Moebius, sur la terrasse, assit dans une chaise à bascule, sirote un cocktail aux agrumes (fraiches, provenance : tout droit de l'oasis) Il a la capuche rabaissée devant ses yeux, sa tenue typique noir d'homme de main (on se demande comment il fait pour ne pas trop transpirer dedans, mais peut-être que sa fait partie du personnage), son masque doré au cou, et en bandoulière qui se fraye un chemin par dessous sa cape devant lui, sa fidèle carabine. Il a les pieds croisés en hauteur, sur la barrière, il ne lui manquerait plus que des santiag et un brin de blé. Il écoute avec attention le musicien de la rue d'en face, qui essaie d'attirer le chaland, il pense même oui, a y aller mettre une petite pièce, un fois qu'il aura fini son verre bien sûr, il ne faudrait pas gaspiller.

L'aubergiste sort pour lui remettre sa note, et en le voyant affalé ainsi, pense à dire quelque chose, mais il se ravise, ses yeux se posant sur l'arme, puis, rebondissant sur le visage de Moebius alors que ce dernier le lève vers lui pour le remercier, s'arrête sur ses cicatrices, non il ne dira rien. Et Moe lui, profite comme un enfant qui ferait semblant de ne pas savoir quand il est méchant.

Il donne quelques polars pour la bonne nuit et le verre, lève les bras pour s'étirer, baillant, les larmes qui pointent aux yeux, avant de rabaisser sa capuche sur son visage tel un chapeau de cowboy, rictus aux lèvres. Il salut toustes celleux qui passent devant lui pour rentrer dans l'auberge, que ça soit d'un hochement de tête, ou d'un simple bonjour. Oh il ne surveille pas vraiment, il regarde à peine à vrai dire. Il est occupé avec son verre et bientôt sort son Holokit d'une main pour rappeler les derniers rendez-vous. Il faut vraiment qu'il s'améliore avec son cristal de souvenirs il pense, il y a de quoi faire un joli marché avec, et un beau combo avec son contrôle des rêves, l'un peut aider l'autre, c'est sûr. Déjà qu'il a du monter ses prix, il commence à avoir un emploi du temps plus qu'occupé depuis quelques mois et il lui faut faire des choix, bien qu'il est le genre à ne pas aimer ça. C'est la misère de l'âge adulte n'est-ce pas ? Ralala... Il lève les yeux alors que quelqu'un en voulant rentrer se prend les pieds dans la chaise vide à côté de sa table.

Doucement....l'auberge va pas s'enfuir....

Puis il ramène à nouveau son verre à sa bouche, il l'a bientôt fini, bien, il va falloir lever les voiles.

Clic
le froid du canon
clic
contre sa tempe chaude
Moebius lève tout d'abord les yeux au ciel allons bon
On vient empiéter sur son bon temps
mais il reconnait bien vite à la voix, puis lorsqu'il redresse son visage, vient croiser ton regard.  
Il te reconnait toi
toi
ses lèvres s'étirent d'abord timidement, puis avec conviction, dans un de ses plus beaux sourire, il est
heureux de te voir

Oh

tellement heureux

Comme tu m'as manqué mon chou je me disais bien que ça faisais un moment que je ne t'avais pas croisé j'ai eu peur que tu ais lâché prise.

Il range son holokit dans sa poche de pantalon puis lève les mains en l'air, comme un prisonnier, il a l'air très amusé par la situation. Il se lève doucement de sa chaise en se tournant vers toi. Il soupir en te tendant ses poignets.

