De quel droit Alexander ??
Tu voudrais hurler à ton tour : DE QUEL DROIT VOUS LAISSEZ-VOUS DOMINER PAR VOS EMOTIONS ?
Tu voudrais t'expliquer avec ton frère, qu'il te regarde dans les yeux et qu'il assume avoir provoqué la fin du monde délibérément. Toutes les erreurs ne sont pas pardonnables mais l'humain est faillible et tu es persuadée en ton fort intérieur qu'Alexander s'est trompé et qu'il regrette amèrement depuis des années. Tu ne soutiendras plus le Roi mais tu veux avoir la force de pardonner le dernier membre de ta famille.
Même s'il a causé la perte des autres membres.
Et si tout ceci n'est pas la vérité ? Et si on l'a acculé au point de ne plus avoir les armes pour se défendre ? Et MERDE ! Il peut pas crever tout de suite.

Tu n'entends plus très bien ce qu'il se passe en haut mais tu hurles, au plus bas.

« CONTINUEZ SANS MOI ! FENRIR JE T'EN PRIE ! NE LES LAISSE PAS, PAS MAINTENANT ! »

Tu utilises ton bouclier pour provoquer des ondes de choc à répétition, frappes avec ton cristal de force accrue, l'utilises à pleine puissance pour tenter de te dégager de cette prison.
Frappes au delà de tes forces, à t'en briser les doigts. Régénères tes blessures en même temps.
C'est frustrant d'être impuissant.
Et à cette pensée qui te pétrifie tu penses à tout ceux qui attendent dehors et qui pensent peut-être la même chose.

Quand Magda te rejoint tu es touchée par sa loyauté mais ne peut réfréner un râle de frustration. Il aurait du rester en haut !

« Magda !! Ça va aller, je vais... »

Tant pis, il est déjà là.

« Poussons de toutes nos forces. Je te porterai. »

Abandonne tes rêves ici Magda, pour suivre le mien une dernière fois.

Résumé : Isadora donne tout pour sortir avec Magda (pas dans ce sens là guys, l'importance des virgules i guess)

Quand la barrière invisible cède tu pousses un cri pas très héroique - celui d'une rage de vaincre. La colère et la détermination t'aveuglent Isadora mais tu l'étouffes sous la contenance face au vrai Hakim, venu porter son aide à Magda.
Le regard écarquillé, tu le fixes, un peu essoufflée. Les phalanges en sang et brisées se régénèrent dans un voile de fumée.

« Merci... Hakim. »  Tu n'en es plus très sûre désormais. Cette mascarade a assez duré. « NON NE DEVONS PAS PERDRE DE TEMPS, ALLONS-Y !" »
Mais Hakim te stoppe et te présentes la silhouette qui se cache dans ton dos. Tu fronces les sourcils et la dévisages avec un mine sombre, maladroitement cruel. Tu n'as pas le temps de faire les présentations !
Et pourtant ton coeur se se serre quand l'ancienne demoiselle prend la parole, livre un témoignage qui ressemble presque à un appel au secours.

Tu détournes les yeux, puis soupires.

« Je vois. Pas de problème Margot, je te suis. »

Tu jettes un regard vers le haut.

« Fenrir ! TIENS BON JE T'EN SUPPLIE ! »
Ne meurs pas ou c'est moi qui te tue. murmures-tu entre tes dents.

Sans lui demander son avis, tu portes Magda sur ton dos, utilisant force accrue au niveau des muscles des épaules et omoplates pour soutenir son poids sans effort. Il te sera plus utile qu'à trainer la patte derrière.
Tu suis la domestique vers l'ascenseur royal, interloquée de ne pas être au courant de ce qui se cache dans ce château malgré le fait que tu y ai habité pendant six années.

Quand les portes s'ouvrent, des kiwis vous attaquent. Tu lances d'abord un regard noir envers Margot avant qu'elle ne t'assure que ce n'était pas un piège.

« Bordel, je vais virer dingue ! Ecrasez moi ces saloperies qu'on puisse monter ! »

Tu lèves le pied pour tenter de les shooter, galérant avec Magda sur le dos. L'impatience a grignoté ton sang-froid.
Et Fenrir toujours prisonnier là-haut, tu espères qu'il va s'en tirer.
C'est une force de la nature, tu lui fais confiance...

« Hakim, le bouclier ! Utilise-le pour les envoyer s'éjecter contre la paroi ! Qu'importe qu'ils me lacèrent les chevilles, je peux régénérer avec mon cristal. »

Et tu encaisses, prend sur toi.

« Magda, appuie sur le bouton !! »

Tu le tiens toujours, espères qu'avec ses doigts il puisse l'atteindre.

Résumé : Isadora kolaire, elle remercie hakim mais tente de foutre un vent à margot, elle l'écoute finalement et décide de la suivre. Elle porte Magda sur son dos et court vers la cuisine derrière Margot. Fuck les kiwis elle tente de les écraser/shooter, demande à Hakim d'utiliser le bouclier et prend sur elle pour se laisser charcuter les chevilles pour permettre à Magda d'appuyer sur le bouton
elle abandonne Fenrir en espérant qu'il s'en sorte (dsl love...)

— dear dictator

Quelle idée à la con mais quelle idée à la con. Quand on lui dit qu'il a intérêt à ne pas se montrer, Gégé se souvient subitement que même pour sauver sa vie, il est incapable d'articuler correctement un mensonge. Alors à peine arrivés dans la tristement vide chambre 6 que le groupe de sauvages survoltés s'aperçoit immédiatement qu'ils se sont faits berner.

