Tu seras rien du tout lorsque je mettrai mon poing dans ta figure voilà ce que tu seras !

Oh il ne faut pas trop jouer de jolis mots avec l'enfant sauvage, car il lui coulent sur le dos comme de l'eau, elle ne s'en soucis guère, de tous tes beaux mots, elle a bien compris que tu étais une vipère, à siffler dans ses oreilles depuis le début sans vouloir te faire pardonner, la plaisanterie hein ? tu n'as que ce mot à la bouche comme si c'était ton motto est-ce que tu as que ça à faire de tes journées ? t'occuper à plaisanter sur le dos des autres, des bonnes gens qui travaillent durement ? tu es sûrement un voleur aussi, maintenant qu'elle y pense, tu ne sais rien faire à part abuser des autres, voilà qui tu es. Elle te dévisage avec dégoût, comme elle le ferait en voyant une vieille serpillière sale. Pouah, elle n'a même plus envie de te toucher, tu vas finir par l'infecter ! Elle secoue sa crinière, te regarde te relever sans te quitter du regard, met les poings sur ses hanches tu as beau être plus grand tu ne lui fais pas peur, mais alors pas du tout, tu n'es qu'une brindille à côté d'elle et elle, sait se faire vrai monstre, ce que tu rêverai d'être petit plaisantin du dimanche.

Et alors qu'il dit faire exprès, il manque de s'en ramasser une autre de claque, elle se retiens à peine, se met sur la pointe des pieds puis se ravise finalement, elle t'en a assez mis, elle voit bien que ça ne change pas la donne, il y a même encore la trace de sa petite main écrasée contre tes joues, ses doigts écarquillés. Comment te faire apprendre quoi que se soit ? tu sembles être une peine perdue, il vaut mieux avec les vilains dans ton genre t'ignorer, c'est la meilleure arme qui lui fut donné. Et que dire de tes excuses, si plates, si incomplètes, qu'elles ne casseraient pas trois pattes à un canard. Non il n'y a rien à dire, tu es de la mauvaise graine du désert, de celle qui ne s'en va jamais, bien qu'elle l'arrache chaque semaine, dans son joli potager. Tu es....

Tu es le cheveux sur la soupe, tu ne sais décidément, rien faire correctement.

Et elle te tourne le dos pour s'en aller, elle n'a plus rien à te dire, ouste ! bon vent ! elle ne veut plus te voir et pense à comment se ressourcer, c'est qu'elle a soif, elle a faim, elle a mal au pied, il lui faut trouver une tente qui fasse office d'auberge car la nuit avance et le froid sec, vient la prendre à bras le corps, si différent du froid humide dont elle a l'habitude à la maison.