Panique sur la Ligne 8.

Alors, tout le monde est réunit et il est enfin temps de visionner ce petit film ! Rien que découvrir un tel secret implante une excitation en l’adolescent. La fin était là, devant vos yeux, et bientôt vous seriez hors d’ici… Enfin, si tout se passe dans l’ordre. Mais il hésite encore et toujours ; devrait-il tenir son poste ou se joindre reste du groupe pour ce court instant ? Sauf que tout comme chacun d’entre vous, il s’est embarqué dans cette histoire. Et ce n’est certainement pas pour en ressortir de l’établissement bredouille. À petits pas de souris, il s’approche des moniteurs, caché un peu derrière Pavel, se voulant le plus discret possible. Les images qui déroulent ne sont pas exactement d’une haute définition et Raziel peine à comprendre ce qui se trame. Le métro qui passe… Un mur… Des individus masqués… Une explosion éclatante… Et plus éclatant encore : Ce fameux soleil. La source de lumière reflète dans ses iris scintillantes de fascination. À quoi pouvait servir un tel élément, dissimulé en plein métro Polarien ? Ce n’est pas comme si la capitale manquait de lumière…

Il vient à reculer d’un pas, puis deux, à la vue de l’impact sur le premier homme. Son regard est posé sur celui-ci, une petite voix intérieure qui tente de le convaincre : Il n’est pas mort. Il va se relever. Pourtant, il demeure inerte, emporté par son camarade. Les mains masquant de son nez jusqu’au menton, le gamin reste bouche-bée. « Il faut aller les aider ! » qu’il pense, les mots sur le bout des lèvres. Un évènement du passé qui semblait pourtant si réel et présent ; comme si vous vous trouviez non loin d’eux. Il ne remarque pas vos réactions, beaucoup trop absorbé par ce que son cerveau venait d’assimiler. Que faire avec de telles informations ? Il aimerait bien qu’on le guide. Une chose est sûre, c’est que cet arme devait être mise hors de portée de main ; anéantie afin que personne d’autre ne puisse en subir les conséquences. Avertir les autorités ?  Quelle bonne blague. Le petit Caérien qui joue les héros. Vos voix résonnent. Ça l’aide à retrouver ses esprits… La porte ! Tandis que Cybèle et Akira s’occupent de l’enregistrement des données, le gamin retourne près de celle-ci.

Jusque là, rien à signaler alors il se permet de détourner légèrement le regard lorsque tu viens à avertir la bande. Certes, le garçon n’a physiquement rien d’une menace. Ce qui devrait vous inquiéter, c’est sa langue. Parce que trop souvent, il a de la difficulté à se la retenir. Et trop souvent, il crache des mots sans même y avoir pensé deux fois. Alors là, si un tel secret venait à transpercer les rideaux, autant il était foutu que le reste de l’équipe. Du coup, à tes mots, il se contente d’ajouter : « D’accord. Je ne sais rien… Je n’ai rien vu... » Des paroles qu’il se murmure à quelques reprises encore. Du coup, il ne te voit pas venir, Pavel. Et d’une seconde à l’autre, sa main est dans la tienne. Ça le prend tant par surprise qu’il n’use pas de son réflex habituel : se défaire de cette liaison. Bien que ça ne fait que tarder. Il la glisse hors de ton emprise, attrape la base de ton veston et se laisse emporter tandis que tu entre-ouvres la porte, inévitablement suivis par les deux autres membres de votre petite escouade. Il peut bien rêver ; le chemin du retour ne se fera certainement pas sans une petite embuscade, pas vrai ?

[HRP] Raziel se joint à Cybèle, Akira et Pavel pour le visionnement. Une fois celui-ci terminé, il retourne faire le guet à côté de la porte. Il demeure incertain face à ces images, mais assure le groupe qu’il ne divulguera pas d’informations (parole de Caérien !) Finalement, il est entrainé par le rouquin, prêts à quitter la pièce.

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Panique sur la Ligne 8.

Tu as un petit velcro collé à ta veste et comme un gamin le ferait avec son parent, il ne lâche pas prise. Il n’a aucune idée de ce qu’il fera de cette dernière découverte. Le plus important pour l’instant était de déguerpir. Un pied vers l’avant, Raziel était prêt à te suivre aussitôt que tu aurais franchis le cadre de porte. Et puis s’il s’en sortait sans conséquences, il aurait tout le temps du monde pour y songer. Mais à quoi il pense ? L’avertissement de Cybèle provoque en lui une remise en question. D’autres personnes risquaient de découvrir ce soleil et viendraient à rencontrer le même sort que le mec de la vidéo surveillance. Toutefois, il ne ressentait pas son utilité à les observer derrière les écrans… Là où, peu importe ses envies, il ne pourrait rien n’y faire pour les aider. Pour une seconde ou deux, il cède à la tentation et étire le cou afin d’y voir quelques prises, emporté par le fonctionnaire. Sauf qu’il pose à peine les yeux dessus que le moniteur s’éteint emmenant les autres autour avec lui. Et là, vient l’alarme qui s’enclenche suivie du message d’alerte. « Non. Je suis foutu… On est foutus… » qu’il pense, intériorisant tant bien que mal la panique qui vient soudainement de monter en flèche. Son emprise sur ton vêtement se serre davantage et il s’adresse à vous tous, des perles se formant à ses yeux : « Qu’est-ce qu’on fait ?! Si on sort, ils vont nous griller ! » Parce qu’inévitablement, Kazuki connaît deux visages sur quatre. Peut-être qu’il est trop tard ; il a avisé son personnel de vos têtes et au moindre coup d’œil ils vous entoureront. Celle d’Akira ne devrait pas poser de problème, on parle plutôt de l’intrus Caérien dans un établissement hautement surveillé de Polaris. Cybèle et Pavel non plus d’ailleurs. Vous avez l’étoffe de personnes d’affaires, ressortir d’ici ne devrait pas être suspicieux.

