“Migraine,” songe Félix tandis que le paysage lui revient familier. “Ce genre de pouvoir doit secréter des phéromones qui entraînent une réaction chimique dans ton système. Tu devrais tenter un scanner un jour, ils verront quelle partie de ton cerveau y répond,” conseille-t-ille, examinant le profil de Gégé comme s’ille pouvait jauger d’ellui-même.

“Bizarre, le véto. Il ferait pas des trucs chelous avec ?” Félix n’en serait pas étonné.e, les scientifiques, après tout… Ille s’assoupit à cette conclusion.

La véhémence du conducteur envers la radio lo réveille en sursaut et le labo accueille son regard endormi. “Génial, merci. Ça a l’air d’être toujours ouvert.” Sorti.e promptement de la voiture, ille fait un signe de main au gardien sur le point de fermer, lequel blanchit en lo voyant. Ille accepte ses affaires des mains du serviable Gégé, endosse son sac et lui adresse un dernier sourire : “Je te tiens au courant. Merci pour les anguilles et le trajet.” Du côté qui ne tient pas la glacière, ille lui donne l’accolade avec une cordialité sincère, bien que gauche, l’étreinte trop intime. “Salut !”