Je marche aux alentours de Celestia, dans cette vaste pleine enneigé, vêtue avec le peu de vêtements que j’avais en stock, il faudrait que je songe à me trouver un taff mais honnêtement je ne sais même pas où travailler, là-haut rien ne m’a permis d’assurer les cours tranquillement sans savoir si un transcendé aurait eu envie de me bouffer.
Mais si j’étais ici c’était pour m’habituer à l’environnement, me souvenir de chaque contrée à chaque royaume, """rencontrer""" avec de très gros guillemets, des personnes avec qui je pourrai peut-être sympathiser, mais je cherche surtout une personne qui pourrai me guider, car les Mirages ne connaissent pas Althea.

J’avais cruellement besoin qu’on m’oriente et qu’on me présente le monde dans lequel j’ai atterri, je suis sûr de pouvoir trouver un random qu’est bien renseigné à ce sujet.

Car les images que j’ai en tête de ce monde est très négative, moi qui espérais échapper aux tensions politique de la Chine, quedal, c’est la même merde ici.
Quelques minutes après avoir longuement marché je me pose contre un arbre, fatiguée de devoir supporter le froid hivernal et je réajuste mon manteau sur mes épaules pour bien me réchauffer, et le silence s’installe, seul le bruit de la nature qui vit caresse mes tympans, et puis parmi tous ces sons j’entendais encore ces murmures dans mes oreilles.

Des murmures incompréhensibles qui me chasse jour et nuit, je reste indifférente face à ces chuchotements mais au fond de moi, ça me glace le sang que je garde mon calme parce que j’ai l’impression d’être possédé par quelque chose alors que je ne crois plus en la magie.
C’est dans ces moments-là que j’aimerais la compagnie d’une personne chère qui pourrai me rassurer… Tout juste quand je pense à ça je croise le regard d’un homme qui semble plus âgé que moi, aller, il faut porter ses couilles même s’il est difficile de parler aux autres. « Hum bonjour ? » tu laisses deux mètres de distance et malheureusement le ton de ta voix et la manière dont tu restes debout laisser penser que t’étais méfiante et pas à l’aise avec les autres, les dent qui claquent tu enchaines par la suite. « J’ai besoin d’aide si c’est possible. »

Je dévisage l’homme qui se trouve en face de moi, je le zieute de haut en bas afin d’identifier son apparence, son physique, les bras croisés il me regarde et me réponds de manière nonchalante que je le dérange, le pauvre il était en pleine promenade et il se fait interpeller par moi.
En même temps je suis un peu perdue dans ce foutu monde, je n’avais pas le choix de venir ici car je ne voulais pas finir en transcendé je racle ma gorge de part à cause du froid et de deux moi toi aussi ça m’agace de m’adresser à un être humain.  « Ma demande va paraître quelque peu saugrenue mais… » je fronce les sourcils et croise les bras dessous ma poitrine. « Outre le fait que je sois ici, je viens d’atterrir dans Althea du coup, j’aimerais m’adresser à une personne qui connais ce monde. » je reprends mon souffle, arrêtant de claquer des dents pour frotter mes bras à travers ma doudoune, il y avait que la moitié de mes cuisses à découvert et pourtant j’avais froid ! « Je ne connais rien d’ici, et j’aimerais savoir où j’ai mis les pieds, de quoi je dois me méfier, quelles sont les politiques des autres pays, les animaux, les créatures, est-ce qu'il y a eu des événements importants ect. » et les murmures reprennent de nouveau le contrôle, je ne pouvais m’empêcher de lâcher un petit « ts » discret mais qui n’avait rien à voir avec lui. « Voilà donc si tu ne peux pas m’aider bah tant pis, hein. »

Je ne suis vraiment pas très douée pour interroger les autres, je perds déjà ma patience à limite discuter avec quelqu’un, surtout que le gars a l’air agacé parce que je lui fais perdre son temps, autant finir la discussion rapidement puisqu’on se gêne mutuellement s’il ne connait vraiment rien d’ici.
Mais rapidement je détourne mon visage à cause de ses murmures qui me provoque des maux de crâne, des douleurs fantômes que je m’invente à cause de mon subconscient. 

Je n’espère pas une réponse positive venant de cet adulte, peu de gens te tendent la main quand t’es dans une situation compliqué, la plus part sont… Hautains, te dévisage et quand ils voient que t’es dans la merde ils ne font rien. J’ai une très mauvaise vision des humains mais c’est ce dont j’ai eu recours toute ma vie, personne n’était compatissant par rapport à ma maladie, on me laissait couler.

Mais étrangement, le roux me répondit et de manière positive, il trouve ça bizarre que j’ai « dû » faire tout un parcours jusqu’ici pour demander de l’aide. « Non détrompe toi je suis loin d’être idiote à ce point pour faire autant de kilomètres rien que pour toi. » aie aie j’ai du mal à contrôler mes paroles sans montrer un peu de misanthropie et puis l’entendre rire nerveusement me laisse penser qu’il se fou de moi. « J’ai besoin de m’habituer à ces endroits car je veux pas rester cloitrer dans mon pays, logique. » les murmures ne cessent pas, parfois j’ai l’impression qu’elle me faisait appel à quelque chose, qu’elles prédisent l’avenir ou un délire du genre, malheureusement je ne pouvais pas me fier à des chuchotements indescriptibles.