J'adorerais que tu me passe les menottes, ça ne me fais pas peur, il penche son visage en avant vient soupirer contre tes lèvres ça me plait

mais tu n'as
pas encore appris la leçon et il est plus qu'heureux de te faire cours encore une fois sur le pourquoi du comment vous deux c'est plus excitant lorsque ça n'a pas de point final. Lorsque vous vous tournez autour, tel deux cowboy que le monde du far west sépare, malgré eux. Car Moebius en est sûr, vous feriez les plus beaux des amants, si vous n’étiez pas si diamétralement opposé, ou plutôt, si tu savais poser les armes mais tu ne sembles pas intéressé, Moebius courtise un homme qui a les idéaux trop haut. Mais il ne lâche prise, il chantera ses sentiments, sérénade jusque dans le néant de tes yeux rivés à la tâche, métallique ciel qui se veut dôme, dans lequel repose tout le froid de Polaris.

mais l'on disait que tu n'as
pas encore appris la leçon
et malheureusement tu as des années de retard sur Moebius lui est rompu
à l'art des cristaux et toi seul quel chance as-tu d'attraper pareil saugrenu ? qui marche sur les rêves, dévale les vallées oniriques comme l'on fait du vélo. Sans y penser, en riant dans les champs de blés.
Lorsqu'il a soufflé son "ça me plait" il a soufflé aussi son cristal de confusion et il le sait, tu n'as rien pour te défendre. Il profite de l'action de son don pour attraper soudainement ton poignet et te le tordre pour te faire lâcher ton arme au sol. Mais il ne lâche pas ton poignet de suite non, il te tire à lui, contre lui, vient passer son autre main dans ton dos, et glisse de ton poignet, ses doigts, jusqu'au tiens.

La....la la....

Il tourne, vous fais tourner, quelques pas dansés, puis il te fait tourner sur toi même, te rattrape, valse, sort de devant l'auberge, t’amène devant le musicien, et continue de danser avec toi en accompagnant la musique de joli sifflotement.

Facile Moebius l'est, il n'est pas non
difficile dans l'âme
il aime les chose simple et aime le faire savoir
pourtant il tisse des rêves comme des toiles d'araignées
il sait s'y complaire et avec un doigté sans pareil rompu aux années
il répond aux demandes du plus au moins fortunés.

Il faut croire que Moebius aime avec une certaine facilité tout ce qui semble difficile
comme fabriquer des rêves
comme tordre des cous
comme aimer ceux qui veulent nous faire la peau
ne pas en vouloir à son prochain même lorsqu'il est malin
et la liste est encore longue.

et la danse est entrainante, sur le rythme du joueur de rue, vous vous perdez, toi peut-être plus que lui, car Moebius t'a jeté un sort et te voilà confus, ça lui va comme ça, que tu te retrouve que mieux entre ses bras, ils sont fort ils peuvent te porter te faire virevolter, tournoyer, pas à pas, soulever le sable du relais, faites place ! les danseur sont là ! mais Moebius n'est pas au bout de ses surprises, puisque cette danse, c'est toi qui la mène maintenant, il faut croire que son petit tour de magie a révélé quelque chose, une sorte de réciprocité tacite non dite qui n'a pas lieu d'être mais qui est tout de même au fond.
Et Moebius,
ne peut que sourire
je le savais...
Il se laisse faire, pourquoi pas après tout ? il n'a pas de préférence et ça ne le dérange pas d'être celui qui suit la danse et il échappe un ricanement en tournoyant, ce qu'il s'amuse ! comme un enfant ! même si c'est loin d'être aussi innocent que des enfantillages. Voyez comme vous êtes beau, pas la peine de se foutre sur la gueule non ? mais peut-être que c'est si beau parce que c'est éphémère car bientôt l'horloge sonnera minuit et cendrillon et ses gros bras devront s'enfuir encore une fois ne laissant même pas de godasse noir derrière elleux. Non rien du tout, comme un mirage, mais tu le retrouveras n'est-ce pas ? tu le retrouves toujours, et il aime ça.

Tu es meilleur danseur que policier, t'as jamais envisagé une reconversion ? dit il entre deux pas, mais il ne s'arrête pas là, il se penche en avant, veut profiter du moment, ce moment, et il vient voler un baiser fugace contre tes lèvres avant que tu ne puisses répondre. Puis il souffle tout contre, un sourire peint sur sa bouche : on est si bien là, dommage que tu sois de l'autre côté.

