Magda....magda non...non !
elle pleure, à terre, comme un vers
Ah
pourquoi pas ?
Qui sera là pour me retirer cette couronne ?
Je suis si las de tout ça et en même temps, transit.
ça fait depuis combien de temps déjà ?
Magda, reine des rats.
Tant d'amour
qui reste sans retour
j'ai envoyé toutes les lettres j'ai écrit toutes les chansons j'ai compté vos noms
Magda la pourpre
vous m’appeliez
et ça sonnait si doux ce nom
mais que cela vaut-il ah si je suis jugé au bûcher ?

On a fait les quatre cent coup
Autant de petit couteau
planté dans les tendre cou
On a fait nos gamineries on s'est gorgé de la vie
planter sous terre son corps sans vie
Sorcière Sorcier
Sorcellerie

Saute
c'est un ordre
Saute Magda
AHah
ça ne sert plus à rien de courir Magda tu es pestiféré tu es le rebut de cette secrète société
sororité
coven
de sœurs qui ont saignées
ensemble pour toujours vous aviez signé.e.s non ?
Alors pourquoi maintenant, maintenant ça ne tiens plus c'est ça ?
Oh Magda...(voilà que celle-là au pied de la cheffe pleure encore, la bougre, elle a bon cœur, un cœur d’artichaut, ce n'est pas la première fois que tu l'as fais pleurer)

JE L'AI FAIS POUR VOUS
s'époumone oh Magda Magda...
Il est furieux, il fulmine mais il ne sait plus si c'est contre elles ou contre
lui-même
ELLE ÉTAIT MALADE ELLE VOUS AURAIT TUE
au bord du précipice les visages reste fermés
tu peux mentir Magda, ça ne te sauvera pas
Le souffle court, la foule reste fermée
ah
Ah
ahah
AHAH
AHAHAH
Magda se laisse tomber en arrière il l'entend encore crier son nom et des non non non non !!
(brave petite elle a le cœur enfant)
Il se laisse manger par ce gouffre sans fond

Tout les non du monde ne m'aurait pas sauvé
Magda est une reine qui porte le il en choker autour du cou
Il car Elle
Il emporte dans sa chute ses secrets, il emporte la pourpre avec lui, Magda qui rit aux éclats les mains dans le sang d'autrui. Oh pour tant d'amour, pour tant d'amour...

- Vient d'une très riche famille, a passé toute son enfance dans des pensionnats féminins, fais toute sa scolarité dedans, jusqu'au jour où les capitales sont tombées, impossible de retourner à la maison, elle s'est retrouvée dans le pensionnat avec sa clique proche. Au fur et à mesure, c'est devenu un vrai groupe de jeune fille qui survivaient ensemble, elles partageaient tous leur secrets, se soutenaient mutuellement, lorsque les transcendés sont arrivés, elles sont restées d'autant plus soudées, chacune ayant son rôle ; Magda, qui pratiquait l'escrime avant, fut nommée chevalier, c'est elle qui protégeait le groupe, s'occupait de tuer tout ce qui pourrait le mettre en danger, elle se salissait les mains pour les autres et elle y pris un goût pas possible. Elle se mis à parler au masculin pour parler d'elle même sans jamais demander que les autres suivent le mouvement, c'était un sentiment personnel car éduqué dans les schéma les plus machistes, elle avait du mal à concéder que sa féminité puisse être mortelle. Au fur et à mesure des années le groupe s'est élargis par l'arrivée d'autres filles, et la disparition de certaine. Magda les aiment toutes, elle a l'amour volatile, poly, sans retour car Magda n'est pas aimable, on profite d'elle, de sa force, sans rien en retour, et elle, chien de combat, ne demande rien, dressée par les compliments du groupe. Mais Magda qui a l'amour volatile, à l'amour aussi stérile, si on ne l'aime pas en retour, alors personne n'a le droit de les aimer, qu'elle. Elle ressert son emprise, devient possessive, on la dit devenir folle, elle fait n'importe quoi, se met en danger pensant que ça la rendra plus aimé. Elle devient dangereuse au groupe, puis, vient l'irréparable, lors d'une dispute, pousser l'autre un peu trop fort, défenestrée la pauvre, pauvre amour fini. Magda blême, se fait jeter au bagne par la leader. Magda doit tomber, doit déposer ses armes, elle qui a tant combattue, c'est fini...fini entends-tu, plante la hache de guerre. -