Encore une dure journée de travail sur le point de s'achever! Difficile de croire que la réputation de son petit magasin s'est propagée aussi vite que ça aux habitants de la nouvelle ville, mais Rolf ne va pas non plus se refuser le droit d'être content que son travail soit apprécie et même parfois loué! Se vanter? Non, mais qu'on apprécie son travail et qu'on le vante à sa place, ça ne laisse personne indifférement, cela va de soi. D'ailleurs, il ouvre un peu la boutique selon les horaires qu'il souhaite, mettant quotidiennement à jour les horaires du lendemain via son holokit, cet appareil qui lui sert encore plus que son smartphone à l'époque.

Dans une petite heure, la journée sera terminée, les services qu'il offre sont à un prix très faibles, il ne gagne pas tant que ça avec ses réparations car il ne souhaite pas que sa boutique devienne hors de prix et inaccessible à qui que ce soit. Le recruteur de Célestia lui avait une chance en espérant qu'il pourrait mettre ses capacités à disposition d'un plus grand nombre, il s'applique donc à le faire, bien que ça soit à sa manière. L'argent récolté depuis quelques jours va lui permettre de partir à nouveau à la recherche de son petit frère et de ses souvenirs, lui qui ne sait toujours pas comment il a pu atterrir ici. Chaque fois qu'il force sur sa mémoire, les douleurs deviennent insupportable et ça devient vite peine perdue de continuer à forcer à outrance. Du coup, en attendant, le jeune homme tatoué attend tranquillement dans son petit magasin de réparation et il a même trouvé de quoi s'occuper quand aucun client n'est présent.

Confectionner des petits objets avec des symboles nordiques dessus. Il a toujours été friand de l'histoire de son pays et des pays scandinaves en général, apprenant comme tous les légendes des Vikings, des dieux nordiques, etc... Ca lui a inspiré beaucoup de choses, d'aventures à vivre, depuis sa plus tendre enfance et à présent, le voilà qui regrave certaines runes et certains symboles qu'il chérit sur différents objets en métal. Mais sa dernière création en date, c'est une sorte de couteau, ou peut-être une dague vu la forme, avec un manche qu'il a sculpté lui même et une lame à la forme unique: à la fois droite et courbée. Bien sur, il a fait d'autres essais bien plus classique auparavant, mais celle-là, il n'en est pas peu fier, à tel point qu'il est en train de l'aiguiser proprement avec son pouvoir qui lui permet de contrôler le métal, dans le but de rendre sa finesse et sa forme impeccable.

Il est tellement concentré sur cet affûtage de lame, assis derrière son bureau, qu'il n'entend qu'au derneir moment l'ouverture de la porte de son magasin, une femme d'un âge similaire au sien semble scruter du regard l'intérieur du petit magasin de Rolf. En effet, comparé à toute la technologie qui grouille dehors, et surtout à Polaris, ça semble parfois difficile de voir une simple boutique qui ressemble plus à celles qu'on pouvait voir il y a quelques années à la surface de la Terre. Comme à son habitude, Rolf se lève avec un sourire, l'air décontracté mais tout de même professionnel, se présentant avec cette phrase qu'il a appris à répéter par coeur.

"Bonjour, bienvenue dans mon atelier de réparation! Que puis-je faire pour vous?"

Le beau blond se laisse quelques secondes pour regarder sa cliente dans les yeux sans trop d'insistance, ça permet parfois de sonder les gens qui viennent juste prendre des informations et voir ceux qui sont là en sachant déjà ce qu'ils veulent. De quelle catégorie fera partie cette femme qui se tient face à lui?