L’adolescent n’est pas complètement bête. Bien sûr qu’il soupçonne les doutes du Directeur envers sa présence. En plus qu’il a l’air d’avoir toute qu’une mémoire… Dès le premier regard, il savait bien que Raziel est un étranger. La seule image qui lui vient en tête est un mugshot de sa petite bouille, affichée dans tout Celestia. Par-dessous tout, il y a le son répétitif de l’alarme lui martèle le crâne. À ça vint une idée complètement bête… Il pourrait se sauver en douce par la fenêtre. Après tout, la chute l’ avait gratifié d’une paire d’ailes. Il laisse cette absurdité de côté pour te suivre dans le couloir. Lui demander de maintenir son calme a l’effet d’un jet de pistolet à eau vers le soleil. Tu peux sentir un boulet qui empêche ton élan ; il se recroqueville au niveau du sol, le bras dans les airs qui tient fermement ton habit. S’immobiliser fait parti d’une des nombreuses idées de génie qu’il peut avoir aujourd’hui. Il ne peut s’en empêcher ; face à une telle situation, son corps devient statue et il n’arrive pas à dégager les nuages qui s’emparent de son jugement. Au diable sa position étant des plus misérables, tu l’entraînes vers les escaliers et il suit machinalement tes mouvements. Un dernier coup d’œil en arrière, vers le local où se trouvaient Cybèle et Akira avant que son champ de vision ne lui permette plus. Au bout de ces marches, il anticipe un groupe de mecs armés et vous serez piégés, car les étages supérieures n’étaient pas exactement la meilleure cachette.

Évidemment, vos pas se font lents et pendant ce temps, le jeune homme a une tonne de scénarios qui se forment. La première étant la fameuse prison dont Akira a mentionné. Même s’il y a songé d’innombrables fois auparavant durant l’opération, les mêmes mots se répètent : « J’ai foiré… Je n’aurais pas dû m’embarquer dans une telle histoire. » Afin de chasser les mauvais esprits, il brise le silence d’une voix tremblotante : « Je suis désolé Pavel… C’est de ma faute… » Ce n’est pas très clair et tu pourrais croire que le mec se ‘victimise’. « La vérité c’est qu’on a rencontré Monsieur Kazuki dans l’ascenseur… Je croyais qu’on s’en était plus ou moins bien sortis… » Il t’avoue tout ça parce qu’il sent qu’il peut te faire confiance. Même si ce pays est ta nouvelle maison. Il souhaite bien que tu ne te retournes pas pour lui faire la morale, quoique cela serait totalement compréhensible. Enfin, vous arrivez au rez-de-chaussée, sa patate allant à cent milles à l’heure. Non pas que cette descente fût un défi pour son cardio, mais il attend encore un agent les interpeler, ça ne s’aurait que tarder. Et s’il s’immobilise à nouveau, il ne fait qu’augmenter les chances de vous faire pincer.

Le bout du tunnel ! Il est enfin à portée se main ! Plus qu’une dernière porte à passer et liberté est vôtre. Bien qu’il aimerait te suivre jusqu’à la sortie principale, celle d’urgence était effectivement une meilleure idée ; celle-ci étant beaucoup moins entourée. Enfin, il t’octroie la liberté également en relâchant ton veston. « Merci beaucoup, Pavel ! » Il aimerait bien en faire de même pour le reste du groupe, sauf qu’ils n’ont pas l’air d’être arrivés. Au moins, tu sembles être une bonne connaissance de Cybèle, ce qui pourrait te mettre plus aisément en contact avec elle. Pour ce qui est d’Akira, il ne peut espérer que d’entraver ta route à travers Polaris. Vos chemins se séparent. Il a l’air autant à l’aise qu’un enfant à la vessie pleine, mais il y arrive tranquillement. Un long soupire de soulagement s’échappent de ses narines lorsqu’il perçoit l’extérieur. La mission serait-elle un succès ?

[HRP] Pavel et Raziel se séparent du groupe pour emprunter les escaliers afin d’atteindre le premier étage. Une fois arrivés, chacun part de leur côté. Pavel sort par l’entrée principale et Raziel par celle d’urgence. Finalement, ils sont hors de danger ! Ou presque.

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