hector tend de nouveau le petit livret, le met devant les yeux de la brune, tout aussi bien pour les cacher que pour lui montrer. Il ne se rend pas compte qu'il s'agit d'informations privées.
Prénom. Numéro. Adresse. Jours de présence, aussi. Les choses qui sont importantes.
Pas besoin, donc, de prendre des notes sur le divin. C’est dans sa tête. Tu te dis que ce n’est pas bête. Après tout, est-ce qu’ils ne disaient pas que Dieu était partout ? Ou, enfin, Dieu, avec un grand D, sans toutefois parler d’un dieu précisément. T’as jamais vraiment compris les différentes religions, tu t’y es jamais vraiment intéressée plus qu’il le fallait. Intérêt éphémère d’une adolescente en quête d’identités qui s’était rapidement lassée de trop de règles dont elle ne saisissait pas l’importance. Toi, tu préfères quoi en la vie. La vie avec un grand V. La Vie. C’est peut-être elle, en quelque sorte, le dieu en qui tu as envie de croire.
La Vie. Ou le Destin. T’es pas encore décidée.
Ton regard posé sur le cahier, tu te demandes pourquoi est-ce qu’il note tout. Pour ne pas oublier. Dans un sens, ça pourrait expliquer, cependant, ça ne fait que te rendre un peu plus confuse. Il oublie de boire ? Et puis, pourquoi vouloir se souvenir de tous ces détails ? Orazio, c’est le nom que tu lis, quelqu’un que tu ne connais pas, que tu vas sans doute avoir oublié d’ici demain. Parce que tu n’as pas peur d’oublier. T’allais juste apprendre une seconde fois.
- Je vois. Tu ne comprenais pas, mais tu voyais. Après tout, c’était devant toi. Jour de présence ? T’es sceptique, mais bon, qui es-tu pour juger ? - Moi c’est Jade. Mon numéro, c’est... Tu attrapes ton holokit pour pouvoir lui dicter. - Je n’ai pas encore d’adresse, mais je te dirai quand c’est le cas. Surtout parce que tu ne te souviens plus de celle de Pavel. - Mais je vis à Polaris, donc, pas ici. J’aurai donc pas beaucoup de jours de présences, je pense. T’as pas encore tout à fait compris ça correspondait à quoi. - Autre chose que tu as besoin de savoir ? Tu inclines doucement la tête sur le côté, l’observe, lui sourit, prête à l’aider s’il tenait à se rappeler certaines informations te concernant.
Il ne s'attendait à rien. A rien du tout, oui. Pourtant, le voici qui tourne les pages et qu'il sort un crayon. Il essaie d'écrire vite, pour être sûr de tout prendre en note. Jade est en train de devenir quelqu'un, une entité qu'il n'est pas sensé oublier. La bille roule sur le papier alors qu'il prend tout en note. Il ne fait pas cela tout le temps. Il n'écrit pas sur tout le monde. Parfois, il oublie de le faire. Parfois, il n'écoute pas quand il rencontre personne, l'ignorant. Mais Jade semble vouloir participer. Elle semble vouloir avoir sa place entre ses pages. Alors Hector ne refuse pas, accepte et fais de son mieux. Elle a l'air d'être comme lui, de ne pas tout comprendre.
Jour de présence. Pour le travail. Savoir quand O-ra-zio me demande. Caer, c'est loin. Je vis à Requiem.
Plutôt que de réfléchir à autre chose, il tourne les pages pour regarder ce qu'il a noté. Celle de Caliban est plus remplie, mais rien de comparable, alors il la passe très vite. Mais rien n'apparaît. Il écrit des informations importantes, mais ne sait pas quoi demander. Alors en regardant ses pieds qui gigotent sur la terre ferme, il avoue que non, il ne sait pas, d'une voix toute basse.
Mais si tu veux, je peux noter ce que tu me dis. Il faut juste parler doucement s'il y a beaucoup.
Et il attend. Les informations, car il a déjà oublié qu'il doit prendre le prochain bus. Il n'a pas l'air pressé de rentrer. Il se dit qu'avec un peu de chance, il rencontrera la vraie Nyx s'il reste. Et sans vraiment s'adresser à Jade, il déblatère.
En tout cas, la vraie Nyx a fait un très joli royaume.
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