Rolf espère que sa phrase d'accueil ne fait pas trop robotique ou manque trop de personnalisation, mais en tout cas, il est rassuré de voir que ça n'a pas mis la cliente mal à l'aise. Au premier regard, le grand blond semble certain que le changement d'ambiance entre dehors et dedans a aussi affecté cette femme, l'a surprenant probablement un peu. Ce n'est pas la première et ça ne sera pas la dernière à avoir ce genre de réactions, mais pour Rolf, c'est aussi l'un des buts qu'il recherche lorsque les gens viennent le voir. La quasi totalité des gens qui vivent ici sont des gens qui ont tout perdus lors du Kamikushi et ont alors tout repris du zéro, ou presque. Cette ambiance dans laquelle vit Althéa lui est propre, mais pour ceux qui viennent de tout juste d'y arriver, malgré les six années d'enfer qu'ils ont pu vivre, le "retour à la normale" n'était pas censé avoir ce goût là. Ou peut-être est-ce juste pour Rolf après tout?

Inutile de se faire un noeud au cerveau pour ce genre d'histoires, c'est clairement pas le moment pour lui de le faire de toute façon! Après un bref mouvement de tête de la jeune femme, cette dernière annonce qu'elle est à la recherche d'une lame courte facile à transporter. Pas besoin pour lui d'avoir fait des études ou de vivre ici depuis longtemps pour comprendre qu'elle lui demande simplement un objet pour se défendre. Le blond à la casquette sait parfaitement que même si le "monde" semble différent, on est jamais à l'abri de se faire agresser, ses voyages à travers le monde lui ont appris au moins cela, alors qui serait-il pour juger quelqu'un? Surtout quand il la connait depuis quelques secondes à peine.

"Il se trouve que j'ai peut-être quelques pièces du genre qui pourrait vous plaire."

Plutôt qu'un long discours pour expliquer pourquoi il a ça, autant lui montrer les quelques couteaux qu'il a fabriqué ces derniers jours, au nombre de six, sans compter le dernier un peu plus spécial qu'il a fait. Tout en les disposant tous convenablement sur la table face à lui, Rolf invite sa cliente à s'approcher pour qu'elle puisse les observer elle-même et les prendre en main pour voir si ça lui convient ou non.

"Bon, c'est le moment un peu chiant, pour vous surtout, où j'vais devoir vous expliquer comment je peux vous aider, même si vous prenez l'un de ceux que j'ai déjà fait."

Quand il doit faire ce genre d'explications, ça lui rappelle son vieux qui était toujours en train de le souler avec "comment vendre efficacement et bien négocier des contrats à plusieurs millions", et bla bla bla. Rolf a horreur de ce genre de discours de beau-parleur, alors il va se concentrer sur simplement expliquer en quoi il peut être utile.

"A moins que vous veniez de débarquer encore plus récemment que moi à Althéa, vous savez que les cristaux donnent des pouvoirs, etc... Dans mon cas, je peux m'occuper de modifier l'aspect de votre lame sans en réduire la solidité. Si rien ne vous convient parmi ce que j'ai déjà fait, je peux toujours vous faire quelque chose surmesure ou modifier l'un de ceux-ci. Je vous laisse faire votre choix en paix maintenant, mais je suis là si vous avez des questions."

Bon, c'est moins pire que ce qu'il s'imaginait raconter comme explications, mais va falloir bosser sur ce point-là s'il voudra parfois vendre des objets qu'il a créé. En tout cas, la dernière lame qu'il a aiguisée et accroché à un magnifique bois sculpté par ses mains, c'est le diamant au milieu des bijoux en toc. Ca ne le dérange pas de la vendre, surtout que si ça plait à sa cliente, pourquoi il irait chipoter vu que ça voudrait dire qu'elle l'apprécie autant que lui. En attendant, Rolf se dirige lentement vers la machine à café, regardant l'heure. Roh, allez, un petit dernier! Dans un élan de professionnalisme, il se retourne sympathiquement vers la cliente pour lui demander:

"Je vous sers un café? Un chocolat chaud?"

