WE WISH YOU A POLAR CHRISTMAS
AVEC LA POPULATION DU MONT CELESTIA
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Un peu plus tôt, tu te trouvais au centre commercial et tu n'as pas résisté à la tentation devant ce fabuleux pull aux motifs hivernaux. Tricoté avec soin et avec une qualité de laine qui la rend agréable sur ta peau, tu le portes fièrement, ce petit pull d'un bleu royal sur lequel apparaît différents motifs de pingouins blancs. Certains pourraient qualifier ton vêtement comme étant horrible, mais de tes yeux à toi, il est parfait. Alors, tu le portes la tête haute, accompagnée du petit short à jean que tu avais plus tôt qui laisse tes jambes à la merci des courants d'airs.

Petite Poppy, tu ressembles à une enfant ce soir. Tu as le visage qui brille comme eux, tu t'émerveilles devant les illuminations que lancent les enfants et puis, tu admires le restant de la soirée sans trop savoir où commencer. Tout te tente, tu te sens fébrilles, un sourire radieux sur tes lèvres. Et puis, tu fais un choix. Commençons par la patinoire, te dis-tu. Ainsi, tu pourras te reposer auprès d'un breuvage chaud et une bonne collation après. Tu t'approches du dit-lieu et loue une paire de patins à glace avant de te lancer sur la piste. Par contre, tu as oublié un détail dans ton excitation. Tu ne sais pas faire de ce sport. Avec la grâce de Bambi, tu fais un grand écart, une toupie, tu patines sur place avant te glisser sur les fesses. Tu places tes bras au-dessus de ta tête, craignant de faire un abat et de faire tomber les gens comme des quilles.

▬ ATTENTION !

Ou plutôt au secours..

Que faire ? C’était la question que je me posai quand le spectacle fut terminé. Il y avait des dizaines de chalets qui avaient été installés sur la place principale pour l’occasion. Je regardai alors autour de moi et repérai rapidement quelque chose d’intéressant. Une patinoire. Chaque année, depuis que nous étions arrivés à Célestia, je faisais du patin à glace. Les premières années avec Rose parce que je ne savais pas en faire, mais maintenant que je me débrouillais je pouvais y aller tout seul. J’étais même devenu plutôt doué. Je ne tombais pratiquement jamais et je me déplaçais assez aisément sur la glace.

Du coup, je me dirigeai vers le stand de location où l’on pouvait récupérer des patins. En quelques minutes, j’en louai une paire, les enfilai, remis mes gants et entrai sur la piste. J’étais partir pour faire plusieurs tours de la piste sans m’arrêter. J’adorais la sensation du vent frais dû à la vitesse. C’était assez grisant. Je n’arrivais pas à faire des figures particulières comme certains le faisait, mais mes mouvements restaient assez fluides.

Perdu dans mes pensées, je faisais à peine attention à ne pas foncer dans quelqu’un mais je ne voyais pas ce qu’il se passait réellement autour de moi. Tout était devenu flou, en quelque sorte. Toutefois, un cri me sortit de mes pensées. Un simple mot. Attention. Je regardai autour de moi pour voir d’où venait le cri. Je repérai alors une rousse clairement plus âgée que moi de quelques années. Toutefois, elle semblait avoir du mal à rester debout vu sa position et ses appels de détresse. Je me dirigeai vers elle.

Besoin d’un peu d’aide, mademoiselle, demandai-je en lui tendant la main.

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AVEC LA POPULATION DU MONT CELESTIA
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Tu le sens, petite rouquine. Tu remarques que tu as ralenti sur la glace, tu ressens tes fesses bien engourdis. Tu soupires de soulagement, personne n'a chuté à cause de toi. Bon, il faut admettre que certains ont eu peur que tu leur abîmes les tibias avec tes patins droit devant toi, mais te voilà enfin immobilisée. Les doigts sur ton visage s'écarquille, laissant entrevoir une main qui se tend vers toi. Sans même regarder le visage et la personne à qui appartient cette main, tu l'as prends. Pourquoi donnerais-tu de la gentillesse d'un inconnu ?

Alors que tu retrouves la position verticale, tu sens ton pied droit partir dans une direction tandis que le gauche en prend une autre. Tu fais du surplace, t'agrippant du mieux que tu peux au jeune homme que tu n'aimerais pas faire chuter avec toi. Enfin, arrives-tu à te stabiliser, pauvre Poppy. Tu te risques à relever la tête, fixant ton regard dans celui de ton sauveur, grand sourire aux lèvres.

▬ Dieu merci ! Ce n'est pas facile.. Poppy a vu comment tu patines bien. Tu ressembles à une ballerine sur glace tant tu étais gracieux. C'était si beau ! Comment tu fais pour te déplacer aussi bien ? Poppy, elle arrive à rien.. Apprends à Poppy, s'il te plait !  

Pour accompagner tes dires, ton regard revient sur le bout de tes patins loués qui menacent de refaire vivre au cauchemar à ton postérieur à tout instant. Était-ce vraiment une bonne idée d'aller sur cette patinoire ? Tête de mule que tu es, tu as beaucoup trop envie de te déplacer comme cet inconnu maintenant.