Il tenait encore debout. Le colosse était toujours actif ! Dorothea sentait ses doigts la picoter et une fine ligne de sueur se dessiner sur sa tempe. Les gravats s'épuisaient peu à peu alors qu'elle les lançait sur le Transcendé espérant, au moins, le ralentir même provisoirement.

Et voilà qu'il avançait vers eux, ignorant Fenrir qui se cramponnait à son crâne. Le bouclier d'Isadora ne serait pas de taille face à une telle masse.

Dorothea se tourna vers Hakim espérant que, depuis sa question demeurée sans réponse, l'homme avait trouvé une quelconque solution. Elle vit, effarée, qu'il gisait au sol, probablement évanoui sous le coup de la frayeur.

— Vous vous moquez de moi ? s'insurgea-t-elle, estomaquée.

Pestant sur cette aide providentielle qui n'en était pas une (à son grand désarroi) Dorothea reporta son attention sur le Transcendé. Clairement le temps de la réflexion n'était pas venu. Elle devait agir, quitte à tenter des actes insensés. Apparemment ça réussissait à Fenrir.

— Je vais aller au corps à corps, informa-t-elle ses coéquipières. Je vais essayer de l'obliger à se baisser. S'il plie le genou, vous pourrez vous attaquer à sa nuque ou à son visage.

N'attendant nulle approbation (le temps leur était compté) Dorothea accourut à la rencontre du Transcendé. Ses poings vinrent frapper la créature aux chevilles, tentant de trouver la minuscule faille dans cette chair endurcie qui ferait chuter le colosse. Faites que son Cristal tienne encore assez longtemps...

Fenrir est efficace, mais pas assez malheureusement pour le mettre hors état de nuire. Le monstre se dirige droit sur vous et Hakim perd conscience de nouveau ! Tu ne peux qu'agréer au juron de Dorothea. Tant pis pour lui, tu ne peux pas protéger quelqu'un qui vous désavantage au péril de vos vies. Tu glisses ton pied en dessous de son corps et le pousse un peu plus loin pour ne pas qu'il se fasse écraser.

Dorothea propose de partir au corps à corps. Tu n'as pas le temps de la retenir, bien que médusée par son initiative. Tu te surprends à avoir peur pour elle, le bras désespérément tendu vers sa silhouette qui fonce déjà en avant.
Tu te pinces la lèvre tu pourrais la blesser si tu usais de son feu sur lui... Tant pis.
Tu te concentres de toutes tes forces pour activer ton cristal de pacifisme sur lui, dans le but de l'adoucir pendant qu'elle le frappe. Tu le contournes lui balancer des flammes et ainsi l'affaiblir, tout en essayant de ne pas atteindre Dorothea.

Tu te demandes si Fenrir va bien par derrière.

— « Fenrir, tu es ou ? On a besoin de toi, encore ! »