Sur le fait qu'il y a plus de chances pour que Rolf s'y connaisse que sa cliente sur les armes qu'il a confectionnées, cette dernière n'a pas spécialement tort, mais difficile pour lui de choisir une arme pour elle sans savoir quelles sont les principales caractéristiques et l'usage premier. En attendant, le réparateur s'occupe de préparer un café à la femme qui examine attentivement les objets sur le bureau, elle semble un poil indécise sur le fait d'acheter ce genre de couteaux. La dernière phrase qu'elle va prononcer permet à Rolf de comprendre, et de confirmer sa théorie, sa volonté d'acheter: c'est simplement pour se défendre en cas d'aggression. Tout en préparant une petite cuillère et en mettant à disposition du sucre en carré sur la table, le grand blond tend alors le café à sa cliente, tout en affichant un léger sourire, non pas commercial mais compréhensif.

"Tenez, je vous laisse choisir si vous prenez du sucre ou non."

Rolf se retourne un instant vers la machine pour mettre la tasse qui va recevoir celui qu'il se prépare et il continue de parler pendant ce temps.

"Je comprends votre envie de pouvoir vous défendre en cas de soucis, on est loin de ne pas croiser d'individus armés: j'entends par là que n'importe qui ici possède des pouvoirs grâce aux cristaux, donc vouloir se protéger est logique à mes yeux."

C'est vrai: rien n'empêche les gens d'utiliser leurs cristaux en pleine rue, bien que quelques lois et les gardes des grandes villes sont là pour maintenir une forme d'ordre et de justice. Mais dans l'absolu, il existe tellement de cristaux différents les uns des autres qu'on s'imagine difficilement qu'il n'y a pas un ou deux individus qui pourraient s'en servir à mauvais escient sans que quelqu'un s'en rende compte. Portant son café enfin prêt à ses lèvres pour les tremper et en prendre une petite gorgée, Rolf revient à nouveau devant la femme qui attend probablement un peu plus de conseils de sa part sur le sujet des petites armes qu'il a fabriquées.

"Si vous voulez mon avis, simplement posséder une arme ne vous mettra pas à l'abri du danger. Savoir s'en servir, en revanche, ça changera la donne. Et si vous voulez un bon conseil: si vous avez un objet de ce genre, ne vous en servez qu'au dernier moment, ça vous laissera l'effet de surprise et la possibilité de déstabiliser la ou les personnes face à vous."

Le voilà qui parle beaucoup trop à nouveau: il aime bien papoter, c'est pas le soucis, mais il n'apprécie pas donner des conseils à autrui comme s'il était un expert, alors qu'il ne fait que donner son avis et parfois parler par expérience. Les bagarres qui dégénèrent dans certaines occasions, il en a connu avec son petit frère et ses amis lors de soirées dans des bars à travers le monde. Peut-être qu'il pourrait donner d'autres conseils à cette femme qui semble simplement vouloir être capable de se défendre dans un monde où n'importe quel inconnu pourrait être un danger?

Rolf dépose sa tasse sur le bureau et fait le tour de ce dernier, pour se retrouver juste à côté de cette femme dont le charme a quelque chose de mystique, d'unique. Attrapant par la lame la dernière pièce qu'il a travaillée avant qu'elle n'arrive dans son magasin, le grand tatoué lui tend gentiment en le plaçant presque lui-même dans la main de sa cliente.

"Dites moi déjà si le manche vous convient. Plus il sera aisé pour vous de la tenir, plus la manier sera simple. Je me doute que vous ne voulez que vous défendre, mais si je peux vous aider à ma façon, je serais content de le faire."

De ce qu'il pouvait en déduire du peu qu'ils ont échangés jusqu'à présent, Rolf a compris que cette femme n'a vraiment que pour but de se défendre en cas de problème, ce qui enlevait un léger poids de son coeur: ce n'est pas comme s'il voulait faire des armes pour des assassins non plus. Après, si en se défendant légitiment, la personne tue avec son arme... Bon bah c'est autre chose, c'était pour se défendre, ça ne l'empêchera pas de dormir. Dans l'absolu, avec le matériel adéquat, il serait probablement capable de fabriquer des armes bien plus menaçantes et imposantes, mais là n'est pas son but: réparer et construire des objets utiles à tout le monde, voilà ce qui le motive réellement.

