oh il y a des
larmes
qui coulent sur son visage pourtant ;
azalée n’est point triste elle a
les yeux qui s’écarquillent c’était
une belle surprise l’avait-il
((tant éblouie émue de son genou à terre c’était
(fausse) allégeance à sa gloire de pacotille)) ;
c’est qu’azalée elle,
reine de ces danses endiablées
de ce bout de sable foulé sous ses pieds
de leurs pas rapides au son des
cadences qui viennent ponctuer
les valses de ses belles lames d’argent.
azalée elle
reine de ces pacotilles qui foutraient joie aux
cœurs des enfants ((innocents)) ;
mais ce qu’ils n’étaient plus enfants
ni l’un ni l’autre ils le savaient et pourtant
ils jouaient au roi à la reine aux larmes aux courtisans,
et azalée elle
a quelques cristaux qui viennent saturer
sa peau de porcelaine ah voulais-tu
rivaliser avec sa beauté la perfection de ses
pores de ses traits qui viennent s’étirer en sourire sarcastique quand
elle comprend que tu veux lui donner des sillages d’un autre rose sur le portrait alors alors alors azalée
elle a
la rancune forte azalée
est ((reine ne l’oublie pas)).
ah cependant
elle ne le nie pas ;
majesté elle-même te verrait bien de ((l’autre côté)) ;
tu sembles presque briller au soleil ((de face à l’astre)) de tes cachotteries
derrière l’appareil
((c’était presque un gâchis)) car
tu as la comédie dans le sang les beautés qui font pleurer
les poupées de jouvence pour mieux te repaître de leur
larmes de leurs ((cristaux de leurs âmes enfermées dans ta
chambre infernale argentique du diable)).
mais belle araignée de tes longs doigts qui enveloppent
ta boîte à secrets ;
a la toile qui déjà se referme car
azalée en reine a encore envie de jouer avec toi
petite arachnide qui a huit pattes et quelques mèches qui se sont envolées
la peau de diamant aussi lisse que les brutes pierres dans leur nature,
jeunesse des ((proies qui poseront genou à terre pour
de vrai cette fois)) ;
mais ((ah c’est qu’elle ne se méfie de rien elle)) ;
ne voit pas le crocodile en toi.
c’est que tigresse est tigresse
elle ne réfléchit guère pense à sa gloire sur les applaudissements
qui se tarissent ((source éphémère dans les arides déserts comme
les fleuves qui ont tant ruiné ses jolies joues)) ;
elle qui attendait juste de pouvoir retrouver acace pour aller jouer sur les dunes
((qui s’effriteront bien assez tôt demain)).
mais tu l’intrigues tu la provoques alors elle
ne peut pas se retenir de te regarder ((une seconde de trop))
c’étaient
les rétines qui se faisaient aspirer
dans les ombres de la chambre de secrets car
((l’avidité de l’éternité c’était
fontaine de jouvence qui venait s’offrir à ses pieds)) ;
les larmes étaient déjà en rancune pour mieux te garder ((auprès d’elle elle te voulait ah te désirait si fort
dans sa propre
boîte aux trésors)).
toi qui étais venu
pour mieux la manger ((mais ça
elle le reconnaît pas elle se croit encore
capable de tout vaincre de tout changer)).
«
pourquoi pas… si vous me révélez votre nom en premier. »
elle a un sourire espiègle une lueur de malice malicieuse malsanité qui brille
((se reflète dans les résidus des larmes
des déchets qui ont la pureté du cristal coincés au fond de ses yeux c’est
si inconvenant car c’est si
embêtant)) car
elle ne lui montre qu’un fond de gentillesse pour mieux le dévorer alors
qu’azalée reine ne souhaite
que son secret pour la beauté éternelle ((et les mirages de son appareil éternel)).
la jolie tigresse reprend sa lame ((oh attention attention ça
frôle doucement ta joue elle aussi aimerait
y laisser quelques sillons mais ça ferait trop rouge pas assez rose pas assez
doux ce
serait un peu
dommage ; la
prochaine fois peut-être ça sera
une marque de son amour sur ta belle peau si parfaite ce serait
oui,
presque dommage)) ;
et s’en va
dans ses quartiers de fortune
((belle tente de toile pas trop trouée))
en dansant ;
elle ne t’a pas dit non.