Suite à ces réprimandassions je le suis comme il me l’invite gentiment, je pouvais sentir le bout de mes cuisses se geler au fil des secondes et ceux malgré que je pratique une activité à l’heure actuel (la marche) rien à faire j’aurais dû prévoir des collants au lieu de toujours garder des chaussettes hautes.

Quelques minutes après de bonne minutes nous arrivons face à une auberge dont il m’ouvre gentiment la porte, je secoue ma tête lorsque des flashbacks surgissent soudainement, encore un contre-coup qui me secouais la tête et me déconnecte du monde pendant 3 secondes. « J’viens de la Baie des Songes. » je scan mon environnements, c’était un chalet plutôt chaleureux et la chaleur me faisait un bien fou à mon corps frêle. « Euh, du coup merci ? » ouais c’est bien ça, faut que je dise merci pour sa compensation.

Qu’il est insupportable, tu pouvais déjà pas te le saquer, il te prend pour la pire des idiotes tombés sur Terre et t’as horreur qu’on se fout ouvertement de ta tronche, tu gardes un calme olympien mais tu sens que t’es pas loin d’exploser. « Écoute, considère d’être malchanceux d’être tombé sur moi car ça aurait pu être n’importe qui. » mais en plus de ça, il pense que j’aurais pu demander aux autres Mirage alors qu’ils ne connaissent pas Althea, tout comme moi ils viennent de tomber sur un trou paumé. « Je me promenais simplement et l’idée m’est venu de te questionner en voyant ta tronche, c’tout, on va pas y aller par quatre chemins. »

Je m’assieds à côté du gars à une certaine distance de ma bulle privée et lorsqu’il me demande de ne pas le remercier trop vite je m’attendais à une couille dans le pâté, ouai, je sens une douille venir, et je sens que je ne serais pas pleinement récompensé par ma demande.
Pourtant je ne lui demande pas de décrocher la lune et lorsqu’il enchaine dans son blabla je retiens une information intéressante « les nouveaux oubliés » mais la suite de ses paroles ne me laisse pas de marbre, j’écarquille les yeux non pas que je sois étonnée mais plus le fait qu’il m’a pris pour son clown. « Donc là t’es en train de me dire que nous sommes dans un chapiteau, que tu es le spectateur et moi ton clown de service ? » je serre les dents en fronçant les sourcils bien décidé à garder mon sang-froid car ce serait répondre à ses attentes, quelle idée j’ai eu d’interroger un trou du cul ? Je croise les bras dessous ma poitrine ainsi que les jambes, toujours en gardant mon tempérament stable. « Écoute moi bien petit con, je suis pas payé pour te divertir, ma chambre j’peux très bien me l’offrir moi-même j’ai pas besoin qu’on me le fasse, je demande simplement des informations est-ce trop demandé ou ? » j’ai voulu enchainer la suite de mes paroles mais, je vais plutôt lui faire la surprise d’une prise de kung-fu et cette fois-ci gratuitement. « Est-ce trop demander d’être cool avec les autres sans les prendre pour des imbéciles ?! »

Il se paie vraiment de ma tête ? Il m’a prise pour un pitre ou je ne sais quel comédien pouvant faire rire la galerie, j’ai une gueule à vouloir donner un spectacle sur scène ? C’est la goutte d’eau qui fais déborder le vase, l’hôpital qui se fou de la charité ou je ne sais quelle autre expression pour exprimer le dégout que je ressens à son égard. Fort heureusement que je ne connais pas son prénom parce que toute manière, je n’ai même pas envie de le retenir.

Je ne vais pas m’abstenir plus longtemps parce que je commence à perdre patience avec les imbéciles comme lui, alors je me relève de ce canapé je me mets en face de lui pour le choper par le col. « Tu vois des cuisses à moitiés dénudés tu me prends pour une aventurière amateur de sensations fortes ? Donc je n’ai ni l’intelligence ni l’estime d’être un minimum renseigné parce que j’ai des chaussettes hautes ? » la doudoune et les bottines dans tout ça ? C’est pour faire jolie ? Ça arrive de se tromper lors des prévisions météorologiques. « Parce que j’ai l’air de vouloir être chouchouté ? Parce que j’ai l’air de vouloir porter la tétine ? Que tu me tiennes par la main ? Parce que j’ai L’AIR de vouloir faire de toi MON babysitter ? Mais tu m’as prise pour la plus grosse des putes en fait ?! » je vais l’amuser, forcément il ne cherche qu’à me faire tilter et me sortir de mes gonds. « Je crois qu’on s’est tous les deux mal compris et que ton seul intérêt c’est de me chercher des emmerdes alors que j’ai SIMPLEMENT demandé des renseignement mais visiblement au XXIe siècle c’est encore trop compliqué de se montrer aimable ! » je n’attends pas plus longtemps pour que la paume de ma main se frappe violemment sur la joue de l’individu, si je me laisse trop emporter on va m’accuser pour violence et c’est pas le but que je me fasse rejeter. « Ji’rai voir cette dame qui sera peut-être plus apte à répondre à mes attentes. » et je tourne les talons pour murmurer un "connard" derrière son dos.

Je m’avance vers l’hôtesse et lui demander une chambre tout en murmurant des injures à son égard (Aiden) j’aurais peut-être dû lui demander son prénom car je vais déjà l’oublier et que je risque de me faire embobiner une deuxième fois par ce trou du cul.