La cliente semble tester un peu l'arme entre ses mains, vérifier que le poids lui semble équilibré et que la prise en main lui est suffisante pour qu'elle puisse la manier à sa guise. Devant son affimation que la prise est confortable, Rolf ne peut s'empêcher d'esquisser un petit sourire, il se sent soulager de savoir que son travail ne possède pas de gros défauts. Evidemment, il est loin de fournir un travail parfait, mais si ça convient à sa clientèle ce qu'il est capable de faire actuellement, c'est le plus important pour lui.

Les yeux de la femme viennent s'accrocher à ceux du réparateur tatoué, leur regard se croise et Rolf a une expression sympathique sur le visage... Jusqu'au moment où il entend le nom "Transcendés". Loin de lui l'envie de faire comprendre à sa cliente qu'elle touche à un sujet sensible pour ceux qui ont survécus sur Terre, mais il se crispe un instant, son regard le laisse transparaitre, avant qu'il ne retrouve un sourire un peu forcé sur ses lèvres. Non, ça ne le blesse pas d'en parler, mais avec ce qu'il a vécu à cause de la Transcendance, c'est toujours un sujet qui ne l'enchante pas.

"En effet, j'ai affronté des Transcendés, bien que dire que je les ai "affronté" soit un peu exagéré j'imagine. Je suis arrivé à Althéa depuis un peu plus de deux semaines, donc je n'ai appris que récemment que les gens d'ici étaient capables d'affronter et de venir à bout des Transcendés."

Se tournant un court instant vers son café pour le saisir et en prendre une bonne gorgée, Rolf repose presque aussitôt sa tasse en regardant dans le vide pour continuer de parler.

"Sur Terre, sans les cristaux, il est impossible de venir à bout d'un Transcendé. Toute attaque physique ne les affecte pas, et ce n'est pas sans avoir essayer bon nombre d'idées pour les abattre."

Son regard finit par se poser à nouveau sur sa cliente, son sourire n'est plus forcé mais simplement quelconque, il va hausser les épaules d'un coup pour essayer de diminuer le poids des mots qu'il vient de prononcer.

"Enfin, vu que les gens ici ont des pouvoirs, ça semble une bonne nouvelle pour ceux qui craignent les Transcendés: on peut enfin les repousser sans forcément risquer nos vies! Il faut voir le positif là où il se trouve."

C'est vrai que même si n'importe qui peut s'en prendre à des humains grâce aux cristaux qu'il aurait absorbé, il pourrait tout aussi bien défendre ces mêmes humains contre les Transcendés, un incroyable avantage des habitants d'Althéa contrairement à ceux qui vivent encore sur Terre. Inutile de trop s'en faire pour ce qui hors de portée de Rolf pour l'instant, autant se concentrer sur l'instant présent.

"Et vous? Êtes vous arrivés depuis un certain temps ici?"

Mince, sans le vouloir, Rolf a un peu trop l’expression sur son visage apparaître, ce qui a laissé voir ce qu’il pouvait bien avoir en tête ou ressentir à l’entente du mot “Transcendé”. Il ne peut pas vraiment en vouloir à sa cliente de s’intéresser à ce sujet, le nombre de nouveaux arrivants à Althéa semble représenter moins d’un pourcent de la population totale, d’après ce qu’on lui a dit en tout cas. C’est donc presque logique que les gens parlent de ça avec plus de légèreté que ceux qui ont dû leur survivre pendant des années, sans pour autant vouloir dire qu’ils ne sont pas concernés du tout. A Althéa, ils ont la possibilité de les affronter, et parfois même d’en venir à bout, c’est un écart monstrueux comparé à la surface où les coincer temporairement demandait déjà une quantité d’efforts colossaux.

