Miska avait une chatte nommée Miska junior, chaque été elle avait une portée, et comme chaque été, celle-ci était noyée. Plouf les petits chatons sous l'eau, dodeline comme un vers coincé dans un hameçon.
Il n'y a de place sur cette terre que pour une Miska junior, l'amour est un verbe singulier.
Pourquoi ne peut-on pas faire de même avec les bébés humains ?
Plouf la petite fille chérie, dans le lac derrière la maison, ce n'est qu'un petit tout petit plouf mais c'est suffisant.
Oups il n'a pas fait attention, c'est qu'il n'y a de place que pour un garçon.  Et la mère de hurler de courir, de le pousser hors du chemin, pourtant ce n'est rien qu'un petit
plouf
pourquoi en faire tout un drame ? Et voit comme elle pleure, sa longue robe diaphane perlée de tous ses pleurs, un bambin tout aussi bleu niché contre son froid sein. Oh Maman je suis désolé ne le vois-tu pas sur ce visage sans larmes ? Maman pourquoi tu pleure, ce n'était rien qu'une petite poupée, on t'en achètera une de plastique, une qui ne risque pas de prendre la place de notre estimé poupon.

On enverra le petit Miska dans une maison de correction, de celles sensées apprendre la compassion.
Sous ses grand cils blanc...
Mais ça ne s'apprend pas, c'est inné, les mots de gentillesse coulent entre ses doigts. Rien ne reste, tout s'en va, telle une rivière il traverse les âge sans perdre mémoire, toujours le même court d'eau, toujours le même ruisseau dans lequel on se lave les mains rouges, laissant le filet se diluer et au final c'est comme si de rien n'était.

Miska n'a jamais fait de mal à personne, il a pourtant des sourires aiguisés, bien qu'il ne se délecte pas des visages contrit, il ne les comprend tout simplement pas. Tout est si facile pour lui, pourquoi les gens se mette des barrières dit ? Si facile, de rire pour de faux comme de tirer autant de do de ses instruments, Miska est un grand joueur d'alto. Le monde est une scène qu'il faut prendre en photo. Oh immortaliser ces instants grossiers, de lorsque le monde hurle, lorsque le monde pleure. Il se rappellera toujours la robe de sa mère coulant telle une rivière, Oh c'était si beau, de ses grand yeux bleu il l'avait photographié à jamais.

Devenu un jeune homme tout en angle et point de fuite, ses sourires défilent toujours comme autant de mascarades, il se cache sous ses jolis masque soignés d'un homme soigneux, pourtant, au fond de lui, il n'y a pas plus barbare, qui aime le bordel de la vie qu'il ne comprend pas.

Oh prenez le à bras le corps, écrasez son pauvre corps sous vos maux, il ne demande qu'à vivre qu'à sentir votre vie s'écouler loin loin loin, le long de la rivière de ces émotions si cathartique.Laissez le rêver de vos malheurs, les mettre sur pellicules, les teindre et leur donner fière allure sur le papier, oui laissez-le vous voler ses instants désuet.

Il ne demande qu'à toucher du bout des doigts vos plaies, un petit clic, enclencher le cliché, repartir par une fenêtre tel un voleur. Il vole vos petits bouts de vie, ne lui en voulez pas ce n'est au fond qu'un méchant enfant qui n'a jamais grandit, laissez-le faire ces facéties, il n'est violent que dans ses idées.

La chute ne l'a pas tué, hélas, elle lui a pris le peu d'attache qu'il avait et dans les décombres d'Helsinki et d'autre ville il s'est baladé comme on le ferait dans une galerie d'art, émerveillé par la douleur qui l'entourait, il n'avait jamais rien vu de pareil, c'était l'occasion d'une vie, d'une vie et il n'avait pas son parfait compagnon donc pas de photographie. C'était si beau, les visage tordus, tandis que le sien était noyé sous les larmes. Elles ne voulaient pas cesser de couler, il passait ses mains contre ses joues, étalait cette palette transparente. Il était en pleine euphorie alors pourquoi pleurait-il ? Cet oxymore le rendait transit, oh ce qu'il aurait donné pour comprendre, mais voyez-le, il souriait comme un bienheureux, parmi les morts, parmi les cris, lui était au paradis. Oui ça devait être ça, cette grande fête en était l'entrée, buffet à volonté.

Une fois sorti, une fois organisé, il y avait un tout nouveau monde à parcourir sous leur yeux, bientôt des chef.fe.s se démarquèrent du lot emportant avec elleux une partie de la population mais Miska ne fut pas choisi, non personne ne voulu de lui, il lui fallut rester avec les gueux du désert. Comment pouvait on se fourvoyer sur sa personne à ce point ? Il devrait être avec les artistes, pas perdu au milieu du sable fin ! Ça le vexa beaucoup, ces refus, il s'en souviendra pour sûr, il leur retiendra à ces marionnettistes de pacotille. Mais la vie suivant son cours, Miska travailla à l'oasis pour gagner de quoi manger jusqu'à ce que le marché noir fut ouvert, dans lequel il put retrouver de la technologie de tous les coins et enfin, Oh enfin ! Un instantané, là parmi les broutilles.

Son nouvel amour acquit il pu se remettre en quête de toutes ses émotions chéries à mettre sur papier, à les retenir de s'envoler, Oh venez à lui ! Noyez le sous votre vague à l'âme, étouffez le dans vos hurlement, pleurez avec lui à en perdre haleine, venez donc, venez donc vous coucher en filigrane, il vous fera baigner dans la lumière, sourde, folle, jusqu'à ce que vous en brûliez de briller.