C'est l'oeuvre du créateur - et pendant ces quelques secondes d'absences, tu vois la vie défiler devant tes yeux comme un voile, un tissu de mensonges que tu as gobé une première fois quand tu as sauté dans ce trou il y a cinq mois.
La même sensation, la paix et l'illusion de la coïncidence.
Heureusement que tu as échoué à voler ce remède, sinon ça serait possiblement toi à la place de ce pauvre homme, qui n'a plus rien de l'humain mais tout de la bête.
Et pourtant tu sais.
Tu sais que c'est déjà le cas - pas besoin d'avoir l'air d'un monstre pour faire des choses monstrueuses.

A une vitesse que tu n'attendais pas, tu te retrouves projeté contre le mur plus loin. Le choc te fait te mordre la langue, t'assume à moitié mais te fait recouvrer ta lucidité.
Tu tentes de te relever pour aider, ou pour t'enfuir (tu ne sais pas trop, tu es confus).
Debout sur tes jambes, tes yeux tentent de repérer l'endroit où Nihoko aurait pu dissimuler les autres essais du vaccin.

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Résumé : Eliott sert à rien il est sonné à cause du choc ce tour ci mais cherche des yeux en se relevant ou Rihoko aurait pu planquer le vaccin

Tu ne trouves rien. Tout s'est éclaté sur le sol, et alors que tu inspectes les fioles - feignant de vérifier que vous n'ayez rien perdu - tu constates avec amertume que pour cette fois-ci c'est raté. Enfer ! Tu étais si prêt du but.
Mâchoire qui se serre et ce dos qui te fait atrocement souffrir, tu as du te casser quelque chose. C'est ce que constatent aussi les soigneurs qui s'approchent de toi. Tu lèves la main pour les rassurer.

— « Cela va aller messieurs. »

Quand Rihoko rejoint Kajsa, tu écoutes d'une oreille attentive et curieuse, louchant l'oeil vers elles avec discrétion pendant qu'on te vient en aide.
La démission posée, tu t'y attendais... c'était la moindre des choses au vu de ce chantier. Mais alors que la directrice se tourne vers toi pour te convoquer, tu relèves les épaules et réponds machinalement.

— « Oui, madame. »

Ego qui s'ébruite alors qu'encore une fois tu échappes de peu à la cape du sauveur de l'humanité, et tu imagines Gabriel rager de la même frustration.
C'est au tour de Lazarus de serpenter jusqu'à toi, sifflant son venin que tu accuses d'un sourire faux et poli.

— « Monsieur l'ambassadeur... Les dés ne sont pas encore joués. Je ne sais pas ce qu'il m'attend, peut-être que la directrice attend encore que je fasse mes preuves. »

Et tes yeux louchent encore vers les fioles vides, le rictus tente malgré tout de cacher ta déception, et ton inquiétude qui s'accroitre alors que le pied de la table est couvert de sang.
Jusqu'à quand pourras-tu te contrôler ?

— « Gabriel... Vous partez déjà ? »

Yeux dans les yeux, tu fronces les sourcils.
Tu aimerais le retenir, mais tu n'as plus le goût de vous féliciter.

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Résumé : Eliott degouté par les fioles vides mais il reste debout, se laisse soigner et reste poli, accepte le rdv de Kajsa et fait l'hypocrite avec Lazarus. Il craint de perdre le controle en plus de perdre du temps.. ah et gab tu t'en vas n'est-ce pas ?