Le nouveau cristarien a donc demandé à sa jolie cliente si elle était arrivée récemment à Althéa ou si cela faisait déjà plusieurs années qu’elle avait rejoint cet endroit bien différent de la Terre. C’était la seconde option pour elle, Paris était la capitale dans laquelle elle se trouvait lorsque les capitales se sont toutes effondrées. Cela voudrait-il dire qu’elle est française? Difficile de le savoir, depuis son arrivée à Althéa, Rolf a compris que tout le monde est capable de se comprendre alors que tout le monde vient d’endroits différents du globe. Mais bon, quand on survit à une chute pareille et qu’on y gagne même des pouvoirs grâce à des cristaux que l’on peut intégrer à nos corps, est-ce vraiment si étrange que cet endroit leur permette à tous de communiquer plus aisément? Pas tant que ça.

Portant sa tasse à ses lèvres une nouvelle fois, alors que cette dernière est presque vide, le blond à casquette écoute attentivement la phrase prononcée et cette dernière le fait réfléchir un peu: est-ce vraiment plus facile pour ceux qui étaient en bas? Peut-être que non au final, mais il préfère lui expliquer sa pensée.

“Je ne suis pas sûr que la vie ait été moins difficile pour un côté ou l’autre. Sur Terre, nous avons vécu sans savoir qu’il y avait des survivants à la chute des capitales, et on ne pouvait pas imaginer l’existence d’un territoire comme Althéa qui aurait pu vous permettre de continuer à vivre. Sur Althéa, impossible pour vous de savoir si nous avions les moyens de venir vous chercher, d’envoyer des équipes à votre recherche, si on ne vous avait pas tout simplement “laissés pour mort”.”

Il repose sa tasse sur la table, presque vide mais se gardant une dernière gorgée pour un peu plus tard, alors qu’il finit par regarder sa cliente à nouveau, l’air déjà plus serein qu’au moment de parler des Transcendés.

“Je pense qu’il n’y avait pas une vie enviable à l’autre, tant que l’on ne savait pas ce que l’autre option nous proposait. Et concernant votre question, ne vous en faites pas, ça finira par passer, j’ai juste besoin de temps pour m’habituer à cette nouvelle vie. Les gens qui viennent me voir ici sont bienveillants, comme vous, et m’aident à apprendre de nouvelles choses et à m’habituer à vivre à Althéa.”

Une nouvelle dose d’optimisme, voilà qui ressemble déjà un peu plus à Rolf dont le sourire ne quitte plus les lèvres. Son regard redescend un peu en direction de la table, regardant à nouveau les couteaux qui y sont disposés. Peut-être devrait-il en confectionner un nouveau pour sa cliente? Un qui lui serait unique, qu’il travaillerait pour que cela lui convienne à la perfection, dans la limite de ce qu’il est capable de faire. Mais que pourrait-il lui proposer de si spécial qui pourrait faire de son couteau une arme unique? De même: est-ce qu’elle souhaiterait vraiment quelque chose d’unique? Autant lui demander après tout, mais pas du tout sur un ton commercial, c’est par curiosité qu’il lui demande ça, Rolf place à nouveau son regard sur sa cliente au moment de prendre la parole.

“Du coup, est-ce que vous préférez une des lames qui se tiennent déjà devant vous ou vous préférez que je fasse quelque chose sur mesure? Je pourrais aussi… vous apprendre à vous défendre, si vous le souhaitez. Même si une lame ne pourrait pas vous aider à affronter un Transcendé, vu que le sujet vous intéresse, je peux toujours vous raconter ce que j’ai pu découvrir. Ca… vous servira, d’une façon ou d’une autre? Qu’en dites-vous?”

Sa proposition peut sembler étrange mais elle est sincère, le grand tatoué n’a peut-être pas autant d’expérience pour affronter des individus et des Transcendés qu’un soldat d’une des trois armées, mais s’il peut partager ce qu’il connaît pour se défendre, il le fera sans soucis.