▬ Je... je peux tout expliquer... Agite-t-il des mains en cherchant désespérément un bobard. Hélas il pense aux ananas, aux pêches et aux kiwis, au fait qu'il est fatigué, qu'il pue les égouts et qu'il en a marre d'utiliser son pacifisme. Il n'a pas le temps d'en placer une qu'un premier coup le projette dans le couloir et qu'on se jette sur lui pour le rouer de coups.

Ah super la révolution. Ça tabasse des prolétaires à 3 contre 1.

Gégé n'a jamais été victime d'un tel déferlement de violence sur sa personne et ne peut que se recroqueviller sur lui-même en gémissant quelques supplications.
Un jeune homme tente de le sauver, mais il finit rapidement par subir le même sort que lui. Ce petit sacrifice aussi vain soit-il lui rappelle qu'il y a peut-être encore du bon dans l'humanité, même si présentement l'humanité est en train de le passer à tabac.

Pour ne rien arranger, une migraine affreuse lui scie la tête en deux. Délaissant sa magnifique pls, il se met à genoux, mains sur la tête avec une expression de terreur pure sur le visage en voyant une forme sombre glisser le long du mur adjacent, tout au bout du couloir. L'ombre coule sans un bruit sur la moquette, tranquille malgré toute l'agitation des hommes, liquide et à la fois très vaporeuse. Et puis elle se relève lentement dans une succession de petits grincements sinistres, comme si l'on faisait craquer des dizaines de nuques alors qu'elle prend une forme humaine.
On dirait que le temps s'est arrêté, on dirait que personne n'est là sinon lui et la chose parce que c'est bien une chose qui est devant lui. Une chose noire, d'un noir infini, d'un noir dans lequel on pourrait disparaitre. Et pourtant c'est de ce noir qu'émerge un garçon. Brun, la vingtaine, ordinaire, un sourire triste et puis une voix encore plus triste encore.  

▬ Gégé, tu m'as déjà oublié ?
▬ Meish ? Articule-t-il péniblement alors que le mal de tête s'intensifie encore.

Rien ne va. Quelque chose ne va pas. Son coeur bat à tout rompre, Meish s'avance et lorsque sa semelle touche le sol, c'est sa soeur qui est là. Qui est ce nouveau trio qui sort de l'ascenseur ? Un pas de plus, sa mère. Amis ou ennemis ? Un autre, son Shiba Inu. Il ne faut pas que ça le touche. Un aboiement, son ex. Il ne faut pas !

▬ C'est un cristal de phobie ! S'écrie-t-il alors, comprenant soudainement ce qui est en train de se passer et pourquoi la migraine.

La peur est un vecteur puissant. Peut-être plus que la haine. Même par terre, Gégé peut se jeter vers le leader du groupe de rebelles. Il attrape sa cheville et enclenche son cristal d'annulations de dons, plantant au passage ses ongles dans la peau du vilain.

A peine vous sortez de l'ascenseur que tu te tiens prête à foncer dans la chambre d'Alexander - mais voilà que trois ennemis vous attendent de nouveau.
Ce n'est plus simplement des membres du peuple en colère, ce sont tes ennemis. Et tu l'as juré, tu n'hésiteras plus à les écraser s'ils continuent de refuser de te laisser passer.
Au milieu d'eux et sous les coups tente de s'extirper... Germain. Frère de l'épouse de ton frère (il fait donc un peu parti de la famille). Tu tentes d'approcher pour le défendre quand...

Alexander apparait dans le couloir. Les cernes sous les yeux et les joues creusées, une barbe de dix jours. Dans sa robe de chambre, il se traine et te toise.
De sa voix caverneuse résonnent les vérités que tu as toujours craint - plus que la mort.

Tu es encore là ?
La couronne est tombée, Isadora.
Cesse donc de te battre pour me prouver quoi que ce soit.

Rappelle toi que la seule raison qui m'a poussé à te choisir toi et pas un autre, c'est parce que tu es ma soeur.
Tu n'as aucun talent particulier.
Et tu n'es légitime que parce que j'ai été Roi.

Sourire qu'il te tend, main que tu aimerais attrapé ; que vous alliez mourir ensemble alors que les larmes dévalent tes joues rougies par l'effort.

Abandonne.

J a m a i s

Le corps tombe violemment en arrière et le visage d'Alexander disparait comme un mirage. C'est Magda qui te hurle dessus alors qu'il t'étrangle. Tu pourrais l'éjécter facilement mais tu es trop choquée par la scène et par la violence et la rage dont ton disciple fait preuve à ton égard. La terrible impression de te voir toi - au cou de ton propre frère.

« Magda ! CESSE ! »

Mais la force accrue étouffe et abime ta gorge. Tu actives la tienne dans une volonté désespérée de te dégager sans lui faire de mal.
Lui brise le poignet dans ta paume pour le faire lâcher.

Le pousse d'un coup de genou dans le foi pour le faire rouler sur le côté. Et tu rampes Isa, rampes en suffocant et te tenant la gorge. Fenrir a crié lui aussi ; était-il empoisonné du même mal ?

« Je dois retrouver... Alexander.. »

Et tu manques de te casser la figure en te relevant, courant vers la chambre en activant ton cristal d'annulation. Que plus rien ne se mette sur ton chemin...

Résumé : Isadora voit Alexander qui lui rappelle qu'il l'a choisi que parce qu'elle est sa soeur et non pas pour son talent, lui intime d'abandonner et d'aller mourir avec lui
interrompue par magda et se fait étrangler, lui casse un poignet pour se dégager puis tente de reprendre des forces puis court vers la chambre