Dans ses yeux, il y a une pointe de regret qui montre le bout de son nez. Oui il aimerait pouvoir te courtiser jusqu'au pieu, mais il faut croire que c'est un amour impossible, qui le fait brûler de cette insurmontable montagne céleste qui est de celle qui n'honore que le travail et la loyauté, et il en sait quelque chose de la loyauté, lui même est laquais de Valentine, chacun de vous deux êtes soumis à la hiérarchie d'une manière ou d'une autre, quel dommage oui...mais c'est ce qui est excitant n'est ce pas ? Savoir s'il réussira à te faire pencher du mauvais côté, t'attirer à lui, ne plus te lâcher, kidnapper ton cœur, te faire faire des erreurs, te faire échouer, pour mieux tout recommencer, allons bon, mieux vaut danser !

Touché
en effet Moebius serait triste, sur le coup, puis plus trop après
car ça voudrait dire qu'il pourrait enfin t'atteindre, toi le plus beau
qu'il pourrait caresser ta peau
sans que tu ne t'en offusques
qu'il pourrait te laisser des marques
que tu n'aurais pas à cacher au monde
que ça sera pour sa pomme la traque
pour même au bout du monde te retrouver pour t'aimer
ne serait-ce qu'un instant c'est bien suffisant Moebius est un gourmand qui s'éprend de peu, se satisfait d'un rien.

Mais tu réussis quand même il faut le croire à l'offusquer un peu lorsque tu critique sa technique
ah bah il fallait le dire aussi ! si tu voulais plus si tu voulais tout tout de suite si tu ne pouvais pas te satisfaire d'une bise chaste et douce, si tu voulais plus de temps pour goûter ses chaires et les faire tiennes, il est un peu surpris à vrai dire, il pensait que tu le repousserais même confus, même s'il voulait le contraire même s'il croyait le contraire. Il faut croire qu'il a vraiment touché le jackpot aujourd'hui hein ?  

Et
ta
poigne
se fait poing
tu le
serre
et il a le temps de te voir
humidifier tes lèvres et dieu que c'est sexy que tu prennes des pincettes avec lui, même s'il les aimes même
rough
tu sais ? pas la peine de prendre cette peine
mais il ne dit rien et te regarde te rapprocher, entrouvrir tes lippes venir taquiner les siennes de ta langue et Moebius est bon joueur alors il te laisse le passage, il vient te tenir compagnie avec la sienne, vient la glisser contre la tienne, être le chat pour une fois car il veut l'attraper, la mordiller, te la manger, mais il faut croire que tu l'avais entendu car bientôt le voilà qui frémit et toi qui te retire conquérant.
alors tu l'as
mordu

oui
le rouge lui va a ravir
pourquoi crois-tu qu'il tord des cous à tout va ?
il se pare avec amour dans cette couleur elle rehausse son ton lui donne un air bon vivant comme là
alors qu'elle vient s'échauffer contre son minois, faire ressortir ses balafres ; il rougie Moebius parce que tu le cherches un peu
beaucoup
le rendrait presque animal
souris à griffes, qui s'enroule tel un serpent autour du svelte chat ronronnant.
c'est que tu es bien docile là, tes coins sont tout en rondeur et plein recoins où se lover. Il pince tes hanches, claque sa langue contre son palais, puis vient se lécher sa lèvre inférieur, le goût métallique pétille contre ses papilles avant de s’éteindre petit à petit.

Tu ne devrais pas jouer à ça avec moi, je risquerai de te prendre au sérieux je serai capable oui
de devenir chenapan mauvais garçon

qu'il dit
dévorant du regard cette langue qui lui a échappé plus tôt

mais peut-être que c'est ce que tu veux

et il se penche en avant contre toi vient souffler contre ton souffle, respirer ton air prendre toute la place dans ton espace.

peut-être que tu m'aimes vilain

profiteur il glisse ses mains contre ta ceinture et tire en l'air brusquement dessus pour te remonter un peu le pantalon sur les hanches, tout en te serrant contre lui, dans le mouvement, son nez a cogné contre le tiens, sa bouche, passé à quelques millimètres de la tienne à nouveau, et son regard, est toujours perdu sur tes rosées chaires.

faisant sauter ta frange au rythme de tes hanches.

et il relève son visage, son nez caressant le tiens, il vient souffler contre tes mèches de cheveux au dessus de tes sourcils. Fini la danse, il est temps de passer aux choses sérieuses et Moebius est prêt à profiter à fond de ce moment s'il le peut, être un agneau amouraché à tes côtés ? forget it, il veut être le loup dans la bergerie, venu non pas pour ces tendres enfants, pas de son goût, non, venu pour toi, le berger des froides contrées, venir te mordre juste là, au cou, laisser sa marque, te trainer au sol, te monter, déchirer tes vêtements, te mettre sans dessus dessous à t'en rendre fou.
Si ça continue c'est lui qui vas te passer les menottes, et il en jetteras bien loin la clé, rien que pour te garder.

Le champ libre ?
oh si tu savais
ce qu'il est prêt
il ne faut pas lui dire ça non
il ne faut pas
tu le cherches de trop tu le trouveras

Moebius échappe un rire (nerveux ?) il a lui aussi remarqué que le musicien a arrêté de jouer que la tension flotte dans l'air englobe vos corps, cette cour coupe le souffle des badauds autour. C'est comme dans un western vous vous faites face et ça sera au premier qui tire mais Moebius malgré qu'il ne tient pas sa langue dans sa bouche reste courtois, il ne veut pas t'y pousser, peut-être parce qu'il ne sait pas où s'arrête la confusion et où commence toi. Il ne veut pas faire de faux pas, il ne veut pas te briser comme ça, ton égo de chasseur, car aujourd'hui c'est lui qui est en chasse de toi.

feu vert.
Il est temps de passer à l'étape supérieur.
Il ne veut être que ça
indécent pour toi
te faire rougir te voir embarrassé
t'embrasser être à l'orée de ta jouissance
faire de ta petite mort son quatre heure
lui le loup du sable chaud, du vent qui fouette votre visage, de vos pas qui marche jusqu'à l'auberge.

Moi ? peur ? peur de quoi ? je n'attend que ça.

Que tu te donnes à moi
Que je te gagne au combat.

Et dans l'auberge tout le monde vous regarde, ça se retourne sur vos pas, ça fait des messes basses ça rit, un peu ébranlés par votre doucereux combat, bien sûr ça ne laisse personne de marbre, de beaux mecs costaud qui se regarde dans le blanc des yeux, joue à qui mieux mieux. Moebius de sa main libre la passe dans une poche et pose sur le comptoir de quoi relouer une chambre, l'homme de l'autre côté du comptoir lui lance un sale regard et lui donne à contre cœur des clés en leur disant de pas trop foutre le bordel dans la pièce. Mais le bordel, il compte bien le faire.

Il trouve ça mignon comme tu lui tiens la main, comme deux amoureux transit, alors que pour vous c'est plus fast and hot, que romantique et mielleux. Moebius en ce moment est l'homme le plus heureux sur terre, car il a un beau rencard qui se fini au pieu, tout ce qu'il aime, un brin de danger, de se donner ainsi, mais c'est ce qui l'anime, ce qui le traine à tes côtés. Enfin arrivé dans la chambre Moebius te lâche la main, ne se laisse plus entrainer, il retire sa cape, puis retire son arme en bandoulière qu'il pose sur le côté d'un fauteuil en face du lit, il repose son masque doré, puis,
Il défait sa ceinture et la balance sur le lit avant de s'approcher de toi, venir de deux doigts attraper ton menton.

Pas de regret ? Au fait, je suis un top, si ça te convient n'est-ce pas ? tu seras chou en dessous de moi. Mais ne prend pas ça pour le fait que je sois un control freak, j'aime tous les types de bottom, des timides, aux enflammés.